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Gabrielle Cluzel : « La perte de son magistère moral met la gauche hors d’elle-même »

Vous vous êtes fait agresser devant vos enfants. Pouvez-vous nous raconter la scène ?

Je ne veux pas m’appesantir trop longtemps sur mon sort, compte tenu de ce que vivent un certain nombre de Français : c’était une agression verbale, pas une agression physique. Mais cette agression m’a fortement déplu parce qu’il y avait mes enfants, et que l’agresseur était menaçant. Dans une supérette à Versailles donc, au moment où je suis arrivée à la caisse, trois individus sont entrés, et l’un d’eux en me voyant a dit : « C’est la meuf d’Itélé ! ». Il datait un peu parce que ce n’est plus Itélé mais Cnews. « C’est des fachos ! ». Il va voir un caissier dans les rayons et lui dit : « Il y a des fachos dans ton magasin », avant de revenir vers moi et de me dire : « Sale pute, nique ta mère » puis « on va tous vous tuer, on va tous vous brûler ».

Évidemment, cela a impressionné mes enfants car à 10 ans, ils n’ont pas le recul nécessaire pour comprendre. Les individus se sont alors dirigés vers la sortie. Tout le monde était un peu médusé, que ce soit la caissière, les clients… J’ai demandé à ma fille qui avait un portable d’appeler la police, parce qu’ils nous ont dit qu’ils allaient nous attendre dehors, donc on pensait qu’il serait compliqué de sortir sans la police. Finalement, ils se sont éloignés et on a pu partir sans la police. Je suis allée porter plainte ensuite, et les policiers ont pris cela très au sérieux. Ils ont été parfaits et grâce à la vidéo-surveillance, ils ont retrouvé l’agresseur. [...]

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Dora Moutot : « La théorie du genre est un grave recul pour les femmes »

En 2018, vous créez un compte Instagram, @tasjoui, qui explose en quelques heures. Pouvez-vous nous en dire plus ?

@tasjoui est le premier compte « sexo-féministe » en France. J’y aborde la sexualité féminine. Aujourd’hui, le sujet s’est largement répandu et paraît peu original, mais à l’époque, souligner le différentiel orgasmique entre les hommes et les femmes a beaucoup fait raisonner. Le compte est passé à 500 000 abonnés en quelques jours.

Selon vous, d’où provient cette disparité entre l’orgasme masculin et féminin ? Les hommes sont-ils égoïstes ?

Je pense que la faute incombe aux deux sexes. Les hommes sont égoïstes de ne se concentrer que sur leur propre plaisir durant les rapports, quand les femmes, elles, ne revendiquent pas explicitement un droit à la jouissance. Mais les femmes ont toujours été de grandes simulatrices, éduquées dans l’idée que leur plaisir viendrait exclusivement de celui de l’autre. La presse féminine nous a souvent entraînées à faire jouir un homme, beaucoup moins à l’exploration de notre propre potentiel. Les femmes sont également d’éternelles complexées, honteuses de leur anatomie et peu aidées par l’industrie du porno qui les pousse à se questionner sur la conformité de leur propre vulve. La disparité orgasmique entre les hommes et les femmes vient aussi de la conscience de soi : les femmes se regardent coucher avec un homme, comme extérieures à leur propre corps, quand les hommes sont dans l’action et omniprésents sensoriellement. [...]

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Le racisme caché de l’Arcom

Dans un communiqué publié le 19 juillet l’Arcom [Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, anciennement CSA] révèle des chiffres très intéressants et très racistes. Au terme d’une grande et profonde enquête qu’elle a réalisée, divers résultats sont mis en avant : tout d’abord, on nous explique que les personnes perçues comme « non blanches » ont été moins représentées en 2021 à la télévision qu’en 2020 : environ 14% contre 16%. La politique inclusive n’a pas vraiment l’air de marcher en France : seulement 10% de personnes « non blanches » seraient présentes sur les chaînes d’information continue comme BFM ou même Cnews. Le premier problème est : faut-il recruter des gens à la télé parce qu’ils ont une ethnicité différente ou bien pour leurs qualités singulières ? La question est vite répondue. Le second problème est : sur quoi se fonde l’Arcom pour décider que ce ne serait pas assez ? On n’ose imaginer que cet organisme public disposerait de statistiques ethniques générales, interdites en France comme chacun sait, à quoi il pourrait comparer les prétendues personnes-perçues-comme-non-blanches vues à la télévision.

