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Quand Sciences Po vomit les blancs

Ce jeudi 17 juin, vous avez sûrement raté « Une République blanche ? Blanc.hes et blanchité en France », diffusé sur YouTube lors d’un live produit par Sciences Po. Dans cette séquence, Sarah Mazouz, chargée de recherches au CNRS, et Mathilde Cohen, professeur de droit à l’université du Connecticut, débitent des insanités racialistes dans le jardin des Tuileries : « La France est une nation où la majorité de la population est blanche et où les institutions juridiques ont activement créé et perpétué les hiérarchies et oppressions raciales ». Sans manquer de nous rappeler mines affligées que devant l’Assemblée nationale trône un monument à la gloire de la « suprématie blanche » : la statue de Colbert.

Si l’esclavage les préoccupe tant, peut-être pourraient-elles s’intéresser aux pratiques actuelles d’autres pays moins blancs, par exemple le Liban, le Qatar, ou l’Arabie Saoudite, où l’on confisque le passeport des travailleurs immigrés réduits en esclavage à cause du régime islamique de la Kafala (« adoption » et par extension tutelle de l’étranger). Condamner le viol des bonnes Philippines, et le fait que les ouvriers pakistanais tombent des échafaudages sous 45 degrés, relève sûrement de l’ethno-blanco-centrisme. [...]

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L’Inconomiste – Au-delà de l’offre et de la demande : le juste prix

Quoique peu courante, la mesure n’a pas fait l’objet des analyses qu’elle aurait méritées. Depuis plus d’une année, les prix du gel hydroalcoolique puis des masques chirurgicaux ont été encadrés, par crainte d’« abus nombreux » dénoncés dès début mars 2020 par Bruno Le Maire : « Des informations me sont remontées indiquant que le prix des gels hydroalcooliques aurait doublé ou triplé dans certains commerces et plateformes en ligne. Il serait inacceptable qu’il y ait la moindre spéculation sur le coronavirus ». Bénins à première vue mais pourtant lourds de sens sur le plan doctrinal, ces mots suffisaient à disqualifier en absolu l’idée d’un fonctionnement nu de la loi du marché pour déterminer les prix. La notion d’abus, toute subjective, faisait ré-intervenir le politique dans un champ économique théoriquement autonome. Succulente ironie que cette entrave à la règle fondamentale du marché dût être exécutée par des libéraux – comme l’assignation à résidence le fut par ceux de nulle part.

Lire aussi : L’Inconomiste : Plaidoyer pour L’État stratège

Injustice fondamentale du marché

C’est que la loi du marché laissée à la rencontre brute de l’offre et de la demande repose sur une injustice manifeste : le prix est corrélé positivement à la demande, de sorte qu’un besoin important entraîne une hausse du prix à payer, indépendamment des qualités intrinsèques du produit en question. En clair, l’homme devrait payer plus cher sa pelle à neige lorsqu’il est bloqué par la poudreuse, ou son pain lorsqu’il a l’estomac serré par la faim. Le vendeur profite alors de l’intensité du besoin de l’acheteur, facturant ce qui n’est pas de son fait. À l’échelle collective, en cas d’offre restreinte et de demande abondante, les prix s’envolent, et c’est pour endiguer cette mécanique que de nombreuses métropoles encadrent les loyers. Notons que le marché peut aussi léser le vendeur par des prix non-rémunérateurs, en cas d’offre trop abondante – pensons au prix du lait, que beaucoup d’agriculteurs aimeraient voir adosser à un seuil plancher – ou de pouvoir de marché de quelques-uns tirant les prix à la baisse pour éliminer la concurrence : le prix unique du livre fut établi pour sauver les librairies de la prédation des grandes surfaces.

