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Enquête : Samuel Grzybowski, Coexister et le business du dialogue interreligieux

Face à la déconstruction opérée depuis des décennies par les associations de gauche subventionnées, la droite n’a pas construit son propre environnement associatif. Elle commence à peine. À la place, elle a créé des associations qui ont accompagné la démolition.

Samuel Grzybowski est né en 1992. Il a grandi à Paris, dans le XVe arrondissement. Son père est journaliste à La Vie, qui appartient au groupe Le Monde. Cette précision est utile comme on le verra plus tard. Le jeune Samuel a été scout de France. Dans les jamboree mondiaux, il a rencontré des juifs et des musulmans. Cela lui a donné l’envie de travailler sur le dialogue interreligieux. À 16 ans, il a eu l’idée de fonder un mouvement autonome. À 17 ans, il a manifesté pour la paix et contre l’importation du conflit israélo-palestinien en France. C’était en 2009. La gauche incitait à déployer des « initiatives » et des « prises de paroles ». Le jeune Samuel est tombé dans le panneau. Il proposa de donner son sang pour la paix. Évidemment, c’était symbolique : aucun prélèvement ne finirait en Palestine, mais cela lui permit de passer sur France 3. [...]

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Enquête : HCE, le coût de l’égalité

De notoriété publique, Jacques Chirac était un homme attaché à la question de la parité. Son souci des femmes, dont il a réduit un grand nombre à l’état d’objet jetable à consommer rapidement, le poussa en 1995 à créer l’Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes. Trente-trois personnalités bénévoles, nommées pour trois années renouvelables furent chargées d’observer la vie politique française sous la houlette d’un rapporteur général, Roselyne Bachelot.

Il estime que, sur les 533 millions d’euros consacrés en 2019 au ministère de Marlène Schiappa, seuls 79 millions d’euros sont effectivement consacrés à la lutte contre les violences faites aux femmes, alors qu’il faudrait entre 506 millions et 1,1 milliard

Mémère est une caricature. Elle a été élevée chez des sœurs, sur qui elle crache désormais. En 1981, elle a voté Mitterrand pour suivre les consignes de Chirac. Elle détient un doctorat de pharmacie et n’a semble-t-il jamais pratiqué ce métier. La politique avant tout. Fille d’un résistant et député gaulliste d’Angers, elle s’est retrouvée au conseil d’administration du CHU… d’Angers. Ce manque de scrupule trahissait la gauchiste. Fifille de gauche a repris le siège de Papa de droite en 1988. Sa carrière reposait sur le soutien qu’elle recevait de mâles conservateurs. Elle a donc choisi de militer dans des associations féministes. Elle a promu l’avortement, le mariage homosexuel et l’adoption d’enfants par des couples homo. Tout cela lui a fait mériter un parcours gouvernemental chez Raffarin et Fillon, avant d’achever de se déshonorer dans une suite d’émissions de télévision minables. [...]

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Enquête : AP-HP et Martin Hirsch, quand la lutte sanitaire se transforme en combat politique

Ce mercredi, Emmanuel Macron a décidé d’étendre les « mesures de freinage de l’épidémie » à la France entière, annonce qui en creux signe son refus du sanitarisme strict – huit semaines de confinement dur – tel que prôné par de nombreux médecins de l’AP-HP ces dernières semaines.

Samedi 27 mars, 41 directeurs-médicaux de crise de l’AP-HP signaient une tribune au ton apocalyptique dans le Journal du dimanche. Ils expliquaient notamment qu’ils devraient « faire un tri des patients afin de sauver le plus de vies possibles », avant d’oser une comparaison pour le moins maladroite avec les attentats. Au même moment, dans Le Monde, neuf autres médecins de l’AP-HP affirmaient qu’« en imposant aux soignants de décider quel patient doit vivre, le gouvernement se déresponsabilise de façon hypocrite ». Deux tribunes parfaitement coordonnées qui s’inscrivaient à la suite de très nombreuses communications du président de l’AP-HP Martin Hirsch, de Bruno Rioux, de Rémi Salomon (auteur du « papi et mamie mangent dans la cuisine et nous dans la salle à manger »), d’Enrique Casalino, de Karine Lacombe ou encore de Gilles Pialoux. Tous abondaient dans le sens d’un reconfinement général du pays, à coups de prises de parole et de projections alarmistes. Leur message était clair : en prenant à témoin l’opinion, ces membres de l’AP-HP déclaraient que le président Emmanuel Macron, s’il ne prenait aucune mesure supplémentaire, serait responsable de très nombreuses morts. Un avertissement aux allures de chantage, auquel le président n’a que partiellement cédé en accordant la fermeture des écoles.

