Skip to content
Quand Marine Le Pen était interviewée par l’Action française

« Je ne savais même pas qu’ils existaient encore ». Prononcée le week-end dernier par la présidente du Rassemblement nationale Marine le Pen, lors d’une interview sur France 3, la petite phrase a fait grincer des dents de l’Action française (AF). Condamnant fermement la récente intrusion au sein du Conseil régional d’Occitanie par des militants qu’elle a qualifiés « d’idiots », la députée s’est étonnée que la célèbre école de pensée fondée par Charles Maurras existe encore. À regarder les faits de plus près, il est pourtant difficile de croire que la fille de Jean-Marie Le Pen puisse faire preuve d’autant d’aveuglement sur le sujet.

De l’Algérie française aux Gilets jaunes en passant par la Manif’ pour tous, fort de 3000 adhérents et d’un millier de sympathisants (autant dire que ce n’est pas un groupuscule), l’Action française a été de tous les combats depuis des décennies, et continue de faire régulièrement la une des médias. Le mouvement reste aussi très présent sur les réseaux sociaux, l'un de ses principaux vecteurs de communication avec son mensuel Le Bien commun. Un vivier de voix et un appareil politique structuré que le fondateur du Front national (FN) a longtemps courtisé, après avoir brièvement vendu le journal du mouvement à la criée, sans que pour autant le mouvement ne lui accorde aussi aisément son soutien. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Quel choix pour ne pas avorter ?
Une femme enceinte et en difficulté a trois options devant elle. Premièrement, avorter. Deuxièmement, accoucher sous X et confier son enfant à l’adoption. Et troisièmement, s’en remettre à une institution qui va l’aider à vivre sa grossesse sereinement, en particulier sur un plan logistique. Les deux premières options relèvent des services publics, puisque la première est une intervention d’ordre médical et donc de la Sécurité sociale, et la seconde une opération d’état-civil. Mais dans la mesure où la stratégie de diffusion de la contraception, et d’incitation à l’avortement, est assurée par le réseau largement subventionné du Planning familial, il serait tout à fait cohérent que les centres d’accueil pour femmes désirant garder leur enfant soient également financés par le denier public [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Révélations : les ex-musulmans convertis en France ou l’enfer des persécutions

« Vendu », « Tu donnes ton cul à la France ». C’est ainsi que sont fréquemment interpellés les ex-musulmans vivant en France, ayant commis le crime de s’être convertis au christianisme. Mais l’insulte n’est rien à côté du sort qui leur est réservé : « Le jour où ils seront amenés à être au courant, ce sera surement la fin de cette belle petite vie, en tout cas ce ne sera pas que des mots, ça sera plus que ça » nous raconte Maria, ex-musulmane. Si leur vie sont mises en péril suite à leur conversion au sein de leur propre pays, ces nouveaux baptisés sont également persécutés en France, souvent bien plus que l’on voudrait le croire. Le phénomène est tristement à la hausse depuis quelques années, et pour cause : l’islamisme qui augmente largement au sein des quartiers, ajouté à la radicalisation certaine des banlieues. La France, beau pays des libertés, ne rassure guère les anciens musulmans qui y vivent leur nouvelle Foi et doivent quotidiennement mener une double vie, dissimulant leur Foi afin d’éviter d’être eux aussi victimes de ces trop familières et habituelles persécutions.

Certains se sont vu passer à tabac simplement pour avoir possédé un objet religieux ou regardé de trop près une église

« Une personne qui choisit de changer de Foi est persécutée ou violentée (…) c’est hyper dangereux, c’est pour ça que pour la plupart, on vit tous dans le secret et qu’on mène littéralement une double vie ». Si ces ex-musulmans vivent ainsi dans l’obscurité, c’est qu’ils ne sont pas libres de quitter l’Islam. La plupart de ces apostats mènent une double vie, pratiquant leur religion dans le secret au prix d’une mort sociale certaine, inévitable. Pour la plupart, leur présence dans une église ne peux pas être envisagée. Malgré leur Foi, ils ne peuvent se risquer à franchir le seuil de ces édifices, ce qui pourrait les mener droit aux supplices. Comme au temps des persécutions chrétiennes de Rome, les convertis doivent dissimuler bibles, croix et tout autre bien qui pourraient les trahir aux yeux de la communauté musulmane. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Covid 19, Carême et fin dernière
La dernière conférence, au seuil de la Semaine sainte, traitait de notre salut. De "notre fin dernière », qui se soucie ? Cette question qui a interrogé les plus grandes civilisations ne dérange plus nos contemporains. C’est un fait acquis : il n’y a pas d’au-delà. Et s’il y a un paradis, « on ira tous au Paradis » : on connaît la chanson du seul vrai Père de l’église de notre temps. Dans notre mentalité égalitariste, en effet, nous avons droit à tout : mariage, PMA, 5G, et le Ciel — s’il existe. Cette exigence démocratique nous fait même, dit le prédicateur, réinterpréter la tradition. A une époque où l’Eglise vacille, nous sommes remis dans notre axe par sa voix ferme et courageuse : que le salut enferme toute la terre n’est pas chose acquise. Dans le rite du baptême orthodoxe, le chrétien, crachant vers l’Occident se tourne vers l’Orient pour ouvrir les bras à la lumière du Sauveur : « Mon rachat dans ce crachat » [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Reportage : L’école des mères

