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Californie ou l’échec cinglant du socio-libéralisme

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Publié le

26 juin 2020

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On juge un arbre à ses fruits : la Californie est devenue une déchetterie. Un destin que la France pourrait partager si elle ne renonce pas au socio-libéralisme, voie dans laquelle les gouvernements successifs nous enfoncent depuis plusieurs décennies.
Californie

Ah, la Californie. Sublime État à la pointe de l’Amérique libérale, avant-gardiste en matière de progressisme, d’environnement et de droits de l’homme. En Californie, tout un chacun peut bénéficier d’une douceur de vivre, profitant du dynamisme des villes, d’un kaléidoscope de paysages, de plages idylliques… Mais ça, c’était avant.

La Californie, c’est aujourd’hui l’État américain qui concentre les pires travers auxquels aboutit le socio-libéralisme : taux d’imposition le plus élevé des États-Unis, population de sans-abris la plus dense au niveau national, scores d’un système éducatif parmi les plus faibles, niveau de criminalité hors contrôle, sur-règlementation étouffant les PME et explosion du prix de l’immobilier. Il est loin le rêve californien. Désormais, la Californie, on la fuit.

Le progressisme, un cauchemar économique au quotidien

Loin du confort des palaces des prophètes hollywoodiens du progressisme, un habitant sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté, niveau le plus élevé à l’échelle du pays. Ironiquement, bien que la gauche ne cesse d’évoquer les inégalités économiques, sa politique en a fait le quatrième État où les inégalités de revenus sont les plus élevées et le deuxième où ces inégalités s’accroissent le plus rapidement, selon les données du Census Bureau Supplemental Poverty Measure.

En conséquence, un habitant sur trois de l’État américain le plus peuplé (près de 40 millions d’habitants) dépend d’aide sociales dont le financement équivaut à celui de plus de quinze États américains combinés.

En conséquence, un habitant sur trois de l’État américain le plus peuplé (près de 40 millions d’habitants) dépend d’aide sociales dont le financement équivaut à celui de plus de quinze États américains combinés. Les impôts suivent. Dans tous les domaines, le coût de la vie est monstrueux. La classe moyenne étouffe. Impossible d’assumer le coût médian du loyer à Los Angeles à moins de gagner 48 dollars… par heure. Le coût de l’essence, de l’énergie, des transports… tout est plus cher. En raison des règlementations successives de cet État pour l’environnement, le coût de l’énergie est devenu exorbitant : 50% plus élevé que la moyenne nationale. Ainsi, en raison de leur faible revenu, plus d’un million de californiens se retrouvent dans une situation de « pauvreté énergétique ».

Le progressisme, un cauchemar sécuritaire et sanitaire

Bien que représentant 12% de la population américaine, la Californie héberge 49% de la population des sans-abris du pays avec une augmentation de 75% depuis 2012 à Los Angeles. Une forte proportion de ces sans-abris sont addicts à la drogue et commettent des actes délictueux et criminels. D’après les statistiques du FBI, les meurtres ont augmenté de 56% en seulement un an, grimpant jusqu’à 900% dans certaines aires géographiques. La criminalité est hors contrôle au point que des habitants rapportent avoir maintenant peur de sortir de leur domicile.

Lire aussi : Le cas Georges Floyd : drame, drogue, deep state

En période de coronavirus, en plus d’avoir procédé à la libération prématurée de 3 500 détenus, la Californie a adopté une mesure « zero bail policy », permettant à un délinquant d’être systématiquement relâché sans caution, si bien qu’en à peine douze heures, les mêmes malfaiteurs sont parfois arrêtés trois fois de suite. Par ailleurs, le sans-abrisme a littéralement transformé les grandes villes californiennes en toilettes publiques. En effet, ces dernières font face à une « crise du caca », peu d’endroits de l’espace public échappant à la défécation. Et le gouvernement californien refuse d’appliquer des amendes en vue d’y mettre un terme.

D’autres problèmes sanitaires inquiètent plus encore. En premier lieu, la prolifération des seringues pour l’injection de drogue. Gare aux promenades pieds nus sur les plages de sable. Il faut saluer la décision des autorités sanitaires qui mettent des centaines de milliers de seringues gratuitement à disposition des drogués pour éviter qu’ils ne contractent le VIH ou d’autres maladies.

