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Europe 1 : Patrick Cohen à la rescousse
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L’Église catholique et les lois de bioéthique

Dans la déclaration du conseil permanent de la conférence des évêques de France du 9 juin à propos du projet de loi révisant les lois de bioéthique, il est fait mention de l’embryon comme « ce qui devrait devenir un être humain à part entière ». Ce terme est ambigu.

L’enseignement de l’Église est clair. L’instruction Donum Vitae du 22 février 1987 dit : « L’être humain doit être respecté et traité comme une personne dès sa conception, et donc dès ce moment on doit lui reconnaître les droits de la personne, parmi lesquels en premier lieu le droit inviolable de tout être humain innocent à la vie ». L’enseignement de l’Église est confirmé par la science. D’autre part, Dieu insuffle l’âme à l’enfant dès sa conception. La déclaration indique « le socle de la ‘bioéthique à la française’ dont notre pays était si fier est définitivement gommé : la dignité propre à tout être humain, petit et grand n’est plus le point focal ». Un catholique ne peut être fier de ce « socle » qui est contraire à ce que dit l’Église.

Lire aussi : L’avortement en chiffres

La première loi de bioéthique est la loi n°94-654 du 29 juillet 1994 relative au don et à l’utilisation des éléments et produits du corps humain, à l’assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal. L’embryon a été exclu du respect dû à tout être humain. La primauté est donnée à la « demande parentale ». Si celle-ci n’est pas maintenue, l’embryon peut être détruit. La conservation des embryons a été autorisée, conduisant à la constitution d’un véritable stock d’embryons surnuméraires en raison de l’abandon par de nombreux couples de leur projet parental. D’autre part, les méthodes de fécondation in vitro peuvent conduire à la persistance d’embryons surnuméraires qui sont détruits.

La loi n°2004-800 du 6 août 2004 relative à la bioéthique a permis la recherche sur les embryons conçus in vitro dans le cadre d’une assistance médicale à la procréation qui ne font plus l’objet d’un projet parental. La loi du 7 juillet 2011, issue de la clause de révision inscrite dans la loi de 2004 assouplit le régime relatif à la recherche sur l’embryon. L’interdiction était toujours le principe avec quelques exceptions strictes. La loi du 6 août 2013 modifie la loi. Désormais la pratique est autorisée et encadrée, permettant de libéraliser les projets de recherche. Celles-ci pourront être faites à partir d’embryons surnuméraires conçus dans le cadre d’une PMA et ne faisant pas l’objet d’un projet parental. [...]

La terre, la roche, le vin : à la découverte des vignerons du Libournais

Il y a cinquante millions d’années dans le bassin d’Aquitaine, éléphants, panthères et rhinocéros déambulaient parmi leurs congénères. Le climat était tropical, la végétation luxuriante. Un vaste marécage issu des va-et-vient de la mer recouvrait la région. Alors au fond des lacs, de très fins calcaires se compactèrent, et sont recouverts par de fines couches d’argiles : ces alternances d’argile et de calcaire sont appelées « molasses ». À la fin de l’Oligocène, il y a 35 millions d’années, les molasses sont recouvertes par la mer, et les sédiments marins créent le grand plateau de calcaire du Libournais. Progressivement, les fleuves qui prennent leur source dans le massif central (la Dordogne, l’Isle) entaillent le plateau calcaire. Sur les versants des coteaux, l’érosion ramène à la surface les « molasses ». Il y a 2 millions d’années, les fleuves arrachent au Massif central des galets et des sables. 

Cette géologie complexe donne au Libour- nais une grande variété de terroirs: calcaire, argilo-calcaire, sablo-argileux.

Cette géologie complexe donne au Libour- nais une grande variété de terroirs: calcaire, argilo-calcaire, sablo-argileux. Au centre de la région, le plateau calcaire de Saint-Émilion culmine à 90 mètres. À l’ouest sur les versants du plateau se situent Fronsac et son terroir ar- gilo-calcaire. Au nord-ouest l’appellation Po- merol où l’on trouve un sol sablo-argileux. 

