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Tradition et spiritualité : le pardon des martyrs du vignoble nantais

Que commémore le pardon des martyrs du vignoble nantais ?

Le pardon des martyrs du vignoble nantais, comme son nom l’indique, commémore les martyrs d’un terrible drame qui a eu lieu pendant la Révolution française : le massacre des Vendéens, en particulier des femmes et des enfants, dans la Chapelle Basse-Mer, chapelle qui a d’ailleurs été brûlée à ce moment-là, Reynald Secher et son association Mémoire du Futur ont restauré la chapelle qui a été le théâtre de ce drame. Le Pardon des martyrs du vignoble nantais rend donc hommage à cet événement.

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Vers l’hydrogène décarboné ? Entretien avec Paul Luchesse

L’hydrogène connaît un regain d’intérêt depuis quelques années, comment l’expliquez-vous ?

L’hydrogène suscite un intérêt depuis très longtemps. Depuis environ trois ans, une nouvelle vague semble sérieuse voire irréversible, car elle bénéficie de tous les acquis et de toutes les technologies arrivées à maturité. On s’aperçoit aujourd’hui qu’il y a des secteurs difficiles à décarboner, c’est là que l’hydrogène peut apporter des solutions complémentaires importantes, surtout dans l’industrie lourde et la mobilité. La sortie du Covid a été une véritable opportunité en raison de la volonté du gouvernement d’investir dans l’avenir de façon durable.

Quelles conditions faut-il réunir pour que l’hydrogène soit une solution durable ?

Il faut que l’hydrogène soit décarboné, c’est-à-dire qu’il ne doit pas être produit à partir d’énergies fossiles comme le charbon. Il faut donc le produire à partir de sources renouvelables. Une des voies royales pour l’avenir sera l’électrolyse [processus qui transforme l’électricité en énergie chimique, Ndlr]. L’énergie utilisée peut être renouvelable ou nucléaire. Il y a aussi d’autres voies, notamment à partir de biomasses : avec des procédés de pyrolyse et de gazéification à hautes températures, on produit alors un mélange dont on peut extraire de l’hydrogène. C’est donc un procédé chimique qui produit un hydrogène décarboné, car on considère que le cycle est neutre. [...]

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Faut-il rapatrier les enfants de djihadistes ?

« Mon fils grandira un jour et deviendra djihadiste » lance une des femmes du camp de prisonniers Syrien à un journaliste de l’AFP, en février 2019. Depuis maintenant trois ans, avec la chute de l’État islamique, la polémique autour du rapatriement par la France des enfants de djihadistes, prisonniers en Syrie, oppose les adeptes de sécurité aux associations humanitaires.

Dans les camps syriens, l’endoctrinement

Plusieurs journalistes ont réalisé des reportages au cœur des camps de prisonniers où la situation parait véritablement complexe. L’endoctrinement règne parmi les milliers de femmes et d’enfants entassés dans les camps de Roj et d’Al-Hol en Syrie. Prisonniers de guerre, ils sont les membres des familles de combattants jihadistes capturés ou tués lors de la chute du Califat autoproclamé. Ils vivent désormais dans des camps aux qualités de vie très difficiles. Surtout, une partie des femmes, radicalisées, veillent au grain et cherchent à endoctriner leurs co-détenues ayant tourné le dos à l’islamisme radical. Pour fumer, celles-ci doivent par exemple se cacher.

Les gouvernements sont pourtant plus dubitatifs sur la politique à adopter à l’égard de ces jeunes, potentiels « bombes à retardement » comme l’indiquait le procureur de la République de Paris François Molins

Plusieurs pays ont dépêché des missions consulaires dans les camps afin de déterminer combien d’enfants de djihadistes s’y trouvent toujours sous le contrôle de l’administration semi-autonome kurde. Il semblerait que la France y compte à ce jour deux cents enfants ressortissants, accompagnés de quelque quatre-vingts femmes. [...]

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Vive le patriarcat
L’affaiblissement du patriarcat produit, sur le plan civilisationnel, une crise majeure. Les sociologues ont démontré depuis longtemps l’importance des structures familiales dans l’organisation des mécanismes culturels. En Occident, cette structure familiale est traditionnellement monogamique, exogamique et hétérosexuelle. Elle repose sur l’autorité du père. La remise en cause actuelle de ces fondamentaux n’est pas sans conséquence. L’ordre social symbolique, porté par la figure paternelle, se trouve de plus en plus affaibli et de moins en moins transmis. Les valeurs attachées à cet ordre social s’effacent, plongeant l’ensemble de la société dans une forme de crise existentielle. Profitant du vide ainsi créé, la régression et l’ensauvagement peuvent émerger et s’imposer. Le philosophe José Ortega y Gasset avait ainsi prophétisé, dans son ouvrage La révolte des masses, le risque de voir surgir en Europe un nouveau « temps des barbares » prenant la forme, non pas d’une invasion venue de l’extérieur, mais du surgissement au fond de chacun d’entre nous de pulsions primaires libérées de la tutelle civilisatrice que nos structures traditionnelles en déclin étaient parvenues à imposer jusque-là. [...]
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Rodéo urbain : Lola Quivoron à contre sens

Différents médias ont fait leur valise pour le festival de Cannes pour découvrir le lot de « perles rares » que réserve la cuvée cinématographique de 2022. Ils estiment en avoir trouvé une : Rodéo, le premier long-métrage d’une jeune réalisatrice Lola Quivoron qui célèbre le rodéo urbain. C’est la première fois que la jeune femme présente un film au festival de Cannes et il semble qu’elle ait des choses à dire.

