La rive droite du dernier fleuve sauvage d’Europe ressemblant à une boîte de nuit dès que le jour s’éteint avec ses kilomètres de docks et les torchères de ses terminaux gaziers et pétroliers, il s’agit maintenant de s’occuper de la rive gauche qui a le malheur d’être encore plus ou moins vierge, agricole et bucolique. Comme à Notre-Dame des Landes, une ZAD s’est mise en place petit à petit, espérant faire capoter le projet. Comme en 2018, de « l’autre côté de l’eau » comme on dit localement. Mais qui sont les Zadistes du Carnet ? L’Incorrect est allé enquêter.
A moins d’une forte mobilisation locale et nationale comme à Notre- Dame-des-Landes, la ZAD du Carnet souffre de plusieurs handicaps : trop peu de militants en permanence sur la zone. Un terrain moins boisé qu’à NDDL. Trois zones d’accès seulement au terrain qui interdirait toute réimplantation sauvage en cas d’intervention policière. De surcroît, la ZAD du Carnet ne bénéficie pas (encore?) du même soutien des agriculteurs locaux et de leurs tracteurs à réaction. Mais rappelons-nous que la mobilisation pour Notre-Dame des Landes avait végété de nombreuses années avant de s’enflammer et de s’élargir… [...]
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