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Loi bioéthique épisode 2 : un individualisme roi et anti-écologique
Par toute une série de mesures, la loi bioéthique entérine des bouleversements dont on ne peut anticiper la gravité des conséquences pour notre civilisation. Création en conscience d’enfants sans père, bouleversement de la filiation traditionnelle, embryons transgéniques et chimériques, sélection prénatale : pour satisfaire les désirs d’une minorité d’Hommes, c’est l’Humanité qui est sacrifiée. Il faut un père et une mère pour faire un enfant. Cette réalité sans âge car naturelle, si simple et si belle, est raillée par le progressisme car trop ringarde et rétrograde. Le sénateur LR Sébastien Meurant se désole de ce déni des réalités les plus élémentaires : « Touraine est pour moi quelqu’un qui a l’esprit dérangé, puisque je rappelle que quand un homme nous explique que l’accouchement n’est pas une preuve de filiation pour les femmes, je me demande s’il a tout dans le bon ordre. » Tout comme « Agnès Buzyn qui nous expliquait qu’une grand-mère pouvait être un père ». [...]
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Loi bioéthique épisode 1 : le braquage législatif

Dans la nuit du vendredi 31 juillet dernier, l’Assemblée nationale adoptait le projet de loi bioéthique en seconde lecture. La droite conservatrice aura tout tenté pour restreindre la portée du texte. En vain : la macronie a exclu ses membres hostiles au texte, ignoré le Sénat, invectivé et intimidé les opposants, et réduit le temps des débats. Un braquage d’une violence très rare.

Voté à 60 voix contre 37 (4 abstentions), le projet de loi bioéthique affiche pour ambition première l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples lesbiens et aux femmes seules. Considéré par le président Emmanuel Macron comme étant « le texte de tous les dangers », il doit acter un véritable « changement de civilisation », selon Annie Genevard, député LR opposé au texte.

Le processus législatif a véritablement débuté en janvier 2018, avec la tenue des états généraux de la bioéthique, dont le collectif Marchons enfants n’a cessé de dénoncer la vacuité : « la prétendue grande consultation que vous avez évoquée, les États généraux de la bioéthique, n’ont été qu’un simulacre de débat : le gouvernement n’a rien entendu, rien retenu » (Happening Marchons enfants du lundi 27 juillet, jour de la reprise des débats).

Le 15 octobre 2019, le projet de loi a été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale (359 voix contre 114), après 130h de débat étalées sur près de trois semaines. Déjà, ce premier jet instaurait un droit à l’enfant sans père, une instrumentalisation grandissante de l’embryon et une intensification de la sélection prénatale. Un texte qui mélangeait tout, volontairement. Dès le soir du vote, le délégué général d’Alliance VITA, Tugdual Derville, appelait à orienter la mobilisation « vers les sénateurs pour qu’ils rééquilibrent ce texte, en soutenant une bioéthique qui concilie écologie humaine, respect de l’intérêt supérieur de l’enfant et recherche médicale responsable. »

Les quelques freins conservateurs posés par le Sénat ont donc été dogmatiquement balayés, au profit d’un virage progressiste et gauchisant encore accentué.

Dans une certaine mesure, le Sénat a rempli cette mission lors de son examen du texte en février 2020. Les divisions de la majorité sénatoriale LR-UDI n’avaient pourtant pas facilité les choses. Plutôt ouvert au principe de la PMA pour toutes, le président du Sénat Gérard Larcher se trouvait opposé à Bruno Retailleau, chef de la majorité LR, qui y était lui farouchement hostile.

Acceptant le dit principe de justesse (153 voix contre 143), grâce aux centristes le Sénat a tout de même rendu un texte à la portée largement restreinte. Ainsi, le principe du remboursement universel souhaité par le gouvernement a été remplacé par un conditionnement du remboursement par la Sécurité sociale à un problème de fertilité. Les sénateurs ont par ailleurs limité l’accès à l’identité du donneur, prôné l'adoption comme unique mode de filiation pour le parent non-géniteur, et encore ajouté dans un article la mention « personne n’a de droit à l’enfant ». [...]

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Affaire Augustin : quand l’exagération crée l’emballement

L’affaire Augustin a débuté médiatiquement le lundi 24 août. Les mensuels LyonMag et l’Etudiant Libre relayent alors les éléments communiqués par le frère de la victime dans un post facebook qui sert de source unique.

D’après ses dires, les faits se seraient déroulés place Bellecour, au plein cœur de Lyon, dans la soirée du vendredi 21 aout. Devant l’arrêt de bus Bellecour – le Viste précisément. Voyant un groupe de cinq individus agressant deux jeunes femmes vers 23 heures, le jeune Augustin, 17 ans, décide d’intervenir pour les défendre. S’il permet aux victimes de se réfugier dans un Monoprix attenant, Augustin aurait ensuite été sauvagement agressé par ces « racailles colorées » qui l’auraient « fracassé gratuitement » sans que personne n’intervienne. Le frère de la victime écrivait qu’Augustin avait plusieurs dents cassées, une fracture de la mâchoire et une opération des cervicales. Ces éléments ont d’ailleurs été repris, avec un conditionnel de rigueur par nos soins dans la journée. [...]

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Les Compagnons du soulier en grandes pompes
L’histoire de la chaussure est vieille comme le monde. Au Moyen-Âge apparaissent les premières chaussures cousues à pointe. Sous Louis XIV, elles sont ornées de perle et de touffes de ruban. À chaque période, les chaussures servent à exprimer le statut social et la personnalité. [...]
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Top 5 des recommandations LGBT à la presse que L’Incorrect se fera un devoir de ne pas respecter

En 2014, l’AJL ou Association des Journalistes LGBT, fondée et co-présidée par la mesurée et subtile Alice Coffin, a publié et mis à disposition de toute la profession un fascicule de non-discrimination envers les personnes LGBTQIA(XYZ)+ : « Informer sans discriminer ». Un manuel all inclusive censé faire adopter l’idéologie et le verbiage de la communauté arc-en-ciel. L’Incorrect a donc sélectionné pour vous dans ce « kit » les cinq recommandations les plus aberrantes qu’il ne suivra jamais. 

1 – Ne pas recourir à « l’avis du psy » 

L'AJL nous enjoint à ne pas « avoir recours à des interventions de médecins, de psychiatres ou de psychanalystes pour traiter de la question de l’homoparentalité ou de la transidentité ». En somme passer sous silence les risques psychiques, physiques, émotionnels, sociaux et affectifs qu’entraîne chez l’enfant le fait d’être privé d’un père ou d’une mère voire d’être incité à « changer de sexe ». [...]    

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Les prochaines absurdités auxquelles vous n’échapperez pas
Le véganisme, l’anti-spécisme sont des thèmes présents depuis longtemps dans le hard-core par exemple (à travers la mouvance Straight-Edge) tandis que les questions de genre, d’ultra-féminisme, de patriarcat et de privilèges blancs sont discutées depuis la fin 70 dans la sphère punk riots grrrl. Sans parler du monde LGBT++ qui représente un continent à lui tout seul. En observant les thèmes actuels abordés dans ces milieux interlopes, L’Incorrect peut ainsi émettre quelques hypothèses sur les absurdités sociétales que la gauchisterie va promouvoir dans les années à venir. [...]
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