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Dans la famille Traoré, je demande l’autre frère

Malheureusement, nous n’en avons pas fini avec les Traoré. La défense d’Assa repose uniquement sur la mort de son frère Adama. Si elle a pu convaincre que le violeur à la fourchette méritait des genoux à terre et des manifestations de grande ampleur, pas sûr que tous ses frères obtiennent le même soutien.

Trafic de drogue ? Viol ? Agression ? Vol ? Aucun de ces motifs n’est retenu pour le procès de Bagui Traoré. Cette fois-ci en tout cas, parce qu’avec dix-neuf mentions sur son casier judiciaire, la question méritait de se poser. Mais cette fois, les faits sont d’une autre nature : tentatives de meurtre commises en bande organisée. Mieux valait en rester à la drogue.

Lire aussi : Enquête : Qui finance le mouvement Black Lives Matter ?

Les nuits ayant suivi la mort d’Adama Traore avaient été noires, ou plutôt rouges du sang des policiers. Le décompte est éloquent : trente-cinq blessés en uniforme, dont treize par arme à feu. Du côté des émeutiers, le résultat est bien moins lourd, et pour ainsi dire nul : l’on attendra encore les preuves d’un racisme systématique. Ce bilan est le résultat du courage indéniable du général Thomas qui dirigeait le groupement de gendarmerie du Val-d’Oise. Alors que les forces de l’ordre étaient légalement fondées à riposter parce qu’elles étaient visées par des armes potentiellement létales, il leur a demandé de ne pas le faire. « Il n’y a aucun blessé parmi les émeutiers. Nous pouvions abattre les tireurs. Les unités disposent d’armes de guerre. J’ai donné l’ordre de ne pas les employer. Je me rends compte alors qu’il ne va pas falloir rentrer dans une surenchère, risquer un engrenage ». Quand un homme, bien loin d’être blanc comme neige, meurt lors d’une arrestation, ce sont toutes les banlieues qui se réveillent et qui mettent la ville à feu et à sang. Pourtant si les policiers pouvaient répliquer, ils ont pris le risque de perdre les leurs. Pour eux, il n’y aura pas de manifestations, ni de « Cops Lives Matter ».

Mais qu’a-t-elle à dire aux victimes de ses frères ? Eux n’ont pas la peau assez foncée pour mériter justice.

80 gendarmes ont donc porté plainte contre le frère d’Adama, soupçonné de tentative de meurtre sur des forces de l’ordre. Sa sœur Assa y voit un acharnement et affirme être, elle et sa famille, les victimes de cette histoire. « J’ai l’impression que la vie de mon frère vaut moins que les 80 gendarmes. On ne peut pas dissocier les deux affaires » s’émeut-elle. Bagui, bien vivant, devrait donc être disculpé du fait de la mort de son frère ? La grande sœur du défunt tente de tout relier à Adama – « Adama, c’est le frère de cet homme, qui est dans le box. On ne peut pas parler de Bagui, sans parler d’Adama » – pour se complaire dans sa position de victime : « Je me retrouve à la barre du mauvais côté. Je me retrouve avec ma famille du côté des coupables, pas du côté des victimes [....] ».

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#SaccageParis : à Paris on ne répare pas les routes, on répare les gens

Au diable l’écologie ressassée par la gauche : comme elle détruit, cette prétendue écologie ! Celle-là même qui copie allègrement les Américains, pro-migrante et par là pro-mondialisation, pro-tourisme de masse mais qui empêche par ailleurs la trop grande circulation des voitures. Belle contradiction cependant.