L’AP-HP monopolise la parole, et sa proximité géographique avec les salles de rédactions en décuple encore le nombre et la portée. Sa spécialité : des frappes médiatiques multiples, simultanées et coordonnées sur les différents supports d’informations

Du reste, tous les médecins français ne partageaient pas cette direction. La Fédération hospitalière Française (FHF), association qui représente les établissements publics de santé, a regretté « cette tribune qui affole et n'est utile ni pour les soignants ni pour les patients ». De même, Patrick Pelloux, président de l’AMUF (association des médecins urgentistes de France) a condamné ces tribunes « alarmistes » dans Le Parisien : « On est sur un plateau haut, notre activité est constante avec une petite augmentation mais, en gros, on y arrive ». Une position partagée par son confrère Christophe Prudhomme, médecin au Samu de Seine-Saint-Denis et porte-parole de l’AMUF : « La situation est grave, mais elle n’est pas catastrophique ». [...]

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Que pasa con Pessi ?

Si vous fréquentez Twitter, vous n’avez pu passer à côté du phénomène qui inonde la toile depuis quelques jours. Très présents et ultra-réactifs, les Pessi sont une horde de trolls qui mènent des raids groupés et massifs de réponses sous des tweets de personnalités publiques afin d’en submerger le compte.

« Pessi » est à l’origine une contraction de Messi et de penalty, utilisée pour se moquer soit du trop grand nombre de pénaltys accordés au joueur de Barcelone, soit de sa proportion d’échecs aux 9 mètres – les sources ne sont pas tout à fait concordantes. Reconnaissables à leurs photos de profil arborant un montage représentant Lionel Messi en chauve, ils s’expriment dans une novlangue pour le moins atypique, faites d’argot sportif (« t’es à ton prime », « masterclass », « goatesque », « prime »), de verbe à l’impératif (« pleure, chiale, chouine, couine, aboie, miaule, boude ») et d’un drôle de mot d’ordre : « reste digne ». Leurs messages sont souvent absurdes sur la forme et sur le fond, et répondent par des paroles de rap ou des recettes de cuisine sans rapports avec le tweet initial. Entre membres de la communauté, ils se surnomment « akhi », qui signifie « mon frère » en arabe. « Les Pessi sont actuellement les maîtres de ce monde » précisait leur page Wikipédia, depuis supprimée.

Le mouvement Pessi est lui-même subdivisé en plusieurs groupes, qui se pensent chacun comme une équipe à part entière (« FC Gênant », « FC Hominisme », « Pessistants », « AS Chomagrie », « FC Penaldo », etc). « Chaque FC devait réaliser le plus gros raid pour être la meilleure équipe ». Les recettes de raids numériques sont assez simples : un rendez-vous avec une cible, une heure et une liste proposée de réponses à lui faire. De cette compétition de geeks-footeux est né un véritable phénomène qui, ces dernières semaines, a quitté le seul domaine du ballon rond pour s’intéresser à des questions éminemment politiques, et mener des raids contre des comptes de premier plan. [...]

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Enquête : Quand Médecins du Monde devient un parti politique

En 1978, 2 500 Vietnamiens fuient leur régime et s’entassent dans un cargo en mer de Chine. Cette formidable occasion de braquer les projecteurs mondiaux sur les faillites du communisme n’est pas perdu pour tout le monde. Une bande de toubibs emmenés par le très atlantiste Bernard Kouchner affrète un navire hôpital pour soigner les malheureux. Le concept de Médecins du Monde est né, mais l’organisation est portée sur les fonts baptismaux en 1980. Pour les conflits, elle a le choix. Trois guerres civiles ont lieu en Amérique du Sud, trois en Afrique et une au Liban. Deux conflits interétatiques plus au moins chauds persistent en Afrique. Et il y a les répressions en Argentine et au Chili. À cette liste les toubibs ont préféré les talib… Pardon. Je voulais dire les djihadi… Pardon. Je voulais dire les moudjahidin d’Afghanistan qui luttaient contre l’invasion soviétique. Le reste viendra après cette campagne afghane dont il est de notoriété publique qu’elle initia l’excellente relation qui existe entre l’humanitaire médical de l’Occident et ses services secrets.

Médecins du Monde vous dit qu’en Afrique, 47 000 femmes meurent des suites d’avortement à risque. C’est une urgence. Les millions de morts du sida, du paludisme, de la tuberculose, du diabète et de l’hypertension, on s’en fout. Il faut apprendre à ces femmes à coucher plus proprement, et à tuer beaucoup plus et beaucoup mieux leurs enfants à naître

Les décennies 80 et 90 ont vu un développement exponentiel de l’œuvre, dont il faut saluer les acteurs, partout dans le monde. En 2020, MDM est une organisation majeure qui dépense 100 millions par an et emploie 2 000 salariés dans une trentaine de pays, auxquels s’ajoutent 2 000 bénévoles, qui impactent tous ensemble la vie de près de 3 millions de gens. On n'est pas chez l’association des boulistes de Melun. L’organisation revendique un financement public de seulement 47,5%. Les dons comptent pour 48%. Oui mais, comme MDM ne manque pas de le signaler, les dons sont défiscalisés à 60%. Par contrecoup, la générosité publique ne s’élève en réalité qu’à 19,2% et les financements publics représentent 76,3%. Le paysage est un chouïa différent du rapport annuel. Et à quoi servait tout cet argent en 2020 ?

