L’Euro de football 2020, qui s’est conclu le 11 juillet 2021 (crise sanitaire oblige), aura été la grande vitrine du lobby LGBTQIA+. Durant toute la compétition, les signaux publicitaires n’auront cessé de clignoter en sa faveur, principalement ceux émanant d’un géant de l’industrie automobile allemande, sponsor de l’événement. Un spectacle « arc-en-ciel » parfaitement réalisé par les joueurs, puisque les couleurs ont même été arborées à travers le port du brassard de capitaine par l’Anglais Harry Kane à l’occasion du huitième de finale contre l’Allemagne, le 29 juin. Puis, à l’instar du footballeur français Antoine Griezmann, beaucoup de champions n’hésitent plus à se déclarer militants contre les « discriminations » que subiraient massivement les homosexuels et autres minorités tant genrées que racisées. En Occident, d’abord ? Pire encore, les deux nations qualifiées pour la finale, l’Angleterre et l’Italie, ont mis un genou à terre avant le coup d’envoi, selon la coutume requise par le mouvement « Black Lives Matter ». En somme, une immense vague sociétale et multi-culturelle, puisque la pelouse d’un stade est nécessairement un terrain de jeu privilégié pour le supposé progressisme.
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Sur cette toile de fond, la présidente de l’exécutif européen, Ursula Von der Leyen, est passée à la menace contre la loi accusée d’être « anti-LGBT », loi que Viktor Orban, le Premier ministre de Hongrie, a fait adopter par son parlement le 15 juin et fait entrer en vigueur le 8 juillet. « Si la Hongrie ne corrige pas le tir, la Commission fera usage des pouvoirs qui lui sont conférés en sa qualité de gardienne de traités », a-t-elle annoncé. Pourtant, Orban s’était justifié en déclarant à plusieurs reprises : « La loi ne porte pas sur les homosexuels. Elle concerne la façon dont les parents veulent faire l’éducation sexuelle de leurs enfants ». Notons, d’ailleurs, que l'UEFA était tombée dans un imbroglio communicationnel pour avoir empêché la « communauté LGBT » de répandre ses couleurs à Munich et notamment sur le stade, dans le contexte du match Allemagne-Hongrie du 23 juin, pour « dénoncer » cette loi d’Orban. [...]
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