Nous sommes en 13 ap. Zuckerberg. Toute la planète est occupée. Toute ? Non. Car un petit réseau social résiste encore et toujours. Et s’apprête à pêcher au gros.
« Dans ton combat contre le monde, seconde le monde », a dit Kafka, avec cette caractéristique clarté qui nous a toujours semblé obscure – jusqu’à un matin de gris novembre où nous avons croisé la route de Thomas Fauré, l’inventeur du seul anti-facebook qui marche. Quoiqu’il soit notre compatriote, c’est du mot anglais Whaller (à peu près : « le baleinier »), certainement pour sa congruence avec le français valeurs, que le jeune homme Fauré a baptisé son invention, qui vise modestement la conquête de l’Europe.
L’histoire raconte que ce sont les interrogations d’un proche sur l’éventuel usage des réseaux sociaux par sa fille pré- adolescente qui ont conduit l’ingénieur féru de nouvelles technologies à imaginer, aux alentours de l’an 10, son contre-monde. Après une assez courte unité de temps où il joue le développeur solitaire façon Bill Gates dans son garage, Fauré fait entrer Vincent Bolloré dans son plan et dans son capital. C’est le début de la ruée.
Au café du Trocadéro, l’entrepreneur a sous le masque détendu les yeux brillant de la fièvre du trouveur d’or (...)
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