Gérard Puvis ne cesse d’observer. Pour lui, la ville est un théâtre. Il y a toujours quelque chose d’incongru, de pas vraiment à sa place, dans ce décor censé lui donner une fonction : c’est l’homme. La nature de l’homme, voilà l’obsession du peintre, voilà ce qu’il veut sonder. Ainsi le personnage apparaît-il comme un détail plaqué sur des murs où le peintre convoque aussi bien la tapisserie de Bayeux que Picasso ou Goya, voire des graffitis enfantins ou des tags. Voilà sa façon de résumer l’homme, sa façon, aussi, d’hériter et de peindre dans les traces des autres. […]
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