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Georges-Olivier Châteaureynaud : « Le fond de l’air sent l’Apocalypse »
Au premier abord Un Beau Diable s’apparente à un exercice de style, à une respiration après la rédaction de la trilogie de L’Autre Rive, une œuvre qui vous aura occupé longtemps… [...]
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Jon Fosse : catholique expérimental
C’est l’un des plus grands auteurs de théâtre vivant, qualifié de « Beckett du XXIe siècle » par Le Monde, et il achève un projet romanesque fascinant qui prouve que si Fosse est un nouveau Beckett, alors c’est Beckett + Dieu, car chez lui l’absurde mue en paradoxe mystique. Réunis en trois volumes, l’œuvre septologique de Jon Fosse, dont le dernier volume rassemble les deux derniers livres, est fondée sur un découpage simple : un jour un livre pour dérouler l’entièreté d’une semaine avant Noël dans une petite ville de Norvège. Asle, un peintre renommé et veuf entre dans une crise latente au fil d’actions quotidiennes : voir son voisin paysan avec lequel il doit passer le réveillon, porter ses toiles au galériste de la grande ville voisine, et prendre des nouvelles d’Asle, un autre peintre qui est son homonyme et son double, leurs vies ayant seulement un peu divergé, et ce deuxième Asle se trouvant à l’hôpital dans un état grave après avoir été récupéré ivre mort dans la neige par le premier. Contrairement au second, le premier Asle s’est sauvé de son alcoolisme par le catholicisme, a aimé fidèlement Alse, sa femme au prénom anagrammatique désormais décédée, mais étrangement présente, et s’est montré en général plus timide et contrôlé que l’autre, qui serait une version déraillée de lui-même, mais de presque rien. [...]
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« Ingeborg Bachmann » de Margarethe Von Trotta : on baille sec
Margarethe Von Trotta, muse de Rainer Fassbinder et de Volker Schlöndorff, est passée derrière la caméra depuis maintenant trente-cinq ans avec des résultats plus ou moins convaincants. On est plutôt dans le « moins » avec ce biografilm empesé de la poétesse autrichienne Ingeborg Bachmann où, non contente de nous servir des chromos dignes de Modes & Travaux, la réalisatrice se montre incapable de nous faire comprendre la nature de l’inspiration et du désordre qui semblent chahuter la raisonnablement belle Vicky Krieps (décidément abonnée aux rôles de femmes « historiques et casse-couilles »). [...]
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« Rumours » avec Cate Blanchett : vacuité post-expressionniste
Voilà déjà quarante ans que le canadien Guy Maddin hante les marges de la cinéphilie, seul maître à bord d’une œuvre ultra-référentielle, hantée par le cinéma expressionniste, mais qui n’aura jamais vraiment su s’affranchir de ses totems – et reste jusqu’au bout une sorte de cinéma d’étudiant en cinéma, à la fois mal fagoté, potache et terriblement cérémonieux. [...]
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« Un Monde merveilleux » avec Blanche Gardin : gentillet
Paradoxe d’un cinéma français qui voudrait tenter des choses et explorer un domaine inédit, ici celui de la comédie de science-fiction, Un Monde merveilleux, qui se pense comme une réflexion satirique enlevée sur la robotisation de notre société, se heurte à l’impasse de son propre imaginaire frelaté. Il faut dire que l’argument – l’émancipation existentielle d’un robot, ici grâce à une quarantenaire dépressive en quête de sa fille – a été déjà considérablement traité par le cinéma de SF, de Terminator 2 en passant par Short Circuit et l’imparable Metropolis de Rin Taro. [...]
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« Les Enfants rouges » de Lofti Achour : le sang des innocents
Dans les montagnes tunisiennes, des terroristes islamistes tuent et décapitent un jeune berger avant d’en confier la tête à son cousin épargné de 14 ans, à charge qu’il la ramène à sa famille en guise d’avertissement. D’après une terrible histoire vraie, Les Enfants rouges de Lofti Achour veut beaucoup de trop choses à la fois : rendre compte sans s’appesantir de l’histoire récente de la Tunisie, documenter le mode de vie de populations quasiment livrées à elles-mêmes, et dresser le portrait d’un enfant traumatisé entre bouffées oniriques et insupportable réalité. [...]
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« Ghostlight » : Roméo, pourquoi es-tu Roméo ?
Quel est ce lourd poids qui rend maussade Dan, ouvrier du bâtiment ? Pourquoi Daisy, sa fille ado, est-elle si électrique et rebelle envers ses professeurs ? Par quelle magie, Sharon, mère au foyer, parvient à tenir la barre ? Après vingt minutes de fiction Sundance, on comprend vite tout ce qui nous attend. Qu’est-ce que tu vois, Doudou, dis donc ? Un fils mort et de la résilience maousse-costaude grâce au théâtre amateur – Roméo et Juliette, tant qu’à faire, puisque le chiard s’est ôté la vie par amour. [...]
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« Les Linceuls » de David Cronenberg : l’exploit d’un vétéran
En 2024, deux films de vétérans n’ayant plus rien à prouver étaient présentés en compétition au festival de Cannes, Megalopolis de Francis Ford Coppola et Les Linceuls de David Cronenberg. Le second traitait frontalement un épisode récent de la vie du réalisateur, la mort en 2020 de Carolyn, son épouse et collaboratrice depuis quarante ans, tandis que le premier, traversé par une prescience de la catastrophe, offrait une fiction pompeuse et compensatrice de l’artiste en grand ordonnateur. On peine encore à déterminer le degré d’ironie du final grandiose sur sa famille en majesté. Eleanor Coppola, autre épouse-collaboratrice, n’en décédait pas moins quelques semaines avant Cannes. Deux grands créateurs aux réussites diverses se retrouvaient ainsi cousins de malheur, l’un, Cronenberg, tenant toujours rigueur à l’autre, Coppola, de lui avoir barré l’accès à la Palme d’Or en 1996 (Crash détesté par le second, président du jury, n’écopera que d’un prix spécial). [...]
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