Les sols en calcaire ou en argile sont des sols pauvres qui conviennent parfaite- ment à la culture de la vigne, qui est une liane ayant tendance à pousser à l’infini, en négligeant ses fruits. Pour obtenir des beaux fruits, il faut la placer sur des sols pauvres qui ne lui offriront pas de grandes réserves d’eau. [...]

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Le Printemps républicain, la vraie tenaille

La république est leur crédo, la laïcité leur bouclier. Face à l’islamisation offensive et belliqueuse, les Laurent Bouvet, Amine El-Khatmi et autres Gilles Clavreul ne ménagent pas leur peine dans un combat légitime. Attention toutefois à ne pas les confondre avec des militants d’extrême droite camouflant une islamophobie galopante derrière les oripeaux de la laïcité. Pour eux, la menace identitaire et la menace islamiste agissent de concert comme une tenaille. Né en 2016 d’une tribune parue dans Marianne et Causeur, le « Printemps républicain » est un groupuscule qui entend lutter contre « l’extrême droite comme l’islamisme politique », et défendre une laïcité « remise en cause de toutes parts, manipulée à des fins politiques par certains, attaquée à des fins religieuses par d’autres, ignorée de beaucoup par indifférence ».

On l’aura compris, le Printemps républicain, s’il a été lancé pour contrer l’islamisme et surtout garder la gauche dans le giron républicain et la prémunir de toute incursion islamogauchiste, est surtout une machine à broyer le religieux, à l’exclure du champ public, à le rendre inopérant. En bref, le Printemps républicain ne se contente pas d’exiger la neutralité de l’espace public, il veut neutraliser les cultes. Dernièrement, le préfet en disponibilité Gilles Clavreul (dont les liens avec les Émirats arabes unis demeurent par ailleurs obscurs), a attaqué la ministre Élisabeth Moreno qui relevait dans un tweet que la fête musulmane de « l’Aïd » tombait le même jour que l’Ascension et en profitait pour envoyer un message amical aux croyants des deux religions : pour notre républicaniste, « la fraternité est une valeur républicaine qui se suffit à elle-même et n’a besoin d’aucune croyance religieuse. Elle rassemble tous les citoyens, et pas seulement les croyants ».

Lire aussi : Jean-François Chemain : « la République se refuse à voir sa nature profondément religieuse »

Il y a chez les membres du Printemps républicain une foi du charbonnier, touchante par sa dimension enfantine. Cette foi en la République et envers Marianne, cette certitude qu’on peut lutter idéologiquement contre l’islamisme en étant républicain, universel et progressiste, interpelle. Elle interpelle car elle est d’une stérilité désolante. Tandis que la théocratie islamiste devrait nous pousser à réinterroger la place de la transcendance et de notre héritage chrétien, les militants du PR se crispent, s’arc-boutent sur un modèle des plus périmés. La laïcité, rien que la laïcité, disent-ils. Comme s’il s’agissait de rejouer le match de 1905. Comme si dans cette bataille, se jouait une confrontation entre la République et les cultes, comme s’il fallait qu’elle réaffirme sa supériorité vis-à-vis de toute autre religion. Ainsi, la limite du raisonnement du Printemps républicain saille à la moindre difficulté : on veut pallier aux carences avec toujours plus de défaillances.

En amputant la France de son histoire et de son héritage chrétien, les laïcards du Printemps républicain se privent de l’arme la plus efficace contre l’obscurantisme : la transmission d’un héritage. Pour cette gauche républicaine, aucun créneau politique n’existe en réalité, synonyme d’un discours qui ne fait plus écho. Pour ce détachement politique des derniers hussards noirs, poursuivre une carrière à gauche signifiera de se prosterner devant les courants décoloniaux perméables à l’islamisme politique. « On ne croit plus au clivage droite-gauche. Le clivage est désormais entre les républicains et les identitaires », affirmait en 2019 Amine El-Khatmi qui réussit l’exploit de proclamer un clivage périmé pour en inventer un nouveau tout aussi faisandé. (...)                  

