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Euthanasie : faire croire que la mort est une fête

Emmanuel Macron s’est dit « favorable à titre personnel au modèle belge » sur l’euthanasie. Quel est l’exemple de nos voisins qui semble plaire à nos dirigeants ?

Il y a tout juste 20 ans, le 28 mai 2002, la Belgique est devenue l'un des premiers pays à légaliser l'euthanasie « pour des situations exceptionnelles ». Alliance Vita a fait les comptes sur ces 20 ans d’euthanasie. Elle parle de « 2 699 euthanasies en 2021 soit un décès sur quarante en Belgique », c’est-à-dire une multiplication par dix en vingt ans. On ne peut donc pas affirmer que les règles prévues au départ aient été respectées. Alliance Vita dénonce « un glissement vers l’acceptation de cas d’euthanasies pour des pathologies mentales ou des polypathologies avec un laxisme choquant quant à l’appréciation de l’incurabilité et de la notion de souffrance ». [...]

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Gaz de schiste : le potentiel énergétique inexploité de la France

Le soleil envoie une partie de sa chaleur à notre atmosphère terrestre. Celle-ci la transmet aux océans, aux végétaux, mais aussi à la croûte terrestre. Entre 5 et 10 mètres de profondeur, la température du sol est constante toute l’année. En France, elle s’établit aux alentours de 12 degrés. Entre 45 et 200 mètres, la température est plus basse, et la chaleur met un siècle pour parvenir à cette profondeur. Au-delà, la chaleur du noyau de la planète commence à se faire sentir. Ces chaleurs, peu profondes ou profondes, peuvent être exploitées par la géothermie. Avec elle, l’industrie produit du chaud, du froid et de l’électricité.

Cette technologie fore et capte la chaleur, essentiellement en pompant des eaux chaudes des profondeurs, ou en envoyant de l’eau sous le sol, où elle se réchauffe. En somme, la terre est utilisée comme un radiateur dans lequel circule l’eau de chauffage. Pour cela il faut creuser des trous. Les entreprises concernées font venir des camions sur le dos desquels se trouvent les foreuses. Elles se déploient à la verticale et font descendre leur tête de forage dans le sol. Au fur et à mesure que le trou est creusé, la machine installe des tubes dans la cavité pour en retenir les parois. C’est par ces tubes que circulent ensuite les eaux qui sont injectées ou pompées. Or, [...]

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Stade de France : un camouflet en mondovision

Chroniqueur sur la chaîne spécialisée américaine CBS Sports, Thierry Henry avait prévenu le monde anglo-saxon : « Le Stade est à Saint-Denis. Saint-Denis. Faites attention. C’est situé juste à côté de Paris, mais vous pouvez me croire, ce n’est pas du tout Paris et vous ne voudriez pas y vivre ». Tenus le 5 mai dernier, ces propos avaient fait tiquer, provoquant l’ire de quelques internautes. Comment ? Thierry Henry, l’enfant des Ullis, serait-il devenu « réac » ou « de droite » ? Rien de tout ça, l’ex-champion devenu journaliste a tout simplement gardé son franc-parler. Il est avec son micro comme naguère il était avec son ballon ; lucide, froid, réaliste. Il ne fallait en effet pas être grand clerc pour se douter qu’il y avait toutes les chances pour que le Stade de France et ses abords soient le théâtre de débordements.

Pensez-donc, tous les ingrédients étaient réunis. Les prédateurs humains sont, à l’instar de leurs homologues du règne animal, des créatures opportunistes. Certains agissent de manière solitaire, d’autres en meute. La perspective d’une finale de Ligue des Champions drainant des dizaines de milliers de touristes étrangers, égarés dans les méandres des transports parisiens, possédant tous des téléphones portables et du liquide, ne pouvait qu’exciter les « riverains » comme le requin sentant l’odeur du sang à plusieurs milliers de kilomètres dans l’océan. Ne craignant plus la police, dont les dispositifs lourdauds pensés par le préfet Lallement sont plus aptes à taper indistinctement sur des pères de famille qu’à prévenir les véritables dangers, nos prédateurs locaux n’avaient plus qu’à agir avec la complicité passive de stadiers débordés et ridiculisés. [...]

Trans : sport en commun
La biologie est la science la plus réactionnaire du monde. Elle s’entête à empêcher qu’on raconte les bêtises les plus fleuries sur l’être humain, elle est le plafond de verre où, en route pour les étoiles multicolores de la voûte céleste, le rêve déconstructiviste s’écrase en une tâche dégoulinante. L’épine qui torture le plus cruellement son pied est sans doute celui des différences biologiques entre les hommes et les femmes. Et notamment en matière de performances physiques. Car nous sommes parvenus à un point où le rappeler n’a plus rien d’une lapalissade, les hommes sont significativement plus forts et endurants en moyenne que les femmes. Entrons dans les détails. Pour l’endurance à l’effort, « la taille du cœur, le volume sanguin total et le taux d’hémoglobine, protéine transportant l’oxygène, sont plus faibles chez la femme que chez l’homme », nous explique le site de l’université de Saint-Étienne. Ces différences au niveau du système cardiorespiratoire entraînent une forte variation entre les deux sexes au niveau de leur consommation maximale de dioxygène respective, aussi connue sous le nom de VO2 max, le meilleur indicateur de l’endurance. Cette VO2 max est inférieure « de l’ordre de 40 à 60 % » chez les femmes.
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Adélaïde humiliée à l’Opéra de Paris : le « racisme d’opinion », un délit inconnu ?

