
POLITIQUE


C’était il y a presque 5 ans. Le 19 juillet 2017, le général Pierre de Villiers, alors chef d’État-major des armées annonce sa démission dans un communiqué. Il quitte ses fonctions dans un contexte de tensions sans précédent avec le Président de la République. A l’époque, Emmanuel Macron ne semblait pas tenir parole sur la sensible question des finances des armées. Applaudis à l’unanimité par les civils et les militaires du ministère des Armées lorsqu’il quitte, le jour même, le Pentagone à la française : Balard, Pierre de Villiers aura réussi à remettre la question des armées au centre des préoccupations politiques.
Aujourd’hui, si la démission de l’émérite général semble appartenir au passé, le budget des armées, lui, n’a jamais été autant d’actualité. Le 4 avril dernier, le Gouvernement a présenté, dans une procédure accélérée, son projet de loi pour « transformer » les armées entre 2024 et 2030. Une sortie de chéquier qui coûte tout de même 413 milliards d’euros.…





Tignasse peroxydée, visage balafré par une paire de lunettes noires oversized, collagène comprimé dans un veste cintrée The Kooples, Laure Adler, 72 ans, présente tous les signes vestimentaires de la vieille qui refuse de vieillir. Quelque part entre Brigitte Trogneux, pour l’étalage de fric, et Iggy Pop, pour le côté iguane desséché. N’écoutant que son courage, elle n’hésite pas à se mettre en scène dans un documentaire délirant et bouffi d’autocélébration, diffusé en seconde partie de soirée sur France 2 : La Révolte des Vieux. Une célébration non-stop de cette génération de vieux (les fatals boomers) qui refuse, justement, de se laisser étiqueter comme telle. Nous voilà au cœur du mal post- soixante-huitard, pendant plus d’une heure. Chaque génération a les vieux qu’elle mérite, vous me direz. Nos vieux à nous, en tout cas ceux que choisit de nous montrer Laure Adler, sont de vieilles toupies citadines et pleines aux as, si possible macronistes, en-marchistes, philippistes – en tout cas s’agitant comme des pantins dans ce vortex de néant centriste que le socialisme mitterrandien a laissé au cœur de la France, balafre à jamais béante.…

L’Incorrect
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