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Loft Story : 20 ans de téléréalité

Un mur d’yeux jaunes inquisiteurs apparaît sur l’écran de télévision, rythmé par un petit jingle rappelant la mode house music de l’époque, puis la voix of chargée de testostérone démarre : « Onze célibataires coupés du monde, dans un lof de 225 mètres carrés, filmés 24 h/24 par 26 caméras et 50 micros. Au bout de soixante-dix jours, il n’en restera plus que deux. Qui sera le couple idéal ? C’est vous qui décidez ». Le jeune Benjamin Castaldi, engagé par M6 et Endemol, avait-il conscience qu’il faisait à ce moment précis définitivement basculer la France dans la société de la surveillance généralisée et du spectacle ?

La première de « Loft Story » fut un évènement historique de grande ampleur, un point de rupture civilisationnel. Savamment pensé, le casting de cette toute première saison se voulait représentatif de l’ensemble de la jeunesse française de l’époque, surfant sur la mode black-blanc-beur comme sur les éternelles luttes de classes. Les classes moyennes, qui étaient en ce temps les plus nombreuses, et pour cause, étaient bien représentées avec la Tarbaise Delphine Castex, le lisse Christophe, sa future épouse Julie, ou encore le sympathique Fabrice Béguin qui arborait une petite barbe très en vogue chez les animateurs de centres-aérés des années 1990.

Lire aussi : Quand Sciences Po vomit les blancs 

Deux pseudos « bourgeois aristos » avaient été castés pour apporter une touche sophistiquée et exacerber les tensions; Jean-Édouard Lipa, fils de famille beau gosse et rebelle, Laure de Latre, dont le nom prestigieux ne faisait pas mystère des origines sociales, et l’« intello », sosie du Tanguy d’Étienne Chatilliez, Philippe Bichot. Ce dernier travaille depuis dans le domaine des énergies renouvelables en Allemagne, brrr. La « diversité » issue de l’immigration pouvait compter sur de dignes représentantes avec Akima Bendacha et Kenza Braiga, deux « nanas » atachiantes avant l’heure. [...]

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Sélectron : le pire dérapage raciste de Nicolas Sarkozy

1 – « Je ne sais plus, on a le droit de dire singe ? Parce qu’on n’a plus le droit de dire... […] On n’a peut-être plus le droit de dire singe, sans insulter personne… »

https://www.youtube.com/watch?v=aT5FJuGoQ8E&ab_channel=DavidCh

Séquence d’anthologie comme seule la petite lucarne sait nous en offrir, dans son océan de bêtises, mais séquence passée trop inaperçue à notre goût – d’où ce sélectron. Invité chez Quotidien pour faire la promotion de son dernier ouvrage Le Temps des Tempêtes, le président Nicolas Sarkozy a méchamment, violemment, honteusement dérapé.

« Cette volonté des élites, qui se pincent le nez, qui sont comme les singes, qui n’écoutent personne… » Jusque-là, tout fonctionne à peu près normalement : Sarkozy prend un sujet par le petit bout de la lorgnette, et mobilise les singes de la sagesse. Exemple certes impertinent puisque ces singes proposent d’atteindre le bien en ne disant pas, en ne voyant pas et en n’entendant pas le mal, soit l’inverse de ce qu’il voulait dire, à savoir que les technocrates font le mal en n’écoutant pas les justes critiques. Mais ne lui en demandons pas trop, et avançons.

Lire aussi : Sélectron : florilège des thèses intersectionnelles

« Je ne sais plus, on a le droit de dire singe ? Parce qu’on n’a plus le droit de dire… On dit quoi : les dix petits soldats, maintenant c’est ça ? Elle progresse la société… ». Fatale association d’idées : en disant singe, Sarkozy a spontanément pensé nègre, et s’il a tout juste pu empêcher ses lèvres de prononcer le « mot en n », il s’est déjà trop engagé en le suggérant, par le changement de nom du roman d’Agatha Christie. Une goutte de sueur commence a perlé sur son front, puis une deuxième. L’homme s’agite ; surement se rend-il compte de la bévue, contrairement au courageux Barthès qui reste stoïque : c’est que la police de la pensée n’a pas même relevé l’incroyable sortie de route. [...]