Lire aussi : Souveraineté économique : les sénateurs tirent la sonnette d’alarme

Mais ce n’est pas fini. L’Arcom s’étonne que 43 % des personnes ayant une « attitude à connotation négative » dans les programmes d’information soient vues comme « non blanches ». Il lui apparaît par ailleurs très bizarre que la télévision donne plus à voir les centres-villes historiques que les banlieues ou la France périphérique. Pour un membre du collège de l’Arcom : « C’est préoccupant de voir que, malgré la crise ou les questions de pouvoir d’achat, les chaînes n’arrivent pas à représenter ces catégories. Elles doivent s’inviter à l’écran, comme lors de la crise des “gilets jaunes” ». [...]

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Représentants américains transgenres à l’ambassade de France : vice de forme

Le plus étonnant, c’est que plus personne ne s’en étonne. Montrez cette photo à n’importe qui il y a dix ans, voir même cinq ans, en spécifiant bien qu’il s’agit de hauts fonctionnaires proches de la Maison Blanche. On vous aurait ri au nez. Aujourd’hui, en cet an de grâce 2022, cette photo prise au cours d’une réception à l’Élysée donnée pour les célébrations du 14 juillet suscite tout juste quelques quolibets sur Twitter. Attention : nous n’appelons pas à la haine ni à la moquerie. Même si tout compte fait, on devrait pouvoir moquer cette élite comme on le fait de toutes les élites, non ?

Que voit-on sur cette photo ? Deux hommes travestis en femme. Le premier se fait appeler Rachel Levine et vient d’être nommé amiral pour la division santé de l’armée américaine. Sous la traditionnelle vareuse, il porte une jupe bleue et des ballerines. Du plus bel effet, avec sa dégaine de sexagénaire maquillé à la truelle. Le deuxième, un certain Sam Briton qui aurait été récemment bombardé haut responsable à l’énergie atomique par Joe Biden, assume davantage ses origines queer : crâne rasé, talons aiguilles et robe échancrée. On se croirait dans un de ces univers de science-fiction où les élites sont dépeintes comme complètement dégénérées et changeant de sexe tous les deux jours pour se sentir exister – voir L’Incal de Jodorowsky ou Le Cycle de la Culture de Iain Banks.

[...]
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Désordres doctrinaux dans l’Église : l’urgence d’une réforme

« N'ayez pas honte de dénoncer ! » les abus, a déclaré le pape François, le 14 juillet 2022, pour inviter à « vivre une fraternité libre ». Eh bien soit, dénonçons. La vérité, en effet, libère.

1 - Elle commande d’observer que la pédophilie ou l’agression sexuelle ne sont pas les seuls abus dans l'Église, et que le « cléricalisme » n'a pas protégé qu'elles, loin s'en faut. Il y a aussi l’héréséophilie : j’entends par ce mot le goût pervers de certains clercs pour la déviance doctrinale.

Dénonçons donc la tiédeur des clercs dans l'affirmation de la foi. Dénonçons le relativisme ecclésiastique, sa peur de l'affirmation, sa frilosité à enseigner la vérité, son culte de la subjectivité et du sentimentalisme, son filtrage doctrinal pour préférer ce qui caresse l’oreille à ce qui la fait se dresser. Dénonçons les innombrables blessures qui ont été infligées à la foi catholique pendant plus de 50 ans par ceux qui devaient la promouvoir. Dénonçons les héréséophiles, négateurs de la virginité de Marie, de la Présence réelle, de la Résurrection du Christ, de l'enfer.

Lire aussi : Le nouveau monde LGBT (2/3) : les dangers de l’idéologie transgenre

Dénonçons la bienveillance et la protection dont ont été l'objet ces héréséophiles toutes ces années durant, jusque dans des chaires d’universités catholiques, de la part d'une partie conséquente de la hiérarchie ecclésiastique. Dénonçons les faiseurs de multiples scandales paroissiaux, qui ont été cause du désespoir, de la défection et de la mort du Catholique inconnu, les ruineurs de vocations, les destructeurs de séminaires, les persécuteurs de dévotions, les censeurs religieux de leurs confrères refusant leurs diktats, les fossoyeurs du catéchisme, les cultivateurs de vulgarité liturgique, les éradicateurs de piété populaire, les pervertisseurs de goût, les ennemis du miracle, les étouffeurs de sacré. Dénonçons les démissionnaires qui ont adopté l’esprit libéral du monde, sous prétexte d’en être plus proches, plutôt que de prêcher celui du Christ. [...]

