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Manifestations au Pakistan : le soulèvement anti-France

Appel au rapatriement provisoire

Dimanche dernier, des mouvements agressifs ont été orchestrés dans les rues à travers tout le pays, par le groupe Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP). Il s’agit d’une organisation islamiste radicale créée il y a une demi-douzaine d’années, et dont une des principales revendications n’est autre que la peine de mort en cas de blasphème. À plusieurs reprises, le parti qui entend faire respecter la charia par toutes les frontières a eu l’occasion de faire parler de lui, en délivrant plusieurs messages radicaux et autres appels à la haine. Il avait fortement œuvré pour la mise à mort d’Assia Bibi, mais également à celle du juge qui l’avait acquittée. Le mouvement avait tenté en 2018 de participer aux législatives pakistanaises.

En raison des menaces sérieuses qui pèsent sur les intérêts français au Pakistan, il est recommandé aux ressortissants français et aux entreprises françaises de quitter provisoirement le pays 

L’ambassade de France a dû inciter ce jeudi les expatriés Français à rejoindre l’hexagone, suite à ces manifestations violentes au sein des grandes villes du pays, notamment Lahore, Karachi, et Islambad la capitale. Voici les termes employés par la diplomatie française au Pakistan, dans un mail adressé personnellement aux résidents français : « En raison des menaces sérieuses qui pèsent sur les intérêts français au Pakistan, il est recommandé aux ressortissants français et aux entreprises françaises de quitter provisoirement le pays ».

Le gouvernement pakistanais à cheval

Ces manifestations qui ont soulevé des milliers de manifestants dans les rues pakistanaises, ont fait deux morts parmi les forces de l’ordre pakistanaises. Les militants TLP en déclarent trois autres dans leur camp, bien que cela n’ait pas été confirmé par la police. Le journal Atalayar annonce pas moins de 340 blessés dans la région du Punja.

Mais ces effusions brutales ne sont malheureusement pas le fruit d’un réveil soudain de la haine anti-France. Depuis plusieurs mois, les tensions se font largement sentir à l’égard des Français, qui semblent tantôt être réprimées, tantôt attisées par le gouvernement. Le week-end dernier, la police a énergiquement tenté de mettre fin à la colère qui se déchaînait dans les rues. Le ministre de l’Intérieur Sheikh Rashid a également exprimé son souhait d’en finir avec TLP en saisissant la cour suprême écrit Le Monde. Le Premier ministre aurait appuyé cette décision, afin de « protéger la population », et ce au titre de la loi contre le terrorisme.

Lire aussi : Pakistan et Turquie : Les réseaux de l’islamisme en France

Paradoxalement, une partie des dirigeants de la république islamique pakistanaise encourage le peuple à nourrir une hostilité grandissante à l’égard de la France. En témoigne ce tweet godwinien de la ministre des droits de l’Homme Shireen Mazari : « Macron fait aux musulmans ce que les nazis infligeaient aux Juifs », ajoutant ensuite : « les enfants musulmans devront avoir un numéro d’identification, comme les Juifs étaient forcés à porter l’étoile jaune sur leurs vêtements pour être identifiés ». Des propos émis en réaction à la prise de parole du président français, alors qu’il défendait la liberté d’expression lors d’un hommage à Samuel Patty. Le pays pakistanais s’était alors amassé devant l’ambassade Française, dénonçant Charlie Hebdo, tandis que le Premier ministre twittait, que Macron n’avait pas joué la carte de l’apaisement mais plutôt contribué à une « marginalisation supplémentaire qui conduise inévitablement à la radicalisation[...]».

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Pékin, nouvel argentier de l’Afrique

Le petit Ghana a les dents longues. L’héritier de l’Empire qui domina l’Afrique de l’ouest du IIIe au XIe siècle, patrie du leader indépendantiste Kwame N’Krumah et ancienne colonie britannique, affichait en 2019 une insolente croissance de 7,1 %. Si le pays tire parti de riches ressources naturelles (or, pétrole, minerais, pêche…), ses dirigeants favorisent aussi la diversification de l’économie et les secteurs de l’industrie et des services y sont notablement plus développés que chez ses voisins.

Ces efforts de développement et de modernisation jouissent aujourd’hui d’un soutien chinois de plus en plus marqué. En juillet 2018, le président Nana Akufo-Addo rendait ainsi publiques les négociations avec la République Populaire portant sur une ligne de crédit de deux milliards pour moderniser les infrastructures routières du pays, alors même que le président avait annoncé à plusieurs reprises souhaiter s’éloigner du Fonds monétaire international (FMI) et changer le modèle de développement du pays. [...]