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Yseult chez L’Oréal : quand le Capital drague la diversité

Hourra ! La chanteuse française vient de rejoindre la grande famille L’Oréal Paris en tant qu’ambassadrice internationale, avec surement quelques gros sous à la clef. D’après la célèbre marque de cosmétiques, il s’agit de promouvoir « l’inclusivité pour toutes les beautés » et l’« amour de soi », avec un unique credo pour tous les rassembler : « Osez être vous-même, chaque beauté est unique ». Relayant le même message, Yseult en appelle à la confiance en soi et se félicite de devenir le modèle des « petites filles et petits garçons qui vont (la) voir à la Tv » et « dans le monde entier », lui donnant le « sentiment d’ouvrir les portes de la beauté à tous ». Pour peu que ces enfants voient une pub McDonald juste après celle de l’Oréal, et ils pourront effectivement prendre leur rêve pour une réalité. Faire la promotion de l’obésité quand on sait ses conséquences sur la santé est scandaleux, mais que voulez-vous, ce surpoids maladif de la chanteuse lui permet d’être une « beauté unique ».

Lire aussi : Mathieu Bock-Côté : « Fanatique et résolue, cette minorité idéologique est prête à aller jusqu’au bout » 1/2

Ce n’est pas la première fois que la marque joue la carte de l'inclusivité et de la diversité, et elle a même à plusieurs reprises été dépassée par la radicalité gauchiste de ses égéries. En 2017, la mannequin transexuelle Munroe Bergdorf était licenciée pour des propos racistes anti-blancs, tenus après l’attaque terroriste de Charlottesville : « Quand les Blancs commenceront à admettre que leur race est la force la plus violente et la plus oppressante de la nature sur Terre… alors on pourra parler ». Rebelote l’année suivante avec la démission de la mannequin voilée Amena Khan, suite à la réapparition d’anciens tweets sur Israël s’adressant au gouvernement britannique, parmi lesquels : « Vous êtes coupables de fournir des armes à un État terroriste. Vous offrez "un soutien loyal" à un génocide ». Visiblement la leçon n’a pas été retenue par l’enseigne.

Yseult n’est définitivement pas la personne la mieux placée pour promouvoir la tolérance et le respect, elle qui fait des clivages raciaux et sociaux son fonds de commerce, elle qui sans être raciste promeut la discrimination positive et tient des discours antifrançais : « Mais on doit quoi à la France ? Personne ne voit ce qu'on nous a pris c'est à dire le respect ». Chaque époque a ses icônes, malheureusement la nôtre est infestée d’idéologies post-modernes : c’en est fini du mérite, de l’honneur et du respect qui jadis constituaient les assises de notre société, au profit d’icônes vulgaires et apatrides.(...)

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Et si demain même les ruines brûlent

La fille aînée de l’Église fut parée de monuments splendides témoignant de sa foi. La grande sœur des Révolutions en brûla une partie et on oublie souvent l’ampleur des saccages et des profanations que commirent les amis du genre humain entre deux salves d’exécutions sommaires. Mais c’est aussi en raison de ce vertigineux gâchis que la France du XIXe siècle inventa une politique efficace de défense du patrimoine, laquelle lui permet encore aujourd’hui d’éblouir ses habitants et ses visiteurs. Il serait pourtant bien illusoire de croire éternels ces paysages architecturaux.

Lire aussi : Enquête : l’Église en banqueroute ?

D’abord, parce que privées de fonction par manque de fidèles, les vieilles églises au cœur d’antiques villages, même si elles incarnent une idée atemporelle du pays, ne pourront pas être toutes préservées de la destruction. Ensuite, en raison de la modification de la population produite par les dernières vagues d’immigration massive. Car si les Français de sang, même post-chrétiens, conservent en général un lien affectif avec ce patrimoine, il est peu probable que cet ultime attachement perdure avec des nouvelles générations où domineraient des origines extra-européennes. (...)

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