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Procès Depp-Heard : #MeToo en PLS

Le procès opposant Johnny Depp à Amber Heard, tout comme son dénouement, sont une source de joie. Non pas la joie mauvaise d’un lobby masculiniste, plus fantasmé que réel, de voir une jolie femme condamnée, mais la joie de surprendre, dans l’ouragan des opinions qui agitent le spectacle médiatique, un moment rare, où saint Michel terrasse le dragon, c’est-à-dire où la parole humilie par sa puissance rationnelle une intention malveillante, seule chose dans le monde qui soit absolument mauvaise.

Des voix se sont élevées pour se plaindre de la publicité donnée à ce procès, retransmis en direct : pourtant, le détail des témoignages et des questions des avocats est une grande leçon de rationalité et d’objectivité. Pour éphémères qu’ils soient, ces débats rappellent à ceux qui utilisent les réseaux pour se défouler qu’un discours vrai n’est pas une démonstration de force ni un écrasement de la subjectivité, que parler, ce n’est pas balancer à la face du monde sa vérité, mais décrire des objets vérifiables par tous.[...]

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L’OMS va vous guider vers la non-binarité

Avant d’arriver au sujet formulé dans le titre, il va falloir remonter un petit peu dans le temps, en 2011 plus précisément. En cette charmante année, c’est-à-dire avant l’élection de François Hollande, et avant qu’on ne voie apparaître clairement l’ignoble banquier qui nous sert de président, l’OMS était, elle, déjà bien en place et commençait son travail de propagande politiquement correcte.

Une époque bénie cependant vu d’ici, où les lobbys LGBT n’avait pas encore tout à fait empuanti la nation entière avec des concepts plus farfelus les uns que les autres (même si deux ans après, l’Assemblée votait le mariage pour tous) mais où, malheureusement, la lutte immonde entre les hommes et les femmes que la gauche ne cesse de tenter de nous imposer avec la montée du féminisme était déjà bien présente.

Lire aussi : Le nouveau monde LGBT (1/3) : une révolution anthropologique au service du globalisme

C’est ainsi, que pour assombrir l’année 2011, l’OMS décidait de pondre le « gender mainstream manual » (GMM) : c’est-à-dire, pour les non-anglophones qui nous lisent (que Dieu vous bénisse), « manuel d’intégration du genre ». Désormais, quand le terme « genre » fait son apparition, l’imagination fait place à la liste des 76 genres et plus que les LGBT ont imposé. [...]

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Guerre totale et intelligente : reportage au salon Eurosatory

« Le marché s’emballe depuis le début de la guerre », constate Olivier Da Costa. Ancien militaire, il codirige aujourd’hui la société française S2M-Equipment : « Nous sommes des spécialistes du matériel militaire d’occasion. Nous achetons les stocks de l’armée française que nous modernisons ». En Indre-et-Loire, S2M-Equipment propose des VAB (véhicule de l’avant blindé) et des canons remis à neuf. « Au début de la guerre, les pays baltes et la Pologne ont écoulé leurs vieux stocks russes pour armer l’Ukraine. Aujourd’hui ils cherchent du matériel d’occasion compatible OTAN. Nous attendons de pied ferme les délégations étrangères sur notre stand ».

La compatibilité OTAN signifie que les pièces mécaniques s’accordent avec d’autres matériels: une roue ou une batterie de VAB sont interchangeables avec celles d’un véhicule militaire italien ou allemand. Trouver une pièce de rechange devient un jeu d’enfant.

Depuis l’invasion russe, la guerre a changé de nature. De conflits « asymétriques » (la guérilla), nous sommes passés à des conflits entre États. La guerre a transformé le marché de l’occasion comme celui du neuf, et les dépenses de défense et de sécurité ne cessent d’augmenter. En 2021, elles ont dépassé les 2000 milliards de dollars dans le monde. Du côté de la demande, les États-Unis, la Chine, l’Inde et le Royaume-Uni représentent 62 % des dépenses mondiales. Du côté de l’offre, les principaux exportateurs sont les États- Unis (37 % de la part mondiale) la Russie (20 %), la France (8,2 %) et l’Allemagne (5,5 %). [...]

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L’Incorrect numéro 73

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