Qu’importe que le prix soit juste tant qu’il est consenti par les contractants, quand bien même ce consentement reposerait sur la vulnérabilité d’une des parties

L’argutie utilitariste rétorque que le marché reste le plus efficace instrument de répartition des ressources, instrument qui pourtant postule que c’est toujours le plus offrant qui remportera ; réponse qui, si elle accommode la bourse du cédant, ne satisfait nullement aux exigences de la justice et de la morale. Et pour cause, les grands théoriciens libéraux ne prétendent pas les satisfaire : le marché n’est qu’un ordonnateur qui pose un prix pour maximiser l’allocation globale, sans souci ni de la qualité des transactions, ni du bien commun – chimère à leurs yeux. Qu’importe que le prix soit juste tant qu’il est consenti par les contractants, quand bien même ce consentement reposerait sur la vulnérabilité d’une des parties (pression, asymétrie d’informations, détresse). Cette absence de justice n’est donc pas tant le résultat de dysfonctionnements du marché en certaines situations, que le fondement de sa logique, et c’est pourquoi l’Église propose d’y répondre par le juste prix, théorisé au Moyen-âge par saint Tomas d’Aquin et la philosophie scolastique, intégré depuis au corpus de son enseignement social.

Qu’est-ce que la valeur ? [...]

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Des abus sexuels dans l’Église et de leur rédemption

Les abus sexuels et spirituels sont-ils une nouveauté dans l’Église ? Quelle est la particularité des scandales les plus récents ?

 Le « péché des clercs » et des chrétiens a toujours existé. L’Église a traversé de nombreuses crises notamment lorsqu’elle a été marquée par des querelles de pouvoir, quand le pouvoir séculier l’a affaiblie et quand les chrétiens se sont éloignés de la tradition évangélique. Quand on lit les Pères de l’Église et les plus grands maîtres spirituels, on observe qu’à leurs yeux l’imposteur est nu, aussi visible qu’un loup parmi des brebis ou qu’un éléphant dans un couloir. Récemment, on a vu carrément entrer des troupeaux d’éléphants dans la nef et beaucoup de chrétiens les considérer comme de vrais prophètes. C’est cela qui peut choquer. Mais si on lisait davantage la Bible et le magistère, on serait moins surpris et plus résilients. N’oublions pas non plus que l’imposture, les abus, l’emprise, les dérives sectaires, sont aussi des maladies séculières, qui ont traversé tout le XXe siècle et perdurent encore aujourd’hui et nous contaminent tous. L’Église doit justement être le lieu où l’abus est identifié, empêché, dénoncé, combattu et jugé.

Mais la tentation de la désespérance est l’arrière-goût du péché, auquel il ne faut surtout pas se fier : car toute vérité dite sans possibilité de rédemption est un mensonge.


Mais la particularité des abus révélés récemment c’est que l’Église, avec la sécularisation, n’a plus les mêmes moyens que par le passé de faire appliquer le droit canonique dont le but était, pour citer un canoniste du siècle dernier, « de supprimer les obstacles au salut, de punir les crimes nuisibles à la société chrétienne et de fixer les droits et devoirs réciproques aux divers degrés de la hiérarchie ». Dans certains cas hélas, on a souffert d’un manque de diligence, voire de bonne volonté, de la part de certains responsables ecclésiastiques. Dans d’autres cas, ce sont la société, les tribunaux civils et parfois l’institution médicale qui ont été fautifs. L’Église doit se montrer exemplaire dans toutes ces questions et c’est pourquoi les évêques ont pris à bras-le-corps le problème, même si dans certains cas des lanceurs d’alerte (laïcs ou clercs) ont dû les bousculer. [...]

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Trois hommes et un Coffin

Des militants du collectif Les normaux se sont rendus à une conférence d’Alice Coffin afin de dénoncer le féminisme radical qu’elle promeut et sa haine des hommes. L’action consistait donc à s’agenouiller devant la féministe avec un bouquet de fleur pendant que d’autres activistes déployaient une banderole avec l’inscription « Vous n’aimez pas les hommes Madame Coffin ? »

Quel est le plus ridicule dans cette « agression d’extrême drouate » contre Alice Coffin ? Que celle-ci soit un don de fleur par un jeune homme nommé Julien ou le fait que différentes personnalités aient repris stupidement l’affaire sans la connaitre en pointant du doigt les danger de l’extrême droite ?

Alors, à moins qu’elle ne soit allergique aux fleurs auquel cas on lui souhaite un bon rétablissement on se doute qu’elle allait bien.

