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Jorge Mario Bergoglio est-il au niveau ?
Telle est la question que l’on peut légitimement se poser après la diffusion du documentaire Francesco d’Evgeny Afineevsky dans lequel le Pape François déclare ceci : « Les personnes homosexuelles ont le droit de faire partie d’une famille (…), ils sont enfants de Dieu (…), ils ont le droit à une famille. Personne ne peut être expulsé d’une […]
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Pierre Le Vigan : « Les post soixante-huitards sont passés du nihilisme passif au nihilisme actif. »

Vous jugez qu’un troisième mai 68 est né en parallèle des deux volets les plus connus, ouvrier et, pour schématiser, « libéral-libertaire », troisième volet que vous qualifiez de strictement libertaire et opposé à la société industrielle, au machinisme. Qu’en reste-t-il ?

Le troisième courant de mai 68, à côté du mai ouvrier et du mai gauchiste, devenu rapidement libéral-libertaire, est un mai 68 réellement libertaire – au sens d’un attachement très fort à l’autonomie des hommes et des communautés. C’est le courant de la critique de la société productiviste et de ceux qui ont prôné, et parfois vécu concrètement, un « retour à la terre » (sans nostalgie maréchaliste), un retour à une vie plus libre, moins dépendante des grandes machines étatiques et économiques. Ce mai 68 attaché aux libertés réelles et non à l’abstraction de « la Liberté » s’inscrit dans la lignée de Ralph Waldo Emerson, de Henry David Thoreau, de Bernard Charbonneau, du journal La Gueule Ouverte, créé en 1972, du Comité invisible, voire de Montaigne et de Nietzsche, comme exemples de philosophes non dogmatiques et de penseurs de la vie pleine et libre.

Ce courant a mené un combat, souvent non violent, contre tout ce qui relève d’une mise au pas des hommes et des esprits. On le retrouve dans la critique du confinement totalitaire à prétexte sanitaire et des masques obligatoires (et qui « ne protègent pas du virus », comme il est écrit dessus). Ce combat non violent des libertaires, à la Gandhi, n’est pas pour autant un combat « mou », mais bien plutôt un combat non frontal utilisant la force même de l’État pour le déstabiliser. Il reste de ce courant l’essentiel, à savoir l’esprit critique, le refus de croire sans inventaire les discours des médias dominants. Il reste de ce troisième mai 68, un souci de l’hygiène de l’esprit plus nécessaire que jamais. [...]

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Samuel Paty : faillite à tous les étages

Vendredi, en sortant de classe, le professeur d’histoire Samuel Paty a été sauvagement décapité par un terroriste islamiste d’origine tchétchène. Comme après chaque attentat, malheureusement devenus légion ces dernières années, le légitime concert de larmes et d’hommages s’est ensuivi tout le week-end. Dans de nombreuses villes, les Français se sont rassemblés dimanche pour pleurer la victime et crier leur colère, colère bien légitime dans le cas d’espèce tant les autorités, à tous les niveaux, ont failli.

Les renseignements et la justice défaillants

Indéniablement, les services de renseignements ont trop rapidement conclu à un apaisement de la situation. Révélée par Le Point, une note du renseignement des Yvelines datant du 12 octobre retrace l’ensemble des événements survenus au collège du Bois d’Aulne jour après jour. Le 5 octobre, dans un cours relatif à la laïcité et à la liberté d’expression, Samuel Paty dévoile les caricatures de Charlie Hebdo, après avoir prévenu ses élèves et proposés à certains de sortir la salle.…

Immigrés : la triple aliénation

Vous l’aurez peut-être remarqué : ils font bien chier ! Cette caractéristique bien à eux a une raison principale : l’aliénation. Et cette aliénation se subdivise en trois domaines : l’aliénation culturelle, l’aliénation religieuse et l’aliénation nationale.

