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Mode d’emploi pour lutter contre l’islamisme

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Publié le

9 décembre 2024

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Tout un chacun ne peut qu’observer la poussée continuelle des mouvements islamistes, dont les « frères musulmans », soutiens des terroristes du Hamas. Si une loi de lutte contre les idéologies islamistes ainsi qu’un référendum constitutionnel sur l’immigration s’imposent, l’arme que constitue la laïcité n’a pas encore été vraiment brandie.
© DR

Le séparatisme islamiste ne peut pas être combattu par de simples mesures de « civilité » et quelques mesures d’ordre public. L’ordre social est gravement attaqué. Le communautarisme, la radicalisation et le terrorisme sont étroitement liés et regardent donc les rapports entre l’islam et la République. Les terroristes djihadistes endogènes viennent bien de ces milieux communautaristes et séparatistes dans lesquels ils se sont radicalisés. D’autre part, un sondage Ifop-JDD de septembre 2016 indiquait que 29 % des musulmans en France mettaient la charia au-dessus des lois et ont adopté un système de valeurs clairement opposé aux valeurs de la République, s’affirmant « en marge de la société ». Un autre sondage d’octobre 2020, toujours de l’Ifop, révélait que 74 % des Français musulmans de moins de 25 ans affirment mettre l’islam avant la République et se disent plus radicaux que leurs aînés.

Il ne s’agit nullement de stigmatiser les musulmans dans leur ensemble mais de mettre en évidence la difficulté pour un nombre important d’entre eux d’assumer tout à la fois leur religion et la laïcité. A contrario, la laïcité est considérée comme un principe structurant de la vie publique par 77 % des Français selon une enquête Viavoice de janvier 2019 pour l’Observatoire de la laïcité. Son respect constitue l’angle d’attaque le plus pertinent de la lutte contre le communautarisme islamiste. Cela nécessite de promouvoir le respect d’une laïcité aux contours mieux définis et séparant bien la sphère publique de la sphère privée.

Reconsidérer la jurisprudence du conseil d’État

La laïcité est par essence contraire à l’islam, religion théocratique. L’écrivain et journaliste algérien Kamel Daoud analyse très bien la dichotomie existante entre islam et laïcité dans Le Monde des religions du 27/02/2019 : « Le mot laïcité ne signifie pas séparation du culte et de l’État, mais séparation des Français et des musulmans. En France, le mot fait les frais de sa surdétermination : convaincre des musulmans d’être laïques, c’est, pour eux, les convaincre de ne plus être musulmans. L’initiation à la laïcité — une urgence — reste sujet de méfiance sémantique. » La laïcité nécessite donc d’être imposée alors que la loi de 1905 n’est pas aussi claire qu’on le croit souvent sur sa définition et ne la définit pas. Par ailleurs, le législateur de 1905 avait sagement exclut nos colonies musulmanes de l’application de la laïcité. Donc, cette loi ne s’applique pas aux musulmans, comment alors la faire appliquer par tous ?

La séparation de la sphère publique et de la sphère privée doit être le pilier central de la laïcité et concerner, non seulement les services publics, mais l’ensemble de la société. Il faut pour cela reconsidérer la jurisprudence du Conseil d’État issue des dispositions de de la commission Stasi de 2003, de l’article 9 de la CEDH et de l’article 10 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Cette jurisprudence consiste à ne considérer que les trois principes : la liberté de conscience, le libre exercice des cultes et la séparation des cultes et de la République, en oubliant au passage la nécessité de la discrétion dans l’espace public. Cette jurisprudence s’avère incapable d’être un obstacle au développement des idéologies islamistes dans toutes les couches de la société.

Préciser la définition de la laïcité dans la Constitution

Seul un bouclier constitutionnel peut permettre de remettre en question cette analyse de la laïcité, trop libérale compte tenu du risque du séparatisme islamiste. La loi française doit s’imposer sur les lois européennes. Je propose une nouvelle rédaction de l’article 1 de la Constitution proposée aux Français par référendum afin qu’une conception de la laïcité plus stricte puisse être appliquée avec fermeté et sans contestation.

Il sera complété et ainsi libellé : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. La laïcité se comprend comme le respect par les non-ecclésiastiques de la neutralité et de la discrétion religieuse dans l’espace public, collectif et politique, nonobstant les dispositions de l’art 27 de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. » Évidemment, la transgression des règles qui seront établies entraînera une condamnation pénale, une perte ou déchéance de nationalité pour les binationaux et une expulsion du territoire pour les étrangers. La troisième République a énergiquement expulsé les congrégations religieuses chrétiennes réfractaires à l’installation de la République en 1880 et 1903. Il n’y a aucune raison de prendre plus de gants aujourd’hui avec les réfractaires islamistes.

Casser l’emprise idéologique de l’islam politique

Cette conception permettrait de mettre fin aux problématiques actuelles comme le port du voile islamique et autres attributs qui doivent être interdits dans l’espace public, à l’université et dans l’entreprise où le principe de neutralité et de laïcité n’est pas applicable aujourd’hui aux salariés (article 2, la loi travail de 2016), comme le prosélytisme islamique qui progresse dans les associations notamment sportives, à l’hôpital, à l’école avec les femmes voilées accompagnatrices scolaires, dans les cantines et les piscines, lors du port du burkini, à la problématique des listes électorales communautaristes religieuses, etc.

Sont aussi concernées toute pratique qui sépare les gens, comme les revendications de droits spécifiques pour les minorités nationales, qui commencent à apparaître et qui sont consacrées par la Convention du Conseil de l’Europe de 1995. Ou encore comme les prières de rue, même si l’article 13 de la loi de 1905 précise déjà que le culte doit se dérouler dans les lieux de culte, mais qui n’est pas appliqué. Et cette liste n’est pas exhaustive.

D’autres mesures spécifiques sont nécessaires afin de contrecarrer la montée du séparatisme islamiste dans notre pays : l’interdiction du financement de l’islam par des pays étrangers, l’imposition du statut cultuel à toutes les associations culturelles musulmanes 1901 destinées au culte, l’interdiction de la venue d’imams étrangers et des prêches en arabe pour éviter l’emprise consulaire, ainsi que la fermeture des mosquées et centres de l’organisation frériste des « musulmans de France » (ex-UOIF) et de tous ses centres satellites, mais aussi de « Foi et Pratique » (le Tabligh), et de Milli Görüs, mouvement turc à la fois rival et complice des réseaux du néo-sultan islamiste Erdogan, tous trois soutenus sans surprise par L.E.S.Musulmans de Marwan Muhammad, ex-CCIF récemment dissout, qui refusent l’exercice de la liberté de conscience à nos concitoyens musulmans.

Enfin il est nécessaire d’interdire et de dissoudre les partis politiques comme l’« Union des démocrates musulmans français » (UDM), parti qui revendique dans son programme l’inclusion de la philosophie musulmane dans nos lois, ainsi que tous ceux qui soutiennent ces mouvements séparatistes et antisémites, dont bien-sûr le parti La France insoumise (LFI). C’est une question de volonté.

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