C’est ce qui s’appelle une fausse information. Et tous sont tombés dedans. De Jean-Luc Mélenchon à Aurélien Taché, tous se sont vautrés en beauté. « Mercredi : Alice Coffin agressée à Rouen […] Partout l'extrême droite passe à la violence physique ! » s’indigne le président de la France insoumise alors même qu’aucune violence physique ni même verbale n’a eu lieu lors de la conférence. Aurélien Taché, président des Nouveaux démocrates, s’émeut et demande « combien encore de victimes » ou encore « combien encore de passages à l’actes ». Messieurs, s’il vous plait si l’acte consiste à offrir des fleurs n’hésitez pas !

Même Lydia Guirous essayiste et éditorialiste politique à Cnews est tombée dans le panneau :

https://twitter.com/LydiaGuirous/status/1405441050341150721

Julien, militant des Normaux, nous a expliqué avoir demandé « pourquoi n’aimez- vous pas les hommes Alice Coffin » et n’a ni agressé, ni touché, ou même insulté Alice Coffin. Nils Wickle, journaliste pro-lgbt, affirme pourtant sur twitter « Alice va "bien" selon son proche entourage mais l'épisode a été violent ». Alors, à moins qu’elle ne soit allergique aux fleurs auquel cas on lui souhaite un bon rétablissement on se doute qu’elle allait bien.

Si le but du jeu est de se victimiser au maximum, on peut donner la médaille à Alice Coffin et ses proches. [...]

Alice Coffin agressée par un bouquet de fleur

Pouvez-vous parler de l’action qui a eu lieu contre Alice Coffin ?

Alice Coffin s’est rendue à Rouen pour une conférence à la Friche Lucien dans le cadre du mois du féminisme. Notre objectif était de perturber la conférence. L’un de nous est allé sur scène pendant sa présentation. En costume-cravate, il s’est agenouillé devant elle avec un bouquet de fleur en lui demandant pourquoi elle n’aimait pas les hommes. Pendant ce temps d’autres militants ont déployé une grande banderole, où il était inscrit « Vous n’aimez pas les hommes madame Coffin ». La sécurité a fini par nous faire sortir.

Certains journaux et internautes vous accusent de violences. Qu’avez-vous à répondre à cela ?

Nos propos étaient tout à fait mesurés. Je pense que c’est juste habituel chez eux : c’est une stratégie pour nous diaboliser. Et non, il n’y a eu aucun débordement. On s’est contenté de déposer un bouquet de fleurs aux pieds d’Alice Coffin, de déployer une banderole et d’entonner quelques slogans. Il n’y a pas eu de heurts, ni de propos lesbophobes. [...]

Bressuire l’Africaine

J'invite les lecteurs de L’Inco à aller visiter Bressuire. Deux-Sèvres. 20 000 habitants. Joli château ! Belle promenade à faire autour. Belle église aussi. Fresques. Incarnation du Seigneur. Ah ouais, vraiment ! Et puis il y a les rues de Bressuire. Et sa population. Car Bressuire est devenue une ville africaine. Bressuire. L’Afrique du Poitou ! Vous vous promenez dans les rues de Bressuire un samedi après-midi, vous ne voyez que des Africains. Il n’y a que ça ! Même pas trop d’Arabes. Des noirs. Uniquement des noirs. Toutes les nuances de noir.

Bressuire a la chance de compter une association, l’Arddib (l’Association pour la reconnaissance et la défense des droits des immigrés en Bocage) qui s’occupe des migrants. Que des grands cœurs ! Il doit bien y avoir des chrétiens dans le lot. Ils font des « cercles de silence » dans le centre de Bressuire. Place Notre-Dame. Pour sensibiliser les pécores du coin. Les « de souche » qui ne comprennent rien au malheur des autres. La Méditerranée. La guerre. Terrible ! Le pécore, ça ne connaît que son tas de fumier. Ce n’est jamais assez « éduqué à accueillir ». Le Migrant. Le « mieux que tout le monde ». Le « Sel de la Terre ». [...]

