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Le Fonds Marianne : Marlène Schiappa a encore chaud aux fesses

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Publié le

2 juin 2023

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Ce mercredi 31 mai, une commission d’enquête a été lancée au Sénat à propos de l’utilisation faite par les associations de l’argent distribué via le Fonds Marianne.

En 2021, Marlène Schiappa, alors ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, crée le Fonds Marianne à la suite de la décapitation de Samuel Paty. Son but est de lutter contre le séparatisme et la radicalisation en ligne, en finançant des associations. Mais voilà qu’il y a un hic : ces fonds ont été largement détournés, et ce par plusieurs associations, selon les révélations de Marianne et de France 2. Certains députés parlent déjà de scandale d’État.

Mais où est donc passé le bien commun ? Cette vaste fumisterie a tout de même coûté 2 millions d’euros au contribuable. Sur 17 associations qui ont bénéficié du Fonds Marianne, quatre ont largement été subventionnées. Parmi elles, deux sont particulièrement visées : l’Union des sociétés d’éducation physique et de préparation militaire (USEPPM) et Reconstruire le commun.

Marlène Schiappa est accusée de favoritisme, accusation qu’elle réfute évidemment

L’USEPPM a reçu un versement de 355 000 euros. Avec cette somme, elle a ouvert un compte Instagram qui cumule 154 abonnés, ainsi qu’une chaîne YouTube où les vidéos ne dépassent pas les 50 vues. De vrais influenceurs. Comment se fait-il qu’avec une somme pareille les vidéos et autres contenus n’aient pas plus attiré l’attention ? Peut-être parce que les fonds ont été détournés par le président de cette association, toujours selon France 2 et Marianne. Le 31 mai, ledit président, Mohamed Sifaoui, s’est défendu via un communiqué sur Twitter à propos de sa candidature pour obtenir des fonds : « Je n’ai pas pris cette initiative spontanément. J’y étais encouragé par des représentants des pouvoirs publics, notamment par des membres du cabinet de Marlène Schiappa et par elle-même. J’y avais été reçu plusieurs fois dès la fin du mois de mars 2021. »

L’association Reconstruire le commun a quant à elle reçu 330 000 euros alors qu’elle venait d’être créée et n’avait aucune activité connue. Cette association est accusée d’avoir financé et publié des vidéos au contenu politique durant l’élection présidentielle. Ces vidéos avaient pour but de décrédibiliser et déstabiliser l’opposition. Le 31 mai, une commission d’enquête a été ouverte au Sénat pour examiner l’utilisation de subventions accordées par le Fonds Marianne. La préoccupation première de l’État n’est apparemment pas de vérifier l’usage qui est fait de l’argent des Français. En effet, aucun contrôle sur l’utilisation des fonds par les associations n’aurait été effectué. Par ailleurs Marlène Schiappa est accusée de favoritisme, accusation qu’elle réfute évidemment.

Lire aussi : Un président à la rue, la Ve en péril

En termes de scandale, Marlène Schiappa n’est pas une novice. D’abord ses livres érotiques, puis son arrivée remarquée sur les réseaux sociaux, ensuite la couverture de Playboy, et enfin le Fonds Marianne. En témoigne la prose de notre chère Marlène dans son ouvrage publié en 2014 qui a fait date dans le petit monde de la littérature à frissons, Sexe, mensonge et banlieues chaudes, signé sous le nom de Marie Minelli : « Mes cheveux se collent sur mon front et j’ose glisser un petit index à l’intersection de ses fesses. Encouragée par ses gémissements, je l’enfonce plus loin. » Ou encore, dans un registre plus odorifère : « L’odeur de ses aisselles m’excite au plus haut point, je lève la tête et me mets à lécher les poils sous ses bras, je mordille ses muscles, je caresse ses pectoraux ». En témoigne aussi sa maîtrise de l’art de la gêne lors de ses nombreuses apparitions médiatiques, comme le montre la pléthore de compilations YouTube recensant les interventions embarrassantes de la secrétaire d’État. Peut être pensait-elle, en posant pour Playboy, que les Français seraient conquis. Malheureusement cette opération séduction n’a pas fonctionné. En effet, les poses faussement sexy, ses tenues de mauvais goût ou son air gêné n’ont pas conquis le cœur de ses compatriotes qui attendent impatiemment, pour rire encore un peu, sa prochaine masterclass.

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