Une réalisatrice au profil très progressiste

Lola Quivoron est née d’une mère plasticienne et d’un père ingénieur aéronautique. Elle déclare que pendant son enfance, c’est sa mère qui l’a poussée à l’indifférenciation : « Ma mère a toujours cultivé cet endroit d'indéfinition, en refusant par exemple que je fasse de la danse classique et en m'habillant avec des vêtements unisexes ». Elle ajoute que « par exemple en CM2, le leader de la classe m'a fait comprendre que je n'avais pas ma place dans le groupe des filles ni dans celui des garçons pour une partie de chat-bisou. J'ai compris qu'il y avait une forme de précarité à n'être ni l'un ni l'autre. ». Un traumatisme. Pour autant, elle ne change pas de position et se définit comme « neutre, ni femme ni homme ».

Lire aussi : Cannes : le festival des navets progressistes ?

Autre figure de son enfance, sa grand-mère maternelle mariée à un homme respecté de la « mafia nantaise ». Fascinée, la jeune femme raconte comment elle dirigeait des cabarets érotiques et des discothèques. Elle photographiait même les cicatrices que sa grand-mère s’était faite pendant un grave accident de voiture. Surprenant sachant que la réalisatrice présente aujourd’hui à Cannes une ode au rodéo urbain. [...]

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Danses macabres dans les cimetières de France
Lundi 22 mai, vers midi : une dizaine de personnes se dandinent de manière grotesque dans les allées du cimetière du Père-Lachaise (Paris, 20è), au son d’une musique de supermarché bas de gamme. Cette scène ridicule n’est pas d’initiative privée mais un évènement national sponsorisé par la mairie de Paris dans le cadre de la septième édition du Printemps des cimetières. La chorégraphie est nommée « une infinie solitude ». Ce serait « une performance par un danseur solo et une bande son enregistrée autour de la stèle de la Dame blanche par l’Atelier Saint Martin » nous explique-t-on. Pour une performance, c’en est une ! [...]
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Une semaine comme les autres en France : armes blanches

Les violences à l’arme blanche ne semblent pas s’arrêter, avec des moyens toujours plus variés ; couteaux, katanas et même sabres. Un petit retour sur quelques faits qui ont frappé les quatre coins de la France cette dernière semaine.

Le soir du vendredi 13 mai, la ville de Montpellier est touchée par une attaque au couteau. Un jeune de 20 ans s’en prend à un cycliste en le blessant au visage et au dos. « J’étais sidéré. Je ne comprends toujours pas ce qui lui est passé par la tête » dit la victime. Mais elle n’était pas seule. Son ami, qui était à côté, a témoigné « Après avoir assené le coup de couteau à mon ami, l’individu s’est retourné vers moi et a voulu me chercher des embrouilles. Je lui ai dit qu’on n’était pas là pour se battre et j’ai dit à mon pote qu’il fallait qu’on se barre de là au plus vite ». Ils ont pu partir sans plus de dégâts et éviteront sûrement de prendre le vélo pendant au moins un temps. [...]

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Sud Éducation 93 : une histoire à tiroir

Il y a quelques mois, la rédaction avait été contactée par une directrice d’école tenant à rester anonyme. Elle nous avait narré les dérives d’un syndicat jugé tout-puissant en banlieue parisienne, Sud Éducation 93. Nous remontions le fil de cette histoire, découvrant que plusieurs enseignants et directeurs avaient fini par démissionner, las des menaces et d’une ambiance de travail conflictuelle. Notre article avait même eu des conséquences très directes, provoquant un conflit ouvert entre les syndicats et le rectorat de l’académie du département de Seine-Saint-Denis dont le média d’extrême gauche Médiapart s’était ému, son équipe ayant pris la défense des enseignants soupçonnés d’être à la source des vagues de départ, de harcèlement moral et de manquements réguliers au programme.

Lire aussi : Enquête : insultes, menaces, harcèlement à Sud Éducation 93

L’affaire a même pris des proportions que nous ne pouvions pas soupçonner d’avance. Après qu’il a été décidé de la mutation de six des enseignants suspectés d’avoir participé à la « dégradation du climat » dans l’établissement, une tribune dénonçant la « répression des équipes éducatives » a été diffusée.…

L’Incorrect numéro 73

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