Cet été, sur France Inter, la chanteuse Olivia Ruiz parlait de son premier roman où elle évoque sa grand-mère immigrée et la destinée des réfugiés espagnols du franquisme. Cela la conduisit à émettre certaines considérations historiques et culturelles qui me surprirent, quoiqu’elles relèvent finalement de la bouillie idéologique la plus commune. Son rayonnement, la France ne le tenait sûrement pas de sa francité, disait-elle en substance, laquelle n’aurait jamais séduit personne, mais, bien sûr, des nombreuses vagues d’immigration qui avaient fait bourgeonner notre pays tel un engrais formidable. En somme : non, évidemment, ce ne sont pas les bâtisseurs de cathédrales, les vignerons de la Champagne, saint Louis, Racine, Victor Hugo, Arthur Rimbaud ou Brigitte Bardot, si banalement autochtones, qui ont permis à la France d’éblouir plusieurs fois le monde, mais… les gens comme Olivia Ruiz et sa mamie. [...]
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