Lire aussi : Enquête : comment Anne Hidalgo ruine Paris

Le #saccageparis n’est plus à découvrir. Twitter est englouti d’une multitudes de photos toutes plus affligeantes les unes que les autres de Paris la dégueulasse. Le mot-dièse dénonce, entre autres, la politique des progressistes désireux de rendre Paris moins polluant, plus piéton et plus vert, qu’ils nomment « politique de végétalisation ». Un objectif louable mais pétri de contradictions et qui rend Paris ni plus propre ni plus agréable. Au contraire. Arbres morts et plantes desséchées, voilà ce qui embellit les rues de Paris. Peu ou pas du tout entretenue, la verdure se meurt mais qu’importe, pourvu qu’on ait remplacé un banc par une plante crevée. 

Plus énervant encore, ces affreux aménagements cyclables : les blocs de bétons et les plots jaune fluo disposés sur la route afin de préserver la sécurité des cyclistes. Nicolas d’Estienne d’Orves, auteur de La Gloire des maudits, nous confie à ce sujet que « le combat contre la voiture est nécessaire, mais Hidalgo le fait d’une façon dictatoriale et en plus avec laideur ».

Immondices en béton pour cyclistes

Quand ce ne sont pas les gros blocs, ce sont les barrières de travaux qui donnent un haut-le-cœur. On pourrait croire et espérer que les travaux rendent la ville lumière plus propre. Or c’est l’inverse. Ils s’éternisent et sont omniprésents.

Image 6Pourquoi ? Tout simplement parce que, depuis 2015, les travaux de réparation de la voirie sont effectués par les entreprises de construction qui ont elles-mêmes causé les dégâts. Auparavant, la mairie se chargeait directement des restaurations, et envoyait ensuite la facture aux entreprises en cause. Depuis que ces dernières doivent s’en charger elles-mêmes, elles traînent, ce qui explique l’éternisation et l’omniprésence des travaux qui mangent les trottoirs de la capitale.

Atrocité grisâtre

Du fin fond du XVe arrondissement jusqu’en haut du parc des Buttes-Chaumont, des barrières grisâtres, taguées qui plus est, empêchent aussi les piétons de prendre le moindre trottoir sans obstacle. En général, elles servent à éviter aux passants des passages considérés comme dangereux. Eh oui, à Paris, on préfère contourner le problème. Ainsi, la mairie déverse 1,4 million d’euros de dédommagement par an aux personnes qui se seraient blessées du fait de la mauvaise tenue des routes. À Paris on ne répare pas les routes, on répare les gens.

Outre ces immondices en béton, des aménagements affreux viennent réduire à néant le peu de charme que Paris conservait tant bien que mal. Les terrasses éphémères, bien qu’utiles à la réouverture des bars et au divertissement des citadins enfin libérés, ajoutent au manque de beauté de ces dernières années. Autre conséquence du virus, des terrasses bâchées, à moitié détruite, parfois recouvertes de graffitis. Il est loin le charme du bistrot parisien aux tables bancales. Elles se cachent désormais derrière un agencement en bois. [...]

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L’Institut pour la Justice : « Y a-t-il un lien entre délinquance et immigration ? »

« Notre étude révèle que les étrangers mis en cause sont surreprésentés dans toutes les catégories pénales, en particulier quand elles impliquent des violences physiques ». C’est ce que développait Pierre-Marie Sève, Délégué général de l’Institut pour la Justice (IPJ) dans une interview donnée au Figaro après que le think-tank qui promeut « une justice plus lisible » ait fourni en mars un rapport intitulé : « Y a-t-il un lien entre délinquance et immigration ? ». Mené par Laurent Lemasson, docteur en droit public et en sciences politiques, le document de 32 pages résume ainsi ses objectifs : répondre objectivement à la question de savoir si ce lien est avéré, mais aussi proposer des solutions après avoir éclairci les faits.

