Au fil des années, la communauté LGBT+ devient de plus en plus visible et revendicative. Le sport n’y a pas échappé, au point qu’un phénomène ne cesse de susciter la polémique : l’inclusion des transsexuels dans les compétitions féminines.
Lia Thomas, nageur transsexuel de 22 ans, est le dernier en date à avoir fait beaucoup de bruit en surclassant ses concurrentes de 38 secondes sur le 1500 mètres. Ce nouveau record pulvérisé dans la catégorie féminine pose la question de la légitimité des transsexuels dans le sport féminin.
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Une affaire de testostérone
Car cette inclusion de sportifs au physique d’homme dans les compétitions féminines pose la question du dimorphisme sexuel. Le dimorphisme désigne l’ensemble des différences entre mâle et femelle d’une même espèce. Dans le cadre du sport, celles-ci ont évidemment un poids prépondérant. En effet, les hommes produisent beaucoup plus de testostérones : en moyenne, la concentration sanguine de testostérone est de 8,2–34,6 nmol/L pour un homme, contre 0,3–3,0 nmol/L pour une femme. Cette différence a évidemment de grandes conséquences, puisque la testostérone est le principal facteur des transformations physique qui accentuent encore les différences entre hommes et femmes à la puberté. [...]
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