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Adrien Pérez est mort assassiné d’un coup de poignard en plein cœur, à 5h30 du matin à la sortie d’une boite de nuit de Meylan (Grenoble), tentant de sauver Thibault d’un groupe de trois agresseurs. Ce dernier a été sauvé par l’intervention d’Adrien, hospitalisé après avoir eu le poumon perforé par une arme blanche.
Ce fait divers n’en est pas un : il est un symptôme de plus de l’ensauvagement de la société. Combien de jeunes sont-ils tombés pour un regard de travers ou une cigarette refusée ? Combien de filles ont été agressées parce qu’elles avaient eu le malheur de porter une jupe trop courte, ou, tout simplement, d’être trop séduisantes ? L’histoire d’Adrien évoque le cruel souvenir de celle de Marin, handicapé à vie après avoir tenté de sauver un couple des griffes de ce qu’il faut bien appeler une racaille. Aujourd’hui, on peut mourir pour rien. La particularité du cas d’Adrien Pérez est que ses parents ont parlé et ont inscrit la mort de leur fils dans un contexte général. « Il est mort en héros. Cela fait partie de son éducation. On ne peut pas rester brinquebalant devant l’agresseur de quelqu’un. Que ce soit son meilleur ami ou un passant. Ce n’est pas possible. Ce serait inhumain de ne pas porter secours. Et mon petit n’était pas comme ça », ont-ils d’abord souligné à raison.
Oui, Adrien est mort en héros. Et sa mort ne devrait pas rester vaine. C’est bien le message que ses parents ont voulu faire passer, d’une manière aussi simple qu’édifiante, dénonçant « une société et une ville qui baignent de plus en plus dans l’insécurité… Quoique l’on fasse, où que l’on aille il y a toujours une minorité de racailles qui se fait remarquer par des actes de vandalismes ou de violences. (…) Cette violence quotidienne qui tue des jeunes, il faut trouver des solutions, car on a beau dire ‘ça suffit’, ‘plus jamais ça’ et organiser des marches blanches après chaque drame, rien ne change et la liste des victimes s’allonge ». Des mots qui prennent un sens différent lorsqu’ils sont prononcés par des victimes indirectes de cette violence gratuite qui ne cesse de s’abattre sur nos rues.
Les responsables politiques auraient-ils peur de faire vraiment régner l’ordre ? Craindraient-ils les émeutes des voyous ? Lors du déclenchement médiatique de l’affaire Théo, blessé après s’être rebellé avec véhémence, contre la police, des politiciens se sont immédiatement portés au secours de la famille Luhaka, à l’image de Bruno Beschizza ancien syndicaliste de la police qui fustigeait son corps professionnel sans même attendre les résultats de l’enquête. Et, d’un même élan, les associations et les « experts » d’organiser des séances de thérapie cathodique autour des violences systémiques que subirait une certaine jeunesse en France. Mais qui s’occupera donc des victimes de cette même jeunesse ? Qui décidera un jour de mettre hors d’état de nuire ceux qui ont fait de pans entiers du territoire national un champ de bataille ?
Il faut désigner les coupables, placarder leurs visages dans les médias comme cela a été un temps fait avec les terroristes. Les deux frères assassins d’Adrien avaient à peine 19 et 20 ans, probablement biberonnés à l’infraculture des « quartiers », élevés dans le mépris des « babtous » et dans la haine de la France, mus par le sentiment que tout leur était dû et qu’ils avaient le devoir de s’illustrer dans le crime et les marges, d’exorciser leurs complexes de déracinés en tuant symboliquement leur pays d’accueil. Charles Pasqua disait qu’il fallait « terroriser les terroristes », appliquons-donc sa maxime à la délinquance des rues qui propage la terreur.
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