Chiffres et données sont donc exposés avec précision, l’IPJ ayant bien souvent été accusé par la gauche de prôner sans fondement des idées d’« extrême droite ». C’est en tout cas ce que racontait Libération dans un article de 2009 - « un Institut pour la justice au lobbying très adroit » - ou Slate qui écrivait en 2011 que « les travaux de l’Institut pour la justice correspondent souvent à une idéologie sécuritaire ». Ajoutons à cela que l’IPJ avait également été affiché sur le « mur des cons » par le Syndicat de la Magistrature en 2013. Une vindicte médiatique pointée par l’IPJ en introduction de son rapport : « Il existe des réalités que même un enfant peut voir, mais dont cependant nul n’ose convenir publiquement, de peur des conséquences sociales qui pourraient découler de cet aveu pour celui qui le fait ». [...]

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La dérive des idéologies intersectionnelles à l’Université

Créé en 2020, l’Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires est composé d’une centaine d’universitaires inquiets des dérives idéologiques dans le milieu académique. L’objectif est simple : dénoncer les idéologies « non seulement anti-républicaines mais également génératrices de ressentiment entre groupes ethniques, et matrice d’une dislocation de la Nation ». Suite à la demande d’enquête sur les dérives islamo-gauchistes dans le milieu universitaire par le ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, et alors que le CNRS a refusé de s’en charger, l’Observatoire a décidé de prendre le relai et vient de publier son compte-rendu.

Le rapport fait étalage de diverses annonces, thèses et conférences qui témoignent de l’ampleur qu’ont prise ces idéologies dans la sphère académique. Il s’articule autour de sept axes : thèses, revues scientifiques, publications et programmes de recherche, influence sur les sciences dures, offres de poste, axes de recherche en laboratoires, et enfin « cancel culture ». Il répertorie dans chaque cas un florilège d’énoncés, parfois accompagnés de courts textes explicatifs. Sans jamais nommer les auteurs, cette enquête conserve une certaine objectivité et s’efforce de se concentrer sur les faits.

Lire aussi : Islamo-gauchisme à l’université : un premier bilan

Au sujet des thèses, la typologie nous permet « par-delà l’hyperspécialisation caractéristique de l’exercice, (…) de voir que ce vocabulaire redessine un monde très simple, reposant sur des concepts explicatifs tout aussi simples dont la portée analytique est confuse ». Nous avons eu l’occasion d’en faire un sélectron succulent. Un autre axe expose les cas de six revues et d’un site auxquels l’Observatoire reproche un manque de neutralité, à l’image du débat scientifique : « D’une façon générale, ces revues qui se veulent scientifiques sont largement engagées et militantes ». D’après le rapport, le processus de sélection des articles publiés « ne répond pas aux critères habituels des revues académiques ».

Les chercheurs se penchent ensuite sur les publications et programmes de recherche « dont la convergence idéologique est frappante ». Comme pour les thèses, il est intéressant d’observer une « accumulation d’expressions anglophones, l’émergence des mêmes théories de race, genre et écriture inclusive ». On y trouve l’existence d’un nouveau domaine « genre » par les Presses de Sciences Po, ou un séminaire organisé par l’école et intitulé « Comment enquêter auprès des femmes portant le niqab ? ». Ces pratiques observées dans le milieu des sciences sociales et humaines, se propagent désormais dans les sciences dures. Certes, « l’affaire George Floyd a enflammé la question raciale et l’a mise au premier plan dans la société américaine (puis par mimétisme dans le reste du monde occidental) et dans la science et le domaine biomédical ». Mais dès 2016, on pouvait entendre des revendications telles que « décolonisons la science », mouvement né en Afrique du Sud dans l’université de Cape Town. Même les offres de recrutement pour des professeurs ou maîtres de conférences ne font plus semblant d’être neutre : ces offres d’emploi répondent à la demande des étudiants, et sont vérifiées par des « conseils centraux », les mêmes qui attribuent les postes à responsabilité.(...)

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Pourquoi les gentils sont-ils de gauche ?

