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Que l’Angleterre sauve l’Europe !
Ces dernières années, le filon de la cacophonie à Westminster a été grossièrement exploité par les fédéralistes européens et leurs porte-parole. Ce n’était qu’un avant-goût, disait-on, des dix plaies d’Égypte qui allaient s’abattre immanquablement sur l’Angleterre. Pour payer le prix de leur forfait démocratique, les Britanniques allaient vivre plusieurs années de vaches maigres et de disettes. Londres pourrait même manquer de papier-toilette ! On attend donc en ce début février l’exode des artistes et des banquiers, l’isolement diplomatique et militaire, l’implosion du Royaume avec une sécession écossaise, une guerre en Irlande et peut-être même l’indépendance de la City. Les caméras de BFMTV vont enfin pouvoir filmer les files d’attente à Calais et Dieppe. On attend également la pluie de sauterelles et de crapauds sur la Tamise, la famine, la peste et le choléra sur les Midlands, le raz de marée dans le Yorkshire et l’explosion nucléaire dans le Sussex, tandis que nous Français jouissons tous les jours des bienfaits et des menus plaisirs de l’Union Européenne. Oh wait! La suite réservée aux abonnés et à lire dans le nouveau numéro de L'Incorrect
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La Pologne à l’UE : « Si vous trouvez que nos juges manquent d’indépendance, on peut faire pire, comme en Allemagne »
Le conflit se poursuit en Pologne entre, d’un côté, les défenseurs de la démocratie parlementaire souveraine et, de l’autre côté, les partisans d’un gouvernement des juges soumis directement au droit européen. La bataille fait rage, encouragée par un jugement de la Cour de Justice de l’UE du 19 novembre dernier. La CJUE a stipulé dans son arrêt du 19 novembre que la Cour suprême polonaise (l’équivalent de la Cour de cassation en France) pouvait décider elle-même si sa Chambre disciplinaire, créée par les réformes du PiS, et le Conseil national de la magistrature lui aussi réformé par la majorité parlementaire du PiS, sont des organes légitimes de l’institution judiciaire à la lumière du droit européen. [...]
Défaite de la Ligue en Emilie-Romagne : la fin de la dynamique Salvini ?
C'est l'heure du premier coup d’arrêt électoral dans la campagne d’Italie que le général Salvini mène tambour battant depuis son entrée au gouvernement en tant que vice -président du Conseil et ministre de l’Intérieur en juin 2018. Lors des élections régionales ayant eu lieu ce dimanche 26 janvier en Emilie-Romagne, la candidate de la Ligue Lucia Borgonzoni s’est inclinée face à son adversaire Stefano Bonaccini, soutenu par toute la gauche. Le président sortant de la région, historiquement la plus à gauche d’Italie, est en tête avec près de 8 points d’avance, en affichant un score de 51,4 % contre 43,7 % pour sa concurrente. [...]
Esclandre avec Macron à Jérusalem : décryptage
La visite du chef de l’État à Jérusalem ce mercredi 22 janvier à l'occasion du 75e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz a été marqué par un coup de sang du président devant l'église saint Anne. Le locataire de l’Élysée s'en est pris verbalement aux agents de police israéliens qui gênaient son entrée dans l'église, qui est pourtant un territoire français. Cet événement rappelle fortement un incident similaire ayant eu lieu le 22 octobre 1996 lors d'une visite du président Chirac dans la ville sainte [...]
Les États-Unis forcent l’Europe à accuser l’Iran d’avoir violé l’accord sur le nucléaire, sous la menace de l’arme économique
Depuis le retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 (le Joint Comprehensive Plan of Action ou JCPOA) en mai 2018, un grand nombre d’évènements se sont enchaînés, qui ont contribué à affaiblir l’équilibre qui avait inspiré l’accord, entre la volonté des Occidentaux de garantir sur le long terme le caractère pacifique du programme nucléaire iranien, et la volonté iranienne de bénéficier, à travers la levée des sanctions économiques liées au nucléaire, d’une réouverture aux marchés mondiaux et aux investissements étrangers. Ainsi, la réimposition unilatérale des sanctions pré-JCPOA par les États-Unis en août 2018 d’une part, la réduction progressive par l’Iran – en réaction – de ses engagements de réduction de ses activités nucléaires civiles aux termes du JCPOA d’autre part, et enfin l’inefficacité en pratique du mécanisme mis en place par les Européens (INSTEX) pour maintenir les échanges commerciaux avec l’Iran en dépit des sanctions américaines – lesquelles prétendent, contrairement aux règles du droit international, s’appliquer extra-territorialement, notamment aux sociétés européennes – ont successivement miné les chances de maintenir le JCPOA. [...]
Megxit : la disneylisation de la famille d’Angleterre
Les appels du pied du Prince Harry en direction du patron de Walt Disney font vaciller les Windsor dans le nouveau monde en marche. A moins que cette histoire ne révèle au fond l'âme anglo-saxonne. Autant se l’avouer tout de suite, la fuite de Meghan Markle, les airs renfrognés de Harry et le devenir du petit Archie ne devraient pas provoquer autre chose que des sourires hilares pour les Français que nous sommes devant ce déballage de linge sale en public. D’autant que si nous avons tranché la tête de notre roi, il s’agissait d’une tête de Capétien. Une tête millénaire donc, une tête auguste, une tête qui avait au fond de la gueule ; issue d’une des plus vieilles familles d’Europe loin du côté boutiquier de la famille Windsor, amenée au XVIIe siècle finissant dans le fourgon de marchandises d’un parlement britannique qui, quelques années auparavant pour une question de taxes avait décapité à gros bouillons, Charles Ier Stuart. Il plane ainsi sur cette famille anglaise, dès son accession au trône, un fumet de vénalité. Une petite musique d’arrière-cuisine où l’on monnaye et l’on achète, en tout cas où l’on compte. Une musique qui servait d’ailleurs de menuet à la réunion de ce lundi 13 janvier. Combien le couple pouvait-il continuer à toucher de papa et mamie tout en conservant le droit de faire prospérer la marque « Sussex Royals » ? [...]
Espagne : le gouvernement contre la loi ?
Le nouveau gouvernement espagnol lâche la bride aux indépendantistes pour s'assurer une majorité au Parlement. Le mardi 7 janvier dernier, dans un climat très houleux et dans un contexte de forte division parlementaire (167 voix pour, 165 contre et 18 abstentions), Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) a été reconduit au poste de président du gouvernement espagnol grâce à une majorité relative. Il a ainsi pu mettre en place son gouvernement de coalition (le premier en Espagne depuis 1977) avec la gauche « radicale » d’Unidas Podemos, agissant au passage exactement dans le sens contraire de ce qu’il avait annoncé durant la campagne. En octobre et novembre 2019, il avait en effet expliqué que jamais il ne s’allierait avec les hommes de Pablo Iglesias et que jamais il ne ferait dépendre son futur exécutif des séparatistes catalans, ce qui est le cas aujourd’hui. Les électeurs sociaux-démocrates se sont peut-être sentis floués à l’arrivée mais Sánchez n’en est pas à son premier virage idéologique [...]

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