Skip to content
Éditorial d’Arthur de Watrigant : Tu seras une victime, mon fils

Le pape nous a quittés. François est parti au lendemain de la victoire du Christ. Il aura tenu son ministère jusqu’au bout, rappelant que le sacerdoce n’est jamais loin de l’expression populaire. Après un carême de souffrance, mourir après la défaite de la mort, c’est quand même pas mal. Le temps de l’Église est long, bien hasardeux celui qui tirera le bilan de son pontificat dès aujourd’hui. On verra si les semences poussent – du moins si on tient jusque-là. L’époque se révèle bien incertaine, les choses bougent bien vite, trop peut-être. L’Église, elle, reste droite, solide sur ses appuis malgré les bourrasques. Si l’emballage eût pu paraître des plus suspects à certaines époques, deux mille ans d’existence prouvent que le produit est bon. On a même doublé le nombre de catéchumènes baptisés en France. Pareil pour les ados. Les obsédés de la laïcité – que François ne pouvait pas blairer – pointeront du doigt la chute des baptêmes des nouveau-nés pour se rassurer.…

Retraite des anciens conseillers généraux : Y’a bon la Wépub’ique !
Aaaaah ces mecs de droite ! Ils en ont des choses à dire sur les retraites. Surtout ne rien céder. Faut bosser les pauvres. Réalisme ! Dette ! Économies ! Partout dans le monde, c’est différent. Parie que cette couille molle de Bayrou va encore se coucher devant la CGT ! [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Tanaland, le meilleur des mondes des néo-féministes
Tout commence le 16 septembre 2024 par une courte vidéo postée sur le réseau favori de la génération Z TikTok dans laquelle Salimatou, une élève de terminale de 18 ans plus connue sous le pseudonyme d’Hadja_bh2, annonçait officiellement faire ses valises pour rejoindre le monde merveilleux de « Tanaland ». [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Carte noire pour Nicolas d’Estienne d’Orves : Cosette a la coupe
J’ai beau chanter la charcutaille, vénérer la tripe, génuflexer devant les andouillettes, il est des saucissonnages écœurants. Flânant l’autre jour dans le Relais H (oui, je dis encore Relais H) de la gare d’Avignon TGV, je fais une découverte étrange. Parmi les rayons de la librairie, je repère la petite tête d’oiseau perdu de Cosette, aux cheveux mouillés de pluie, dans le célèbre dessin d’Émile-Antoine Bayard (et non Gustave Doré, comme on croit trop souvent) et m’étonne que cette version des Misérables soit si mince. Je prends donc le Folio et le feuillette avec curiosité : 416 pages. Bizarre, bizarre. Chez moi, le Pléiade en fait 1900… Quant au résumé, il me semble aussi maigre qu’erroné : « Sorti du bagne, Jean Valjean cherche la rédemption, mais la société lui refuse ce pardon. Pour porter secours à Cosette, il devra s’inventer une autre identité… » Ben voyons ! La phrase suivante n’est guère plus engageante : « Ponctué par les voix de Paris et la musique de ses rues, Les Misérables compose le chant du peuple en armes. » On dirait ce jus de crâne régurgité par les pubards en quête de formules creuses pour vendre du vent. Alors je comprends, sidéré : « Ce volume est une version abrégée du chef-d’œuvre de Victor Hugo, qui suit le déroulé des épisodes chantés dans la comédie musicale. » [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Génération Z : seul au monde

Un pesant sentiment de solitude se répand actuellement en France et en Occident, particulièrement dans la Génération Z. Ce phénomène ne fait aucun bruit mais, à en croire les données statistiques, apparaît comme un sujet crucial, auquel il semble impératif de s’intéresser pour traiter avec acuité la réalité sociale de notre temps. Selon une étude de l’Ifop de janvier 2024, 62 % des 18-24 ans se sentent régulièrement seuls. Ceux qu’on nomme familièrement les « zoomers » éprouvent régulièrement un profond sentiment d’isolement alors même qu’ils entrent progressivement dans la vie active. Déjà Platon et Aristote affirmaient que l’amitié, la philia, le lien social, familial et fraternel, est un pilier pour unifier une communauté. La solitude qui se développe, dans cette perspective, doit inévitablement être le symptôme d’une dissolution de notre communauté politique, à l’issue de laquelle il ne puisse plus rester qu’une somme d’individus isolés, sans liens communautaires substantiels qui les unissent et leur permettent une appartenance à un corps social vigoureux.…

Une séparation ethnique pour vivre ensemble
En 2023, la France comptait 72 020 détenus. Parmi eux, 18 068 étaient de nationalité étrangère, soit 25 % de la population carcérale, selon les données du ministère de la Justice. Une proportion trois fois supérieure à celle des étrangers dans la population générale. Dans le détail, les Algériens dominent (3 974 détenus), suivis des Marocains (2 093) et des Tunisiens (1 254). S’ajoutent encore des ressortissants d’Afrique subsaharienne, d’Europe de l’Est, et du Moyen-Orient. Mais ces chiffres, bien que précis, passent sous silence une donnée plus sensible : l’origine ethnique des détenus français eux-mêmes. Pourtant, la réponse saute aux yeux dans les coursives des établissements pénitentiaires. [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Victor Lefebvre : « Wikipédia est devenue une bulle de filtre idéologique »

Pourquoi consacrer un livre à Wikipédia ? Est-ce une forme de règlement de comptes, après votre bannissement ?

Pas pour moi. Je n’ai jamais été contributeur sur Wikipédia. En revanche, mon co-auteur, Michel Sandrin, lui, l’a été – intensément même – avant d’être banni. Ce bannissement définitif, sans possibilité de retour, a été l’un des éléments déclencheurs du livre. Il avait eu le tort de s’exprimer sur ce qu’il percevait comme une dérive idéologique de l’encyclopédie. Mais notre livre ne se limite pas à son cas personnel. C’est une enquête sur le fonctionnement réel d’un outil omniprésent, incontournable, mais très méconnu. Wikipédia est le septième site le plus visité en France, et pourtant rares sont ceux qui savent qui écrit les articles ou comment les décisions éditoriales sont prises.

Justement, comment fonctionne Wikipédia ? Est-ce vraiment une encyclopédie « libre » ?

En théorie, oui. N’importe qui peut créer un compte, modifier une page, apporter du contenu.…

Formation, réinsertion, conversion : sortir de prison par le haut
La prison n’a jamais été une solution magique. S’il est nécessaire d’enfermer pour un temps les criminels, et dans de rudes conditions, afin d’expier leur crime, la prison n’offre aucune garantie future. La menace de l’emprisonnement ne suffit pas à empêcher le crime, ni celle d’un ré-emprisonnement à prévenir la récidive. Voyez plutôt : une étude portant sur 41 500 personnes sorties de détention en 2016 montrait que 31 % ont été à nouveau condamnés pour une infraction commise l’année suivant leur libération. À cinq ans, ce taux s’élève à 63 % : six sortants de prison en 2016 sur dix ont commis une nouvelle infraction sanctionnée par une condamnation ou une composition pénale enregistrée au Casier judiciaire national dans les cinq années, d’après une étude du ministère de la Justice en 2024. Autant dire que la récidive est encore plus élevée, si l’on considère ceux qui ne se sont pas fait attraper, ou qui ne sont pas encore passés à l’acte. [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile

L’Incorrect

Retrouvez le magazine de ce mois ci en format

numérique ou papier selon votre préférence.

Retrouvez les numéros précédents

Pin It on Pinterest