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Gare aux gorilles ! Cosmétiques pour homme
Quelle belle surprise ! Les médias français sont enthousiastes, ce 31 mars 2023 : enfin une femme à la tête de la CGT. Ancienne conseillère d’éducation, Sophie Binet remplace Philippe Martinez et son improbable moustache de camionneur. C’est le chant du cygne du syndicalisme à papa. La « lutte finale » façon Germinal est remisée au placard. Désormais, nul besoin de virilité dans la guerre des classes, partout les vertus féminines triomphent. [...]
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Les canifs sont-ils de droite ?
J’allais à une conférence à l’Unesco. Les cerbères scannèrent mon sac et décelèrent un couteau. Ils voulurent le voir. Je le leur montrai fièrement en expliquant: « C’est mon canif. Ça me sert pour le saucisson. Et aussi pour les sandwichs, vous avez remarqué que ceux qu’on achète en boulangerie nécessitent presque toujours qu’on étale mieux le beurre? Et pour la garniture – » [...]
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Partout, les saints : sainte Geneviève
Geneviève est une femme de l’ancien monde, et pas seulement au plan historique. Née vers 420, enfant unique d’un aristocrate gallo-romain et d’une fille de général, elle porte un nom qui signifie à peu de chose près « femme de bonne race ». Carton plein au bingo de la bête immonde. Aujourd’hui, elle serait certainement moquée, harcelée, et probablement poussée au suicide ou violée dans les chiottes, mais au Ve siècle, âge sombre pourtant, on semble avoir un peu de respect pour les grandeurs d’établissement, comme dit Pascal. D’ailleurs, Geneviève hérite de son père la charge de Conseiller de Paris, sans même avoir besoin de quotas.
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Rocroi : le soleil se lève
L’entrée dans le conflit de la France est plus que difficile. Dès 1636, le royaume de Louis XIII est envahi par sa frontière nord depuis les Pays-Bas espagnols. Les troupes adverses foncent sur Paris, ne sont arrêtées que sur la Somme. Dans les années qui suivent, le front se stabilise mais la capitale reste menacée. [...]
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Partout, les saints : sainte Rita
Margherita Lotti, dite Rita, est née en 1381 dans la bienheureuse région d’Ombrie, en Italie. On dit qu’un essaim d’abeilles blanches la nourrissait dans son berceau sans lui faire de mal. Ses parents sont doux et pieux : ils se consacrent à la paix et essaient de régler les problèmes autour d’eux, parmi lesquels (attention cliché) la traditionnelle vendetta. Rita voudrait bien consacrer sa vie à Jésus, mais quoique doux et pieux comme on l’a dit, ses parents lui ont arrangé un mariage avec un beau parti, le jeune Paul Mancini. Rita est plutôt compréhensive, elle lui donne donc des jumeaux et prie chaque jour pour sa conversion. Mancini, lui, est violent et querelleur : sans surprise, il meurt, probablement assassiné, en 1412. Évidemment, ses fils réclament vengeance. Rita, veuve courageuse et mère inquiète, dit au Seigneur qu’elle préférerait les voir rappelés à Lui que commettant une vengeance impie. Elle est exaucée : ses fils, emportés par la maladie dans les six mois, se convertissent sur leur lit de mort en demandant pardon à leur mère. [...]
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Odeur du temps : la parfumerie de la maison
Par quoi commencer ? Par soi pardi ! L’auteur de ces lignes, oh combien prometteuses, compta parmi les premières victimes du Covid en mars 2019. Remarquant qu’il n’avait désormais ni goût ni odorat, il prit conseil auprès de son médecin de famille. Ce dernier accoutré comme un sauveteur de Tchernobyl, lui confirma qu’il avait décroché le pompon: « C’est le Covid à 100 % ». Le choc émotionnel une fois encaissé, l’auteur de ces lignes vit l’avantage d’une telle infirmité. Les mauvaises odeurs de son local à poubelles avaient disparu.
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L’écharpe d’Olivier Dussopt
Il paraît que l’écharpe est l’ancêtre de la cravate. Les armées romaines portaient une espèce de chèche blanc par-dessus leur équipement, comme les chefs de patrouille un peu mythos dans les années 90. Le grand poète Horace trouvait que ça ne faisait pas très viril de montrer qu’on avait froid, et critiquait le port du focalium autour du cou, mais ça, c’était avant. Plus tard, dans Le Retournement (1979) de Vladimir Volkoff, le narrateur constate que c’est curieux, chez les gauchistes, ce besoin de s’emmitoufler. [...]
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L’éboueur est-il de droite ?
L’éboueur est celui qui éboue, ébouer signifie ramasser les boues, les boues sont un mélange dégoûtant de terre, d’eau et d’immondices – seules matières à ramasser, désormais, dans nos rues pavées, goudronnées, fléchées et apaisées. L’éboueur ne restaure pas les rues dans leur splendeur première, il évacue les poubelles et ramasse les encombrants. Son métier, aux yeux des petits garçons, est de moins en moins attrayant car ils sont finis les jours où les éboueurs, accrochés d’une main à l’arrière de leurs camions bruyants, apparaissaient comme des acrobates modestes, exécutant avec naturel des figures incroyables comme de bondir du camion en marche ou de laisser pendre une de leurs jambes dans le vide, avec une négligence étudiée. On ne voit plus non plus les débris jaillir des poubelles vidées dans un grand élan, avant que les formidables mâchoires ne les écrasent sous nos yeux ; passaient rapidement devant nous têtes de poisson et bouteilles de verre, restes de lentilles et boîtes de conserve, queues de poireaux et marcs de café ; et l’éclat argenté, parfois, d’un couvert. [...]
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L’Incorrect numéro 73

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