Pourriez-vous résumer quels étaient vos dispositions en arrivant, ce qui s’est passé avec la responsable qui vous a reçue [appelée Mme X], et votre sentiment en quittant l’Opéra ?

Je dois reconnaître que j’étais très heureuse d’avoir un entretien à l’Opéra de Paris, c’était un rêve pour moi. Malheureusement, je n’ai pas pu devenir danseuse. Mais j’étais heureuse et sereine, même si je savais forcément qu’il fallait que je me défende sur mon CV. Cependant, je ne savais pas du tout que ça allait prendre cette tournure-là.

J’avais envoyé une candidature spontanée, il n’y avait pas d’offre d’emploi. La responsable m’a répondu : « Nous avons lu votre CV, est ce que vous êtes disponible pour un entretien ? » J’étais très surprise car je m’attendais vraiment à un refus de leur part. Je me suis dit que c’était cool qu’ils fassent fi de mon passé dans la presse d’opinion, et qu’ils se focalisent seulement sur mon diplôme en communication politique et institutionnelle. Ce qui est drôle c’est qu'au fond de moi, je me disais qu’ils allaient me faire venir simplement pour m’humilier. J’ai fait part de cette crainte à mon entourage qui m’a dit que ça n’arriverait jamais. [...]

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Marseille : un père de famille sauvagement tué
L’insécurité, ce « fantasme d’extrême droite » selon l’actuel Garde des sceaux, est malheureusement une dure réalité qui a encore frappé. Le 10 mai, alors qu’un père de famille et médecin militaire nommé Alban Gervaise venait chercher ses enfants dans collège privé et catholique, il a été sauvagement poignardé à la gorge par un jeune homme de 23 ans sans antécédents judiciaires. Les faits se sont déroulés dans la quartier de la Rose à Marseille. L’agresseur, du nom de Mohammed L., a agi « au nom d’Allah » ce qui aura pour mérite de surprendre nos confrères de Médiapart. Ce père de famille est malheureusement décédé des suites de ses blessures ce vendredi 27 mai. Éric Ciotti, contrairement aux marchands de bien-pensance qui prônent un problème psychiatrique du jeune homme pour atténuer la peine qu’il recevra, assène qu’il « faut retenir la piste terroriste ». À partir du moment où il est possible de se faire poignarder à la gorge en allant simplement chercher ses enfants au collège à 18h, il est légitime de se poser des questions sur la sécurité dans ce pays.
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Défaite des mères

Aux origines de cette fête

Nombreux escobars font remonter cette fête au régime de Vichy pour mieux la décrédibiliser. Et pourtant, le sentiment quasi-religieux pour la mère de famille trouve son fondement aux principes même de l’Antiquité, dans les civilisations grecques et romaines, que ce soit la figure maternelle de la titanide Rhéa ou la fête des Matraliae, journée durant laquelle les femmes et mères de famille étaient honorées et couvertes de cadeaux.

Dans des temps plus récents, c’est aux États-Unis que la fête des mères fait son apparition en 1905, tandis que les prémices d’une telle cérémonie arrivent en France en 1897 quand l’Alliance nationale contre la dépopulation donne l’idée d’une fête en l’honneur de la maternité.

Ah ! il est loin ce bon vieux temps où le gouvernement reconnaissait la mission extraordinaire de la femme sans vouloir l’assimiler à celle de l’homme

C’est en effet par la suite, dans le cadre de la politique familiale de Vichy, que la fête des mères prend une ampleur qu’elle a conservée jusqu’à aujourd’hui. Sous l’impulsion du Maréchal, elle devient une célébration quasi-liturgique, et tous les Français sont incités à célébrer la maternité. En 1942, le maréchal Pétain s’adresse à la radio aux femmes en ces termes : « Vous seules savez donner à tous ce goût du travail, ce sens de la discipline, de la modestie, du respect qui font les hommes sains et les peuples forts. Vous êtes les inspiratrices de notre civilisation chrétienne ». Ah ! il est loin ce bon vieux temps où le gouvernement reconnaissait la mission extraordinaire de la femme sans vouloir l’assimiler à celle de l’homme. En 1950, une loi fixe la fête des mères au quatrième dimanche du mois de mai pour l’ensemble du pays. [...]

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Incohérences dans les rangs du parti du président Macron

Alors qu’on nous explique toute la journée qu’il s’agit de se passer des pesticides, Eléonore Leprettre devient directrice de la communication et des affaires publiques de l’ex-Union des industries de la protection des plantes, ridiculement rebaptisée Phyteis. Elle rejoint ainsi le lobby des pesticides. C’est un évènement pour le moins surprenant quand on sait qu’Eléonore Leprettre travaillait comme chef de cabinet du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau.

Du côté des « écologistes », on s’étrangle. Sandrine Rousseau (candidate Nupes aux législatives à Paris) réagit : « Voilà la macronie à visage découvert ». Et Yannick Jadot ajoute : « Les lobbys au cœur du quinquennat saison 2. Absolument scandaleux au regard des urgences environnementales, sanitaires et alimentaires ». Dans le même registre, nous entendons La France Insoumise dénonce par la bouche du député de la 3e circonscription de Gironde, Loïc Prud’homme, des « habitudes honteuse de pantouflage et retro-pantouflage de la macronie », précisant que « les lobbyistes n’ont pas l’oreille attentive du gouvernement, ils sont le gouvernement ! Élu, je m’engage à déposer une proposition de loi contre ces pratiques dès l’été »[...].

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L’Incorrect numéro 73

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