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Mgr Ginoux : “Nous vaincrons non pas par les valeurs de la République ou par un quelconque confinement, mais nous vaincrons parce que le Christ l’assure”

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Publié le

30 octobre 2020

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Jeudi matin, trois fidèles ont été assassinés à l’arme blanche par un islamiste dans la basilique Notre-Dame de Nice. Ce vendredi marque le retour du confinement, qui menace de nouveau la liberté de culte des chrétiens en France. Monseigneur Bernard Ginoux, évêque de Montauban, nous livre son analyse de cette situation à la fois triste et exaspérante, révoltante et effrayante. Entretien.

Quel regard portez-vous sur ce nouvel attentat qui a frappé la France et l'Église catholique ?

D’abord, une grande tristesse pour ces gens qui ont perdu la vie, pour leurs entourages, pour l‘atrocité avec laquelle ça s’est passé. Et en même temps, cela ne m’étonne pas puisque nous avons subi d’autres attentats semblables, notamment Samuel Paty le professeur de Conflans-Sainte-Honorine. Nous avons eu dans l’Église le Père Hamel de Saint-Étienne-du-Rouvray. C’était un terrible moment : ce saint homme a donné sa vie pour le seigneur et même pour ses bourreaux. Tout cela montre dans quel climat nous vivons. Je crois que depuis les attentats de Mohamed Merah à Montauban, il y a eu 267 morts dues à l’islamisme. C’est un scandale total et nous devons reconnaître que les lois ne sont pas appliquées, que des gens font le mal au nom d’une idéologie qui est aussi une religion. La société française et l'Église catholique en sont les premières victimes.

La décapitation de Samuel Paty avait été perçue comme une attaque portée aux valeurs de la République française. Peut-on dire cette fois que le terroriste s’en est pris à la France en tant que civilisation ?

Déjà, c’était une atteinte à la civilisation. Toutes ces morts horribles sont une atteinte à la civilisation française, et pour un islamiste véritable, une atteinte au chrétien. Il ne faut pas oublier que le Coran a des paroles très dures sur les chrétiens : nous sommes quand même assimilés comme infidèles à des chiens de chrétiens. D’une certaine manière, c’est le christianisme qui est combattu par ces fanatiques, ce qui est paradoxal car nous vivons dans une société qui ne se veut plus chrétienne. [...]

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