
Le pape nous a quittés. François est parti au lendemain de la victoire du Christ. Il aura tenu son ministère jusqu’au bout, rappelant que le sacerdoce n’est jamais loin de l’expression populaire. Après un carême de souffrance, mourir après la défaite de la mort, c’est quand même pas mal. Le temps de l’Église est long, bien hasardeux celui qui tirera le bilan de son pontificat dès aujourd’hui. On verra si les semences poussent – du moins si on tient jusque-là. L’époque se révèle bien incertaine, les choses bougent bien vite, trop peut-être. L’Église, elle, reste droite, solide sur ses appuis malgré les bourrasques. Si l’emballage eût pu paraître des plus suspects à certaines époques, deux mille ans d’existence prouvent que le produit est bon. On a même doublé le nombre de catéchumènes baptisés en France. Pareil pour les ados. Les obsédés de la laïcité – que François ne pouvait pas blairer – pointeront du doigt la chute des baptêmes des nouveau-nés pour se rassurer.…