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Uncle Tom : Liste noire

Depuis que la question raciale revient diviser les peuples, il y a, dans le brouhaha ambiant, des voix qu’on entend moins que les autres : celles des conservateurs noirs. Par chance, un documentaire américain leur offre une tribune. Son titre, Uncle Tom, reprend l’une des insultes dont sont aujourd’hui gratifiés les Noirs qui ne participent pas au grand procès de l’Occident. Uncle Tom, c’est celui qui a vendu son âme au diable blanc, qui se sent Américain avant d’être noir et réfute le discours victimaire, en un mot le collabo. L’injure, outre ses relents racistes, ne fait pas justice au personnage de La Case de l’Oncle Tom, le roman de l’abolitionniste Harriet Beecher Stowe, incroyable best-seller publié en 1852. Qu’importe, les anti-racistes de métier ne peuvent pas être à la fois les rois du slogan et les empereurs de la subtilité. 

1865, fin de la guerre de Sécession : le 13e amendement de la Constitution abolit l’esclavage. 1964, le Civil Rights Act met fin à la ségrégation aux USA. Que se passe-t-il dans l’intervalle de 100 ans qui sépare ces deux événements majeurs de l’histoire des Noirs américains ? Pourquoi occulte-t-on cette période, comme si l’on était passé directement des champs de coton à l’autobus de Rosa Park ? C’est que les progrès fulgurants de la population noire à une époque où sévissait la pire des ségrégations, desservent le discours actuel selon lequel le racisme est cause de tous les maux. [...]

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Judit Varga : « Ce n’est pas une faute d’être conservateur aujourd’hui »

Pour quelles raisons votre parti politique, le Fidesz, a-t-il décidé de quitter le PPE ?

C’est un problème de longue date et nous sommes finalement arrivés à cette conclusion. Le Fidesz est l'un des membres fondateurs de l’aile conservatrice du PPE, mais malheureusement nous considérons que le PPE a oublié ses principes. Les tensions entre le Fidesz et le PPE datent de quelques années, mais il y a surtout eu cette suspension individuelle des droits en mars 2019 qui a été votée contre nous.

Pour notre part, nous avons toujours affirmé que le problème n’était pas entre le Fidesz et le PPE, mais au sein même du PPE : ils ont commis l’erreur de courir pour devenir le plus libéral d’Europe. Engagés dans une stratégie électorale de court terme, ils ont modifié leur discours et se sont comportés comme des libéraux, renonçant à la défense de nos valeurs fondamentales que sont les racines judéo-chrétiennes, l’État-nation fort et la lutte contre l’immigration. Le PPE doit être beaucoup plus clair sur la direction qu'il propose aux Européens : le conflit entre le PPE et le Fidesz a mis en lumière ces gros problèmes, et la tension étant devenue trop forte, nous avons choisi de partir. Désormais, nous sommes libres et prêts à ouvrir une nouvelle ère en défendant ce que nous pensons être les valeurs fondamentales des conservateurs.

Les membres du PPE ont modifié leur discours et se sont comportés comme des libéraux, renonçant à la défense de nos valeurs fondamentales que sont les racines judéo-chrétiennes, l’État-nation fort et la lutte contre l’immigration

Un problème se pose cependant au PPE : s’il veut toujours suivre la stratégie de la gauche, il finira par perdre tous ses électeurs. C'est une erreur stratégique fondamentale. S’il ne soutient pas les peuples et n’aligne pas ses politiques sur les souhaits de ses électeurs, ils le quitteront tout simplement. Le PPE ne leur ayant pas donné de réponses, on voit comme il a décliné déjà en Espagne, en Italie ou en France. [...]

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Plaidoyer pour Orbán

Bête noire des progressistes européens, Viktor Orbán est aussi l’icône des partisans d’une démocratie illibérale, concept très bien étudié par Max-Erwann Gastineau dans Le Nouveau Procès de l’Est (Éd. du Cerf, 2019). Doctorant, Thibaud Gibelin nous livre ici les clefs du succès du chef du gouvernement hongrois qui, depuis la colline du château de Buda, proclame qu’il n’entend gouverner que pour le bien de la Hongrie, attentif à la destinée des familles qui composent cette nation singulière.

