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Prague : le printemps des conservateurs
A l’été 2015, les pays d’Europe centrale faisaient bloc contre l’angélisme migratoire d’Angela Merkel. Et pourtant ces migrants ne faisaient que transiter. Le système social n’est pas aussi prodigue qu’en Europe de l’Ouest (l’équivalent du RSA en République tchèque est de 130 euros par mois) et les gouvernements n’ont pas les moyens de garder les migrants. Cette victoire partielle amène à se demander : les pays d’Europe centrale s’accordent-ils sur une vision conservatrice et une alternative au libéralisme mondialisé de l’Union européenne ? L’idée qu’il existe une racine commune à toutes les pensées de l’Europe centrale est évidemment contestable. L’opposition à la perte de la souveraineté nationale est forte et résonne avec le Brexit, mais elle manque d’unité parce que les mentalités sont différentes selon les anciens pays communistes. La Pologne puise son conservatisme dans sa population catholique, tandis que le président Victor Orban joue (…) A découvrir dans le dernier numéro de L’Incorrect et en ligne pour les abonnés
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Les Turcs, les Arabes et l’âme sunnite
Son nom est Jamal Khashoggi, ou devrais-je dire était? Son histoire inonde la toile, tout le monde en parle. Derrière la très probable tragédie nous découvrons les ambiguïtés de l'empire américain, la position renforcée d'Erdogan et l'archaïsme de la maison Al Saoud. Mais l'événement en soi cache une guerre implacable et périlleuse, un conflit entre les Turcs et les Arabes pour décider une bonne fois pour toutes qui est le leader du monde sunnite. En Amérique les détracteurs de Trump surfent la vague avec une joie immense, Robert Kagan écrivait récemment dans le Washington Post: "Cela [le meurtre hypothétique] symbolise l'abandon des États Unis comme une force restrictive contre les acteurs malins du monde." Il faudrait enseigner à Kagan que les États Unis ne furent jamais une force restrictive, bien au contraire, ils ont enfanté un nouveau monde avec leur interventionnisme libéral, pour le meilleur et pour le pire.
Le Meyer d’entre nous
Assistant parlementaire, patron d’ONG caritative et animateur d’émission, Charles de Meyer cumule les casquettes. Portrait d’un catholique engagé. est dans une brasserie, à deux pas de l’Assemblée Nationale, que je retrouve Charles de Meyer. Grand, athlétique, fumant cigarette sur cigarette, il raconte son parcours. Né en 1992 d’un père officier de gendarmerie et d’une mère au foyer, il grandit dans une famille « réactionnaire par tradition ». Élève au Prytanée militaire de La Flèche, il finit par en être exclu. Trop turbulent. Intégrant sans enthousiasme des classes prépas économiques dans un lycée parisien, il a tout de même l’occasion d’y confronter ses opinions naissantes (déjà de droite) avec certains profs de gauche : « Nous avions cependant des points de convergence sur la nécessaire critique du capitalisme ». Il passe quelques mois à Dauphine, et en profite pour se [...] Suite dans le dernier L'Incorrect et en ligne pour les abonnés.
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La CSU bavaroise se noie dans l’Europe allemande
Les événements de Chemnitz ont mis la Saxe sur le devant de la scène politique allemande. Mais la grande question depuis les élections fédérales de 2017, qui ont vu la percée du parti populiste Af D, est celle de ses progrès éventuels aux élections régionales en Bavière, le 14 octobre. Elles auront un impact décisif non seulement sur le gouvernement de ce Land, mais sur celui de l’Allemagne, et par ricochet sur les orientations futures de l’Europe. A découvrir dans le dernier numéro de L'Incorrect et en ligne pour les abonnés
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L’Europe cadette
L’Europe centrale a vécu séparée de l’Occident pendant un demi-siècle, derrière le Rideau de fer. Elle tire de cette histoire singulière de nombreux enseignements, estime Chantal Delsol. Vous connaissez bien les pays d’Europe centrale : comment êtes-vous venue à vous intéresser à cette région ? La révolte de Budapest en 56 a marqué ma famille. J’avais neuf ans. À partir de là, je n’ai jamais cessé de m’intéresser à ce qui se passait derrière ledit Rideau de fer. J’ai suivi les événements de Prague en 68 et ceux de Pologne plus tard. Je lisais absolument tous les livres des dissidents d’URSS et d’Europe centrale, dès qu’ils étaient disponibles en français. Mais je n’avais jamais pu me rendre dans ces pays, sauf un bref passage en Bulgarie en 1969. Ma situation familiale ne me permettait pas ce genre de voyage. La chute du Mur de Berlin en 89 a coïncidé avec le moment de ma vie où je commençais à pouvoir laisser les enfants, et avec le moment où je commençais à enseigner à l’université. À partir de 90, j’ai saisi toutes les occasions d’aller dans ces pays. La découverte était stupéfiante. C’était des pays [...] Suite à lire dans le dernier L'Incorrect et en ligne pour les abonnés.
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Le troisième siège de Vienne
Vienne est à l’image de nombreuses métropoles Occidentales, mondialisée et communautarisée. Dans certains quartiers, on ne parle plus allemand. Bienvenue dans la deuxième ville turque après Istanbul ! » L’accueil de Mahmoud, peintre en bâtiment et en recherche d’emploi dans la banlieue de Vienne, est chaleureux. « On se sent chez nous ici », dit-il dans un sourire. Il guide ses visiteurs à travers le marché de Viktor Adler Platz. Le fondateur du parti social-démocrate autrichien, qui a donné son nom à cette place, ne reconnaîtrait sans doute pas « Favoriten », cet ancien quartier ouvrier dont les électeurs portent désormais les candidats du FPÖ à de très bons scores. Autour de nous, les femmes en hidjab se faufilent avec leurs poussettes. Arrivé en 2001 à Vienne, Mahmoud a épousé Melahat, arrivée à l’âge (.....) Lisez la suite dans le dernier numéro de L'incorrect, disponible en kiosque et par abonnement !
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Orbán réinvente la démocratie chrétienne
La Hongrie n’est pas l’horrible dictature dont se repaissent les médias occidentaux. Nos reporters Hadrien Desuin et Benjamin de Diesbach sont allés enquêter sur place.   Le soleil de Budapest est radieux cette mi-Septembre. L’automne n’est pas encore là et pourtant Victor Orban est maussade. Il a du faire le déplacement jusqu’à Strasbourg pour répondre aux accusations d’une inconnue, députée hollandaise et écologiste, une certaine Judith Sargentini. En vain. Le vote de l’article 7 du traité de l’UE à la majorité des deux tiers du Parlement européen est un petit tournant dans l’histoire politique de l’Europe. Les députés autrichiens de l’ÖVP, parti du Chancelier Sebastian Kurz allié du Fidesz hongrois au PPE, ont brisé le fantasme d’une nouvelle coalition austro-hongroise qui unirait les conservateurs du Vieux continent. Les députés libéraux polonais se sont joints à la CDU-CSU et même certains députés tchèques du parti d’Andrej Babis. « En Europe, c’est Merkel qui décide de tout », déplore le Premier ministre hongrois. Il l’a si bien compris que la Chancelière et lui-même négociaient, il y a peu, l’implantation d’une nouvelle usine BMW en Hongrie. L’Europe centrale est l’arrière-boutique de (.....) Lisez la suite dans le dernier numéro de L'incorrect, disponible en kiosques et par abonnement !
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