La maison est vaste et belle. Elle semble tourner sans fin autour de son vaste escalier central. Une de ces demeures tout en clair-obscur, que l’on imagine sans peine bruissante de vie il y a à peine un siècle et demi, lorsque les villes de préfecture comme Laval vivaient leur apogée. Pour ne déranger personne au retour de notre déjeuner, nous décidons d’entrer discrètement par une porte, silencieusement quoique bien en vue des convives. Très gentiment, la demoiselle qui est responsable de la maison nous signale que même si la sonnette est particulièrement stridente, il vaut mieux l’utiliser tout de même : « Les mamans préfèrent connaître les mouvements dans la maison, c’est important pour leur tranquillité ». « Les mamans ». C’est ainsi que les femmes qui gèrent la maison appellent leurs pensionnaires. Ces détails sont révélateurs du soin que prennent les volontaires pour mettre les femmes dans le meilleur environnement possible pour leur grossesse. Et leur future vie de mère.

Il y a deux maisons Magnificat. Cette association a été fondée en 1974 à l’Île Bouchard, a déménagé à Ligueil (Indre-et-Loire), puis ouvert sa seconde maison à Laval en 2016. Dans les deux maisons, les conditions d’accueil sont identiques : peuvent venir toutes les futures mères désireuses de calme, de recul, et d’accompagnement pour pouvoir vivre sereinement leur grossesse, et jusqu’aux six premiers mois de l’enfant. La seule condition est qu’elles soient majeures. Pour des raisons légales : les structures accueillant des mineures sont soumises à davantage de contraintes, comme du personnel de nuit et la présence d’éducateurs spécialisés. Le maître-mot est l’épanouissement des cinq besoins fondamentaux : les besoins physiologiques, de sécurité, d’appartenance et d’amour, d’estime, et l’accomplissement de soi. Tout y est fait pour qu’il ne s’agisse pas exclusivement de donner le gîte et le couvert. Les mères paient une pension (extrêmement modeste). [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Gregor Puppinck : « Aujourd’hui en France, des personnes qui quittent l’islam pour le christianisme sont persécutées »

Vous évoquez des violences à l’égard des convertis. Quelles sont très concrètement ces persécutions, et à l’égard de quelles personnes ?

Ce sont des persécutions qui ont différents degrés et qui correspondent à cette définition : il s’agit du fait de porter atteinte aux droits et aux libertés d’une personne en raison d’un de ses caractères, en l’occurrence ici le changement de religion. Cela correspond bien à la définition légale de la persécution. Ce n’est pas un terme excessif, même si cela peut paraître étonnant d’employer ce terme, de parler de persécution religieuse aujourd’hui lorsqu’il s’agit de la France. C’est très étonnant mais l’on voit bien qu’il est malheureusement nécessaire de regarder de plus près la situation des convertis : aujourd’hui en France, des personnes qui quittent l'islam pour le christianisme sont persécutées. On entend assez régulièrement parler de la situation des apostats qui quittent la religion musulmane pour l’athéisme et qui revendiquent cet athéisme. Nous savons bien que ces personnes-là sont souvent menacées, mais nous, nous avons voulu voir la situation des personnes qui quittent l’Islam pour le christianisme, le lien entre les conversions et ensuite leur situation.

Quel constat dressez-vous donc ?

