Pourquoi le gouvernement choisit-il de faire examiner le projet de loi sur la PMA en ce moment, alors que d’autres priorités semblent s’imposer ?
Il y surtout un manque de courage, et j’ai même utilisé hier soir en commission le terme de lâcheté, de la part du gouvernement. Il y a un caprice de 1 % des Français qui demandent l’extension de la PMA, un sondage Ifop pour le collectif Marchons Enfants a montré que ce sujet n’était la priorité que de cette proportion de la population, très loin derrière l’emploi, la santé et le climat. Ce 1 % est sûrement très influent dans les arcanes du pouvoir, et sûrement surreprésenté au gouvernement et dans les cabinets ministériels. Le gouvernement a donc eu la faiblesse d’accélérer le calendrier.
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Malgré les nombreuses déclarations du président sur le monde d’après, aussi bien suite à la crise des gilets jaunes que du coronavirus, pensez-vous que rien n’a changé, dans le sens où le pouvoir est plus tourné vers les préoccupations des minorités visibles que vers celles du peuple français majoritaire ?…