Le téléviseur est accroché au mur décrépi et le fond sonore d’une chaîne d’information se brouille au grésillement d’un steak qui frémit dans une poêle posée sur la plaque de cuisson de la cellule. Léo*, 26 ans, arrivé à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis il y a quatre mois, est allongé sur son lit tout en fixant l’écran qui projette les nouvelles du jour. Son codétenu cuisine d’une main et, de l’autre, scroll inlassablement sur son téléphone comme un adolescent en sortie de lycée. La vie derrière les barreaux reste bien connectée au monde extérieur. [...]
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