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Sacré Greenpeace : atterrissage foireux d’un activiste pendant le match des Bleus

Ce mardi 15, alors qu’allait débuter le match France-Allemagne, l’association de protection de l’environnement Greenpeace a décidé de faire des siennes. L’un de ses militants a joué les voltigeurs. En parapente avec l’inscription « Kick out oil » (« dehors le pétrole »), il est arrivé au-dessus de l’Allianz Arena de Munich. Après avoir heurté un câble portant une caméra, l’oiseau vert a perdu le contrôle, est descendu à toute vitesse et a frôlé les tribunes, avant d’atterrir tant bien que mal sur le carré vert. Le tout pendant l’échauffement des joueurs. C’est ce qu’on appelle tomber de haut.

https://www.youtube.com/watch?v=PnX6633UlvE

Le but de l’action était de dénoncer l’un des sponsors de l’Euro : le constructeur automobile Volkswagen. « Notre demande : arrêtez de vendre des voitures diesel et essence mauvaises pour le climat » s’explique l’organisation. Cela n’en reste pas moins une énorme boulette, d’autant plus que l’activiste a blessé deux hommes dans sa chute. Dans un entretien qui a suivi la rencontre, Didier Deschamps a confié sa peur d’avoir « frôlé le drame ». Et d’ajouter « Quant à nous, sur le banc avec Guy (Stéphan), on s’est réfugié un peu… J’ai une petite bosse, parce que j’ai tapé un peu le haut du banc. ».  L’incident n’a heureusement pas déstabilisé les joueurs français qui ont gagné le match 1-0.

Certains ont cru que l’incident avait empêché le genou à terre des Bleus, mais il n’en est rien. De leur propre initiative, les joueurs ont décidé de ne pas le faire : « le genou par terre, c'était une décision collective. On part du principe que si on doit le faire, toutes les nations doivent le faire avec l'appui de l'UEFA, a indiqué Hugo Lloris sur RMC. C'est le cas en Premier League, où le mouvement a été ensemble et solidaire. Sur cette compétition, c'est moins le cas ». Finalement le genou à terre, c’est Greenpeace qui a dû le faire en s’excusant non sans ridicule sur Twitter, avec l’écriture inclusive qui va bien. Des excuses qui battent de l’aile. [...]

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Damien Rieu face au pitbull à Rolex

Pour quelles raisons avez-vous interpellé le garde des Sceaux samedi dernier ?

Je n’ai pas du tout interpellé le garde des Sceaux, puisque c’est lui qui est venu à ma table. Il me reprochait de l’avoir attaqué sur ses boutons de manchette. La polémique part du fait que j'avais fait un tweet il y a 15 jours pour me moquer de sa tenue de colleur d’affiche où il portait une Rolex et des boutons de manchette, et où il collait d’une manière totalement fantaisiste. Je me suis donc moqué de sa tenue et de cette communication. Ça lui est resté en travers de la gorge, il est revenu à la charge une seconde fois et là j’ai répondu.

D’après-vous que cherche-t-il à montrer en descendant coller des affiches dans la rue, en prenant un café au marché et en venant à votre encontre ?

Il est tout simplement à 10% dans les sondages, c’est un peu la panique chez En Marche. Alors ils essayent de faire des coups, c’est pour cela qu’ils sont venus à Péronne, pour cela aussi qu’il y a eu l’altercation avec Ruffin, ils essayent de créer le buzz pour faire décoller leur campagne, mais ils n’y parviennent pas.

Lire aussi : Dupond-Moretti : le boss de fin du booming

Vous lui avez notamment reproché d’avoir défendu nombre de criminels, mais cela peut faire partie du métier d’avocat. Que lui reprochez-vous principalement ?

Je ne lui reproche pas d’avoir défendu qui que ce soit, je lui reproche de s’en vanter, d’être fier d’avoir défendu Abdelkader Merah, le frère de Mohamed. On peut faire son travail, on n'est pas obligé d’en être fier. A partir du moment où il déclare être fier de défendre Merah, il prend un statut de militant. Il a même défendu la mère du terroriste qui a une grande responsabilité dans la radicalisation de ses fils. Il a attaqué très violemment le père d’une des victimes, il s’est comporté de manière immonde durant ce procès. On ne peut pas être ministre de la Justice et avoir déclaré sa fierté d’avoir défendu un tueur d’enfant juif. [...]

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