Dans un communiqué publié le 19 juillet l’Arcom [Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, anciennement CSA] révèle des chiffres très intéressants et très racistes. Au terme d’une grande et profonde enquête qu’elle a réalisée, divers résultats sont mis en avant : tout d’abord, on nous explique que les personnes perçues comme « non blanches » ont été moins représentées en 2021 à la télévision qu’en 2020 : environ 14% contre 16%. La politique inclusive n’a pas vraiment l’air de marcher en France : seulement 10% de personnes « non blanches » seraient présentes sur les chaînes d’information continue comme BFM ou même Cnews. Le premier problème est : faut-il recruter des gens à la télé parce qu’ils ont une ethnicité différente ou bien pour leurs qualités singulières ? La question est vite répondue. Le second problème est : sur quoi se fonde l’Arcom pour décider que ce ne serait pas assez ? On n’ose imaginer que cet organisme public disposerait de statistiques ethniques générales, interdites en France comme chacun sait, à quoi il pourrait comparer les prétendues personnes-perçues-comme-non-blanches vues à la télévision.
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Mais ce n’est pas fini. L’Arcom s’étonne que 43 % des personnes ayant une « attitude à connotation négative » dans les programmes d’information soient vues comme « non blanches ». Il lui apparaît par ailleurs très bizarre que la télévision donne plus à voir les centres-villes historiques que les banlieues ou la France périphérique. Pour un membre du collège de l’Arcom : « C’est préoccupant de voir que, malgré la crise ou les questions de pouvoir d’achat, les chaînes n’arrivent pas à représenter ces catégories. Elles doivent s’inviter à l’écran, comme lors de la crise des “gilets jaunes” ». [...]
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