D’origine populaire et rurale, figure de l’opposition estudiantine au pouvoir soumis à la botte de Moscou dans les années 1980, ce calviniste nostalgique du soulèvement de 1956 s’est d’abord accompli en militant libéral avant de constater les limites de la dérégulation de l’économie. Il a alors endossé les habits d’un conservateur exigeant, se définissant comme démocrate-chrétien et jouant de son appartenance au Parti populaire européen, comme LR en France ou la CDU en Allemagne – dont il est parti il y a peu. Convaincu de l’essence du politique, « Viktor Orbán voit l’économie comme un outil au service d’une politique, celle de la puissance nationale ». Il multiplie les relations bilatérales, avec la Pologne, la Russie ou Israël (la Hongrie abrite la plus grande communauté juive d’Europe centrale). [...]

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Frédéric de Natal : « La mort du Prince Philip a causé une vive émotion au Royaume-Uni et au-delà »

Quelle est la réaction populaire suite au décès du Prince Philip, et le sentiment général des Britanniques par rapport à la monarchie ?

La mort du Prince Philip a causé une vive émotion au Royaume-Uni et au-delà. C’était une personnalité très connue. Il était d’abord l’époux de la reine d’Angleterre Élisabeth II, et tout à la fois son ombre et son ami. Il était un fervent sujet de sa majesté et a apporté de la modernité au sein de la monarchie britannique. Il a amené la monarchie dans les foyers des Anglais, et a permis de désacraliser quelque peu cette institution qui peut paraître guindée. L’émotion est donc générale. On se souvient beaucoup d’un prince qui a fait quelques bourdes. Mais au-delà de ça, les Anglais étaient très liés à un homme qui reflétait une certaine idée de l’Angleterre. Notamment une Angleterre qui a peut-être disparu ou qui est en voie de disparition, et à laquelle sont très attachés les Britanniques.

Qu’est-il prévu lorsqu’un membre de la famille royale décède ?

En l’occurrence, c’est particulier. D’habitude, il y a des funérailles nationales. Mais il s’agit cette fois du prince consort : ce n’est pas un chef d’État, et avec la pandémie du coronavirus, la cérémonie sera réduite à son minimum. Il n’y aura que trente personnes présentes à la chapelle Saint-Georges. Le protocole sera également très réduit. Nous savons aujourd’hui que le prince Harry – c’était la grande question – sera bien présent pour ses obsèques. Le cercueil arrivera certainement voilé des armoiries de la famille royale dans une voiture aménagée pour l’occasion. La cérémonie devrait commencer à 15h samedi prochain. [...]  

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2022 ou la restauration de l’empire ottoman par Erdogan ?

Invité au défilé de la victoire à Bakou le 10 décembre 2020, le président turc avertit à l'issue du conflit que la lutte contre l'Arménie n'est pas terminée : « Le fait que l'Azerbaïdjan ait sauvé ses terres de l'occupation ne signifie pas que la lutte est terminée. La lutte dans les sphères politiques et militaires va se poursuivre désormais sur de nombreux autres fronts ».

Ces fronts, quels sont-ils ? Dans le nord de l’Irak, la Turquie mène des opérations militaires contre le PKK kurde. Dans le nord de la Syrie, qu’elle cherche à occuper morceau par morceau depuis plusieurs années, elle a déployé des dizaines de milliers de soldats et véhicules lourds soutenant et couvrant des dizaines de milliers d’autres combattants mercenaires et djihadistes parmi les rebelles syriens.

En Libye, ancienne possession ottomane, elle a déployé ces mêmes mercenaires, installé des bases navales et aériennes et ravitaille en armes le gouvernement islamiste de Tripoli face au Maréchal Haftar. C’est d’ailleurs lors d’une mission de contrôle de livraisons d’armes interdites à destination de la Libye que la frégate française Courbet a été « illuminée » par une frégate turque, c’est-à-dire ciblée par les radars, dernière étape avant le tir.