Des personnes qui vivent en France dans un milieu musulman ne sont pas libres de quitter leur milieu. Il n’y a pas la liberté religieuse, la liberté de quitter son milieu dans les communautés musulmanes en France et il y a une pression importante, familiale et communautaire qui est exercée. Les personnes qui veulent quitter ce milieu, en particulier pour se convertir sont soumises à des pressions très fortes allant souvent jusqu’aux violences physiques et exigeant généralement au moins un déménagement. [...]

Coordination Rurale : « Il faut mettre en place une exception agriculturelle »

Le 9 mars dernier, des agriculteurs se réunissaient à Aurillac pour allumer des feux de détresse. Ce jeudi 25 mars, plus de 500 tracteurs se sont rassemblés à Clermont-Ferrand pour manifester. Quelles sont leurs revendications ?

Les revendications de la manifestation d’hier à l’appel de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA) étaient très floues. C’est pour cela que nous n’avons pas voulu prendre part à cette manifestation. D’un côté on nous disait « il faut du prix sur nos animaux d’élevages » et de l’autre la FNSEA revendiquait le fait qu’il ne fallait pas que la politique de récolte bouge… Quand nous avons une Politique Agricole Commune (PAC) qui doit complètement se réorienter, nous ne pouvons pas dire qu’il ne faut pas qu’elle bouge et qu’elle reste telle qu’elle est. Bien que , si cette PAC avait fonctionné, on ne serait pas en train de manifester.

Avec le nouveau plan de la PAC, il y aurait une diminution de moitié prévue sur l’ABA, c’est-à-dire sur l’Aide au Bovin Allaitant. Pouvez-vous nous expliquer cette réforme et ce qu’elle implique pour les agriculteurs ?

Il y aurait en effet une diminution parce que le ministère a prévu de fusionner l’enveloppe Bovin Allaitant avec l’enveloppe Lait. Nous, la Coordination Rurale, y sommes opposés. Le nouveau mode de calcul des animaux pour l’aide nous convient très bien : cela passerait d’une aide sur une unité de gros bovins plutôt qu’à un animal en lui-même. Cela permettrait aussi un rééquilibrage de l’engraissement avec les animaux d’export.

Lire aussi : Coordination rurale : « Le système actuel ne rémunère pas nos productions agricoles à leur juste prix »

Cependant nous ne sommes pas du tout d’accord avec le ministère sur le fait de la fusion de ces enveloppes. Aujourd’hui, il faut deux enveloppes bien distinctes avec une enveloppe viande qui soit forte, plus forte sur la viande que sur le lait pour permettre quand même à nous, éleveurs, de ne pas nous retrouver sans rien. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Intrusion de l’Action française au Conseil régional d’Occitanie : Carole Delga va porter plainte

Hier, une dizaine de royalistes ont tenté de faire intrusion dans les locaux du Conseil régional et ont réussi à brièvement perturber les débats en cours, à la stupéfaction de tous les partis politiques réunis en séance plénière. Après une courte course poursuite avec les agents de sécurité dans l’hémicycle, deux des militants du mouvement maurrassien ont été rapidement maîtrisés et une banderole fleurdelysée dénonçant l’islamo-gauchisme saisie, laissée derrière eux par le reste du groupe en fuite.

« Carole Delga est le prototype de la vendue à l’islamisme et aux associations immigrationnistes comme SOS Méditerranée qu’elle finance grassement et qui s’est associée au projet de la grande mosquée de Toulouse aux côtés d’un imam connu pour ses prêches violents et antisémites »

Action française

Si le coup de communication a été une réussite et largement médiatisée, l’opération a été rapidement condamnée par les partis politiques présents. « Nous sommes contre toute action violente, et nous n’avons strictement rien à voir avec ces gens » a déclaré au Monde Jean-Paul Garraud, député européen et candidat du Rassemblement national pour la région. Julien Sanchez, maire RN de Beaucaire, habituellement critique à l’encontre de Carole Delga, a abondé dans le même sens. « Une atteinte d’une extrême gravité à l’exercice même de la démocratie locale » a dénoncé, quant à elle, la présidente du département du Gard Françoise Laurent-Perrigot, qui a appelé l’ensemble des élus « à la vigilance et à la mobilisation face à ce type d’agissements anti-démocratiques qui au-delà des poursuites judiciaires qui s’imposent doivent être condamnés moralement et politiquement ». [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile

L’Incorrect

Retrouvez le magazine de ce mois ci en format

numérique ou papier selon votre préférence.

Retrouvez les numéros précédents

Pin It on Pinterest