L’aliénation culturelle est, en premier lieu, la conséquence du déracinement. Les immigrés de la deuxième ou troisième génération n’ont qu’une perception partielle, datée et fantasmée, du trou à fennec d’où sortent leurs parents. Ils n’en connaissent souvent ni le patois ni la culture et n’ont qu’une pauvreté intergalactique en matière de culture occidentale. De surcroît, la cousinerie restée au bled entretient souvent avec les parents passés en Europe des rapports basés sur l’argent que celle-ci leur envoie. Le cousin magnifié des vacances à Ouarzazate est aussi un insupportable assisté qui demande toujours plus d’argent, de matériel hi-fi et de visa pour, lui aussi, venir profiter un jour de nos allocs.

Partant, ils compensent ce manque par une fascination pour les USA ou pour des pays totalement hors de leur sphère civilisationnelle (Palestine, Qatar…).…

« Une école ambitieuse, meilleur antidote contre le séparatisme ? »

La Fondation Kairos pour l’innovation éducative est née en mai dernier de l’initiative d’Anne Coffinier (aussi directrice de Créer son école). Elle est présidée par le chancelier de l’Institut et ancien ministre de l’Éducation, Xavier Darcos. Son objectif est de promouvoir et de défendre l’enseignement libre, notamment en soutenant les projets éducatifs innovants, et par le financement de bourses aux élèves défavorisés.

Les différentes interventions de ce colloque ont mis en évidence la faillite de l’École en tant qu’institution sous les coups de boutoir de la « déconstruction ». L’école publique est devenue depuis une trentaine d’années une fabrique de l’échec. Les théories bourdieusiennes selon lesquelles l’école par la transmission d’un certain savoir ne ferait que perpétuer les privilèges d’une élite endogame ont conduit à l’égalitarisme et à la baisse du niveau. Quant au pédagogisme soixante-huitard, il a anéanti le principe d’autorité. L’instituteur a été remplacé par l’enseignant, à qui l’on demande désormais de jouer le rôle d’éducateur spécialisé, l’institution familiale étant elle aussi en faillite. [...]

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Yves Camdeborde : « Les restaurants sont la vie des quartiers »

Avec quelques jours de recul, que vous inspire le couvre-feu instauré par le gouvernement dans plusieurs métropoles ?

En tant que citoyen je me plie aux dispositions de l'État, si c'est pour protéger la santé des un et des autres. Quand bien même j'ai du mal à les comprendre, je les entends et je les accepte. Mais je suis en colère, parce que si nous en sommes arrivés là c'est à cause d'une partie de ma corporation qui n'a pas fait l'effort de respecter les règles. Qui a tapé en l'air, estimé que le Covid c'était des conneries, et par conséquent refusé de faire le nécessaire. On a tendu le bâton pour se faire battre, scié la branche. Dans ce métier qu'est la restauration, on sait pertinemment qu'il y a quatre-vingt pour cent de gens qui n'ont rien à y faire. Ce ne sont pas des professionnels, ce sont des businessmans et des je-m'en-foutistes. Une fois de plus, la réalité est que ce métier tout le monde veut le faire et tout le monde le fait. Je suis dur avec mon métier, mais si il n'était pratiqué que par des professionnels on ne serait pas dans cette situation. Il y en a marre que tout le monde fasse ce métier n'importe comment au détriment des gens sérieux, honnêtes et droits, des vrais citoyens qui respectent la loi et qui sont, encore une fois, pénalisés. Je vais être cash : remettons le métier aux professionnels.

Comptez-vous tenir malgré tout un service du soir, quitte à le commencer à 18 heures ?

Oui, bien sûr. Une fois de plus, on va s'adapter. Pour rester ouvert. Même pas pour rester en vie, même pas pour gagner de l'argent, mais pour le symbole. Je crois que c'est important que les restaurants restent ouverts, car ils sont un élément important de la vie des quartiers, parce que le sourire que l'on donne aux gens c'est important dans cette crise. C'est important que l'on soit présents, sur le terrain, parce le restaurant est un endroit privilégié pour le lien social. On affrontera cette crise debout, et pas couchés en se cachant. je vais rester ouvert, et on servira sans interruption de midi à vingt heures.