Lire aussi : Pakistan et Turquie : Les réseaux de l’islamisme en France

En Méditerranée orientale, la menace d’un conflit naval entre la marine turque et les marines européennes se révèle possible. Alors que la Turquie avait déjà mené l’opération « Attila » en 1974, s’emparant du nord de Chypre par la force et l’occupant illégalement depuis cette date, elle n’a pas renoncé à son expansionnisme maritime, caractérisé par sa doctrine de « Patrie bleue ». En 2019, violant à nouveau la propriété des Chypriotes, elle envoie ses navires de forage dans les eaux territoriales de Chypre pour exploser les vastes réserves de gaz se trouvant dans les sous-sols marins. À l’été 2020, elle réitère l’opération mais en accompagnant cette fois ses équipes de forage avec sept frégates d’escorte. Les manœuvres militaires grecques et européennes qui se sont ensuivies ont démontré un niveau de tension inédit entre les flottes impliquées dans cette zone. Erdogan a demandé à ses amiraux de couler un navire grec, qui, lucides, l’en ont dissuadé. [...]

Espagne : Le rêve européen se dissipe

Particulièrement touchée par le confinement, l’Espagne a en effet subi une récession de 12 % l’an passé, une croissance du chômage de 16,2 % et des faillites en chaîne. Il s’agit donc d’une victoire pour notre voisin ibérique tant la perspective de telles subventions semblait d’abord éloignée. Notons cependant que la moitié de 140 milliards d’euros octroyés devra être remboursée. Par ailleurs, Pedro Sánchez a déjà dit adieu à une partie de ses annonces-phares en matière économique, comme la dérogation globale de la réforme du marché du travail que la droite de Mariano Rajoy avait adoptée en 2012. À Bruxelles, qui plus est, Sánchez n’a pas pu compter sur le soutien de l’ensemble de l’arc parlementaire espagnol. La droite espérait en effet que les pays « frugaux » parviendraient à imposer des conditions drastiques à Madrid. Elle se vengeait par la même occasion du refus des socialistes de soutenir le conservateur Luis de Guindos en 2018, au moment où il cherchait à devenir vice-président de la Banque centrale européenne.

L’influence concrète de l’Espagne au sein des institutions communautaires s’amenuise en réalité depuis une quinzaine d’années

L’élection de Guindos à la BCE précédait le choix du social-démocrate Josep Borrell comme haut représentant pour les Affaires étrangères de l’UE. Dans la foulée, plusieurs personnalités espagnoles étaient sélectionnées pour des postes-clé de l’architecture communautaire. En juillet dernier cependant, les lamentations ont repris car la troisième vice-présidente du gouvernement espagnol, Nadia Calviño, échouait à devenir présidente de l’Eurogroupe. Elle était pourtant soutenue par la France, l’Allemagne et l’Italie mais les « petits pays » firent bloc autour de l’Irlandais Paschal Donohoe. L’influence concrète de l’Espagne au sein des institutions communautaires s’amenuise en réalité depuis une quinzaine d’années.

L’Espagne reste à l’heure actuelle l’un des pays membres de l’UE où cette dernière jouit de la meilleure image. Pour autant, l’on ne saurait sous-estimer l’euroscepticisme qui monte outre-Pyrénées depuis la crise économique de 2008, et la popularité de l’Union atteint aujourd’hui des niveaux historiquement bas en Espagne. De surcroît, une idée générale se fait jour : l’Union européenne servirait surtout les intérêts des pays du nord, oubliant ceux du sud.

Lire aussi : Espagne : des officiers retraités au secours de la monarchie

Le cas du parti Vox est, dans ce cadre, particulièrement éclairant puisque la formation espagnole d’extrême droite enregistre ses meilleurs scores dans des zones appauvries, inquiètes et traversées par les grands débats qui fragilisent la construction européenne. L’on peut s’intéresser à ses très bons résultats dans la région de Murcie par exemple, seule communauté autonome où Vox est arrivé en tête lors des élections générales du 10 novembre 2019. Sur place, le parti a en effet obtenu 3 sièges de députés sur les 10 mis en jeu, soit 28 % des suffrages exprimés.

Peuplée de 1,5 million d’habitants, cette région située à l’extrémité sud-est du pays, en bordure de la Méditerranée, est ancrée à droite. Elle n’a ainsi pas connu un président régional de gauche depuis 1995. Son économie repose sur deux piliers : le tourisme et l’agriculture – à tel point que l’on en parle comme du « verger de l’Europe ». Peu industrialisée, la région de Murcie est touchée de plein fouet par l’accroissement du chômage à partir de 2008. En décembre dernier, l’on comptait 112 000 demandeurs d’emploi pour 605 000 actifs occupés, soit un taux de 15,4 % d’inactifs. Parmi les communes peuplées de 40 000 habitants ou plus, l’on notera la situation préoccupante d’Al- cantarilla (21,36 %) ou Carthagène (20,12 %)[...]

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