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Enquête : Pourquoi les médias français sont-ils une créature de la gauche

Le marché des médias représente en France près de 30 milliards d’euros, tout compris. Si vous enlevez les achats de matériel, et que vous regardez le marché de la production et de la distribution de contenu, le chiffre est plus proche de 25 milliards, dont l’État représente 24%. Notre administration dépense 6 milliards d’euros dans l’audiovisuel, l’équivalent de deux porte-avions par an. Pas étonnant que le groupe France Télévisions soit le plus gros producteur de programmes en France, mais aussi le plus gros employeur. Il n’existe aucun secteur économique où l’État soit à ce point présent, excepté l’éducation. Même dans l’industrie d’armement, la sphère publique n’est pas aussi puissante.

Lire aussi : Enquête : Quand les villes de gauche subventionnent les thèses progressistes pour 1,2 milliard d’euros

Prenez les écoles de journalisme. Sur les 20 membres du conseil d’administration du CFJ, le Centre de Formation des Journalistes, l’une des meilleures écoles du domaine, 25% travaillent pour des médias de l’État et 35% pour des médias privés largement subventionnés par l’État. Donc, 60% de la gouvernance du CFJ est issue du secteur public ou cofinancée par le public, et les autres administrateurs sont leurs fournisseurs. Cette proportion est identique ou supérieure dans les Écoles Supérieures de Journalisme (ESJ), sans parler des Sciences Po. Les journalistes grandissent dans un bain où le mode de pensée et les références émanent de la fonction publique, et où l’État garantit l’avenir. [...]

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Enquête : Quand les villes de gauche subventionnent les thèses progressistes pour 1,2 milliard d’euros

Prenez les grandes villes de plus de 100 000 habitants. Il n’y en a que quarante. Elles regroupent 7,8 millions d’habitants. L’Association des Maires de France vous apprendra gentiment qu’elles dépensent en moyenne 1 200 € par habitant pour leur fonctionnement, où l’on trouve les subventions. Vous savez, cet argent gratuit qui est offert aux associations amies. Les grandes villes leur consacrent en moyenne 13% de leur fonctionnement. Rapide comme vous l’êtes, vous avez sorti votre calculatrice. La somme totale que les grandes villes de gauche versent à des associations s’élève à plus de 693 millions d’euros. Tous les ans.

Si vous voulez des sous de la Mairie pour financer la reproduction d’une pièce de théâtre d’un club amateur, vous devrez vous engager à respecter la parité, l’insertion des migrants, la non-discrimination des personnes LGBT ou toute autre fadaise du moment

Mais elles ne sont pas seules. Il y a les 236 villes de plus de 30 000 habitants où vivent 11,4 millions de Français. La gauche détient 56 mairies de ce type, soit 23% de l’ensemble. L’Incorrect a refait les calculs en fonction de leur budget moyen de fonctionnement (1 400 € par tête) et de leur taux moyen de subvention (9% du fonctionnement). Et nous arrivons gentiment à 330 millions. Vous avez bien lu : les grandes et moyennes villes de gauche allongent chaque année ensemble un milliard d’euros aux associations. [...]

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Enquête : Affaire « Numéro 23 », y a-t-il un pilote au CSA ?

Cette décision de retrait, pour rappel, avait néanmoins été cassée un an plus tard, en 2016, par le Conseil d’État qui avait ainsi permis à Pascal Houzelot de réaliser un incroyable jackpot grâce à la vente de la société Diversité TV France, détentrice de la fréquence TNT de la chaîne « Numéro 23 » (aujourd’hui rebaptisée « RMC Story ») au groupe NextRadioTV (Groupe Altice), mais cela ne semblait apparemment pas suffisant pour Pascal Houzelot.

Cette vente de 78 millions d’euros avait en effet permis à Pascal Houzelot, fondateur de la société Diversité TV France, pour laquelle il n’avait initialement investi que 10.000 €, de faire fortune après seulement deux ans et demi d’activité de sa société.

Si aujourd’hui la promotion de la « diversité », objet initial pour lequel cette fréquence avait été initialement attribuée à la société Diversité TV France n’est plus qu’un lointain souvenir (RMC Story n’étant qu’un canal télévisuel supplémentaire de diffusion des programmes de la radio RMC) le silence du CSA, désormais présidé par Roch-Olivier Maistre, sur cette affaire reste toujours mystérieux au vu des derniers éléments dont dispose également le parquet financier où l’enquête, après le départ du juge Van Ruymbecke, a été reprise par Régis Sommerer.

Le CSA dispose en effet de nouveaux éléments qui n’avaient pas été soulevés en 2016 devant le Conseil d’État et la section du contentieux alors présidée par Bernard Stirn. Alors que ces nouveaux éléments pourraient permettre au CSA d’engager de nouvelles actions contre la société Diversité TV France, détentrice de l’autorisation d’émettre de la chaine nouvellement nommée « RMC Story » et désormais propriété du groupe Altice, il semblerait qu’à la Tour Mirabeau cette affaire soit rangée sous le tapis, l’institution étant toujours sous le coup du traumatisme causé par le pire revers judiciaire de la précédente présidence d’Olivier Schrameck. [...]

L’Incorrect

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