Il y a un problème avec les assurances qui ne veulent pas reconnaître la pandémie, même si on l'a dans les clauses. Elles ne nous accompagnent pas du tout, et c'est un véritable scandale. Surtout les assurances Axa, les pires de toutes, qui n'ont fait absolument aucun geste

Yves Camdeborde

Vos employés font-ils corps avec leur établissement dans cette période où tout est incertain ?

Mes employés n'ont qu'une envie, c'est de travailler. Ils en ont marre autant que moi des changements permanents de directives, que je dois malheureusement opérer presque chaque semaine. Pour eux c'est très dur parce que je mets des choses en place et trois jours plus tard tout a changé. Je m'adapte à ce qu'on me demande de faire, et ça rend la situation très compliquée pour eux. C'est très dur, doivent être très réactif et changer en permanence leurs méthodes de travail. Mais ils sont guidés par une envie : sauvegarder leur emploi, travailler, et continuer à donner du plaisir aux gens [...]

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Encyclique Fratelli tutti : la question de la guerre 2/2

Des questions qui n’en restent pas moins pendantes

Que la guerre soit intrinsèquement un mal, et un mal terrible et déshumanisant, qui pourrait le contester ? Du moins si l’on se réfère à une conception de l’homme dont la dignité personnelle est intangible et surplombe tout pouvoir et toute puissance, et si l’on n’a pas pour cadre de pensée une vision dialectique de l’Histoire. Que la paix soit l’objectif premier à poursuivre dans les relations entre les nations, qui encore pourrait le contester ? Du moins si l’on recherche le bien de tous les hommes, à quelque nation qu’ils appartiennent et quelle que soit leur situation, et si l’on reconnaît que ce bien est d’abord en dépendance de la nature même de l’homme, non d’une idéologie qui autoriserait qu’on leur imposât.

Que la négociation doive prévaloir pour régler les différends, de préférence la négociation multilatérale dans un cadre universellement agréé, encore une fois qui pourrait le contester ? Du moins, encore, si l’on admet que la nation, toute légitime qu’elle soit, n’est pas l’absolu ni la fin ultime de toute politique, que la retenue est une vertu dans les rapports humains, et que tous acceptent de se référer à un code moral et juridique dont ils ne sont pas intégralement maîtres parce qu’il vient de plus haut… [...]

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Samuel Paty : l’islamophobie tue ceux qui en sont accusés

Il ne fallait pas écrire à chaud sur l’acte terroriste islamiste le plus révélateur de ces dernières années et dernières semaines pourtant particulièrement chargées, sous peine de se fâcher tout rouge. Symptomatique de la maladie mortelle qui afflige la France, la décapitation du professeur de collège Samuel Paty au terme d’une cabale lancée sur internet par des parents d’élèves musulmans en colère est une synthèse s’inscrivant dans une longue séquence politico-médiatique riche en enseignements divers.

De la libération de Sophie Petronin (devenue Maryam Pétronin après sa conversion à l’islam lors de sa détention au Mali, endroit dans lequel elle souhaite ardemment revenir) en échange du retour de plus de deux-cents combattants djihadistes à l’assassinat de Victorine par une sinistre racaille, en passant par l’attaque ultra-violente du commissariat de Champigny-sur-Marne ou par le guet-apens tendu à des policiers dans l’Oise ou à Cherbourg, sans oublier l’assassinat d’un jeune homme de 22 ans en marge d’une soirée chicha organisée dans le Val-d’Oise, chaque jour confirme les intuitions des plus pessimistes : la France est malade. Ce ne sont pas les discours, les bougies et les fleurs qui feront passer le condamné du sursis à la vie, mais bien la force légitime d’un Etat qui a trop longtemps oublié qu’il faut sévir pour se faire respecter. [...]

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