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Il est permis de douter. Il est permis de s’interroger sur son engagement, sur sa foi, sur la nature même du combat que l’on mène, à son humble niveau. Sommes-nous du bon côté ? Avons-nous choisi le bon camp ? L’opinion a été tellement hystérisée et silotée par les réseaux qu’il ne reste plus beaucoup de place pour les atermoiements, pour les probités du doute. La rumeur du monde est devenue bloc, il suffit de tendre l’oreille pour s’en assurer : maintenant que chaque citoyen est devenu producteur d’information, de signifiant, il n’y a plus que de l’opinion, la moindre information est déjà chargée en particules, en gravité conscientisée, en gauche ou en droite. C’est pourquoi la scénarisation officielle du politique entend désormais monter du doigt la « droitisation » de certains médias, le monopole glissant de CNews et la prochaine acquisition d’Europe 1 par Bolloré. C’est tout le train-train des fantasmes habituels du gauchiste qui se remet en branle : face aux bruits de bottes, on résiste. Les chroniqueurs et les humoristes lèvent le poing et serrent les fesses bravement. Libération et son générateur de unes grotesques évoque « la bande FN » et croit déceler dans ce vent qui tourne les courants annonciateurs de la peste brune. Quel sera notre Reichstag ?

En fait, la gauche est tout simplement surprise de ne plus avoir le monopole sur la presse, sur les idées. De n’être plus la seule à mettre des pièces quotidiennement dans la machine idéologique. De n’être plus forcément désignée comme le camp du bien. Peut-être même qu’elle commence à douter elle-aussi, c’est tout ce que nous lui souhaitons. Est-ce que les chroniqueurs de Yann Barthès ne sont pas eux-mêmes assaillis par la honte lorsqu’il doivent déployer chaque soir leur catalogue de clichés progressistes et creux ?  Oui, les générations se sont succédé, oui, évacuant lentement les scories mythologiques du socialisme. Mitterrand pour beaucoup n’est plus qu’une momie maléfique qu’il convient de laisser pourrir à l’ombre de l’histoire. Le sang de la France s’est régénéré, on est sorti de la sidération progressiste. Suprême offense pour les gauchistes et les tenants du bon goût, on ose même « se dire fier d’être réactionnaire ». Le plafond de verre va-t-il se briser ? En fait, pour la première fois depuis longtemps, les bien-pensants ont peur d’être démasqués. La Covid a fait tomber pas mal de masques, les collabos ont été surpris la main dans le sac, les langues se sont déliées. [...]

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Les élèves anglais, blancs et pauvres mis au ban par le système éducatif

Le Commons Education Select Committee surveille le travail du ministère de l’éducation qui couvre l’aide sociale aux enfants, les écoles, les collèges, les lycées et l’enseignement supérieur. Ce comité, constitué en majorité par des conservateurs, a déclaré publiquement que les élèves blancs issus de la classe ouvrière font partie des groupes les moins performants du pays et qu’ils se sentent abandonnés par la hiérarchie.

Cette étude scientifique fait part du retard de ces enfants en comparaison avec ceux d’autres ethnies. Le comité tire la sonnette d’alarme en informant que certaines expressions « politiquement controversées » - comme celle du « privilège blanc – poussent le système éducatif à laisser pour compte les petits écoliers blancs. Les députés, au regard de la loi sur l’égalité datant de 2010, exhortent les établissements à changer de ligne sous peine d’être sanctionnés par la justice.

Le fossé du « privilège blanc »

Le travail du Commons Education Select Committee mentionne notamment deux cartes de l’Angleterre. Elles révèlent que la classe ouvrière vit dans les zones les plus pauvres ; témoignant ainsi du poids conséquent des inégalités géographiques. Le rapport revient sur la non-éligibilité de la classe ouvrière pour les repas scolaires dans certains espaces du pays alors que les chercheurs démontrent que les élèves bénéficiant de la gratuité des repas scolaires ont systématiquement de meilleurs résultats [ ...]

