« Ensemble, défendons la liberté » : ainsi titrait une tribune parue en septembre dernier et signée par une centaine de médias français, qui s’inquiétaient de la recrudescence de l’hostilité envers la presse. Ironie de l’histoire, les médias classés trop à droite de l’échiquier politique, comme L’Incorrect, n’étaient pas conviés à la table des signatures. Au même moment, Le Monde réclamait d’ailleurs la tête des journalistes présents sur les plateaux TV jugés trop à droite. C’est que, comprenez, la liberté d’informer – comme tout ce qui relatif à la liberté chez eux – est à géométrie variable. La dissolution de Génération identitaire, sous couvert de forme paramilitaire et de discours haineux – quand bien même le mouvement n’a jamais eu recours à la violence, en est la dernière illustration. La presse, majoritairement celle de gauche il faut bien l’avouer, a bien vite oublié ses saintes maximes d’absolues libertés, préférant unanimement se féliciter du triomphe de l’ouverture sur la haine.
L’affaire du journaliste tabassé fin février à Reims répond à un schéma identique sur le fond quoique différent sur la forme. Cette fois, au nom toujours de la lutte contre la haine, la gauche médiatique a honteusement couvert l’affaire, quand encore elle a accepté de la couvrir. [...]
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