En deuxième lieu, des maladies datant du Moyen-Âge comme le typhus ou la peste bubonique refont surface, conséquence de l’omniprésence des détritus et des rats.

En deuxième lieu, des maladies datant du Moyen-Âge comme le typhus ou la peste bubonique refont surface, conséquence de l’omniprésence des détritus et des rats. Des écoles ont dû fermer les aires extérieures de jeux en vue d’éviter que les enfants ne soient contaminés. Pour enrayer l’épidémie, l’agence de protection environnementale de Californie a fait usage de mort au rat, déclenchant les hurlements des écologistes. En effet, ces pesticides nuiraient aux espèces qui se nourrissent de rats. Donc les démocrates l’ont interdit. Logique. Sur la chaine NBC, un passant relatait : « je viens d’un pays du tiers-monde et c’est pourtant moins pire qu’ici ».

Le progressisme, un cauchemar démocratique et normatif

Nombre de californiens sont inquiets car la gauche semble plus se soucier de se maintenir au pouvoir que de lutter contre la saleté et la pauvreté. Gare à ceux qui critiquent. L’endoctrinement commence dès l’école avec des affiches de figures démocrates comme Alexandria Ocasio-Cortez sur les murs des salles de classe, des cours sur le racisme d’État ou la théorie du genre.

De plus, les démocrates invitent les millions d’immigrés illégaux à voter aux élections, aucune pièce d’identité n’étant requise pour s’inscrire sur les listes électorales. Pour les séduire, un projet de loi dont le coût estimé à 3,4 milliards de dollars permettra aux clandestins de bénéficier d’une couverture de santé, une prise en charge qu’attendent encore d’anciens combattants partis en guerre pour leur patrie.

Lire aussi :Philippe Herlin : « Le gouvernement est le principal responsable de la mise à l’arrêt du pays »

La Californie n’hésite pas à revendiquer son statut de cinquième économie du monde. En réalité, outre les disparités et calamités évoquées, de nombreuses PME font le choix d’émigrer massivement au Texas tant la bureaucratie normative, à l’instar de celle de l’Union Européenne, est devenue anti-économique pour ces entreprises, pourtant, à côté des géants technologiques, au cœur du moteur économique. 98% des entreprises comptent moins de 100 employés. Pour un petit commerce, se conformer aux règlementations californiennes coûte environ 135 000 dollars chaque année, ce qui entraine la perte de plus de 3,8 millions d’emplois, soit l’équivalent d’un habitant sur dix.

Le conservatisme, cauchemar du progressisme

Le modèle d’échec californien contraste nettement avec le modèle de réussite du Texas, une résultante directe des choix politiques conservateurs de cet État depuis une quarantaine d’années. De fait, les californiens s’y réfugient en masse. L’État texan mise sur un gouvernement essentiellement limité à ses tâches régaliennes, la liberté d’entreprendre, la responsabilité individuelle et un faible taux d’imposition. Le sénateur Ted Cruz explique : « Tout l’esprit du Texas tourne autour de la liberté. Tout un chacun peut commencer sans rien et, avec du travail, réussir ». Sa croissance économique domine le pays, son taux d’emploi est le meilleur et les salaires montent.

En Californie, les impôts sur le revenu et sur les sociétés sont respectivement de 13.3% et 8.84% quand ils sont de 0% et de 1% au Texas.

En Californie, les impôts sur le revenu et sur les sociétés sont respectivement de 13.3% et 8.84% quand ils sont de 0% et de 1% au Texas. À Dallas, le prix du loyer est trois fois moins élevé qu’à San Francisco et le prix du gaz deux fois moins chers. Les nouveaux résidents du Texas rapportent allègrement leur ébahissement devant leur nouveau pouvoir d’achat. « Quand vous êtes riches, vous n’avez que faire de tout ça. Mais qu’en est-il pour un instituteur ? », interroge Ted Cruz. Le Texas, c’est la nouvelle Californie.

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