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Égalité, que de crimes on commet en ton nom

Cette loi est d’un lyssenkisme criminel. En URSS, il y a un siècle, Lyssenko se moqua du scepticisme rationnel, et entendit « appliquer la dialectique marxiste aux sciences de la nature ». Il mena l’agriculture soviétique au désastre. De même, les féministes d’État entendent aujourd’hui appliquer leurs études de genre aux relations humaines. La loi Rixain s’appuie sur le préjugé féministe selon quoi toute inégalité de résultat entre les hommes et les femmes serait injuste. Ainsi, on part de la constatation qu’il y a moins de femmes dans les filières scientifiques ou dans les conseils d’administration des entreprises et l’on interprète ce fait comme une inégalité injuste, et comme le résultat des « stéréotypes de genre ». La loi vise conséquemment à lutter contre ces « stéréotypes » en modifiant le code de l’éducation, et le code de l’action sociale et des familles pour faciliter la diffusion de la propagande genriste – que les contribuables et les entreprises paieront par exemple à l’officine de Caroline De Haas, le groupe Egaé.

Or, même si une femme a les mêmes chances qu’un homme dans un domaine, elle peut parfaitement choisir de ne pas y consacrer autant d’efforts.

Cette loi a aussi pour objectif d’imposer, sous peine de pénalités, des quotas de 30 % de femmes dans les instances dirigeantes des entreprises de plus de 1000 salariés d’ici 2027, et 40 % en 2030. De même, les grandes écoles seront sommées de remédier aux filières genrées, en recrutant par exemple plus de femmes dans les sciences. Ainsi l’Université d’Oxford, pour répondre à ce genre d’impératif, a décidé en 2018 d’octroyer 15 minutes supplémentaires aux candidates lors des examens de mathématiques. [...]

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La foi est-elle devenue un luxe ?

Dans les quartiers chics de la capitale et dans les villes de province replètes, les églises sont à nouveau remplies le dimanche. Ça fourmille même, on fait la queue pour rentrer, on se toise, on se reconnaît, on échange parfois des regards complices par-dessus le masque – qu’on aura au préalable mis sous le menton histoire de signifier notre mépris du diktat sanitaire : pas de ça entre nous, puisque nous sommes entre initiés… On se croirait presque à l’un de ces rallyes organisés par les familles mondaines pour marier leurs cadettes. Les petits fours y sont simplement remplacés par des hosties. Oh, bien sûr, on n’oublie pas de s’agenouiller, de se signer quand il faut, on répète le credo sans même y penser, et c’est certainement le cœur qui parle. Et pourtant, on ne peut s’empêcher de se demander où se cache la foi dans ce confortable gratin, dans ce dispositif mondain cacheté par l’ordre pastoral.

Aujourd’hui en France, le catholicisme n’est plus le fait du peuple : si beaucoup de Français se disent encore chrétiens, par habitude, par culture, la plupart n’ont pas la foi et ne mettent jamais les pieds dans une église

Bien sûr, l’appartenance à l’Église catholique est un marquage social depuis longtemps – au moins depuis le XVIIIe siècle et l’avènement d’une bourgeoisie séculière qui s’est emparée des tropes du christianisme pour en décorer ses salons et graisser les poulies de son entre-soi. Mais alors le christianisme était encore voué au foyer, à l’attachement du peuple à ses régions, et son ancrage social était inextricablement lié à la notion de providence. La foi du charbonnier, c’était encore quelque chose. Le XXe siècle est passé par là, avec lui le scientisme et la sécularisation, avec lui la mauvaise interprétation de Vatican II qui a vu l’Église s’adonner à son propre retournement. Aujourd’hui en France, le catholicisme n’est plus le fait du peuple : si beaucoup de Français se disent encore chrétiens, par habitude, par culture, la plupart n’ont pas la foi et ne mettent jamais les pieds dans une église. Le catholicisme semble tristement limité à une petite élite citadine et cultivée, tandis qu’il déserte les campagnes et les villes moyennes[...]

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