


Le reportage présenté par Ophélie Meunier sur l'islam radical à Roubaix a plus que suscité la controverse. Zone interdite a montré une réalité déconcertante. Il n’y a plus aucun doute : Roubaix est sous l’emprise d’islamistes radicaux. Les magasins s’adaptent aux prêches émis dans les mosquées. Les librairies vendent des livres d’enfant dans lesquels les personnages n'ont pas de visage. Les poupées et les ours en peluche subissent le même traitement : aucun signe d’un visage, aucune expression. Le néant. Dans la rue, plus aucune boucherie classique, leurs écriteaux sont tous accompagnés d’un logo « Halal ».
Les images de ce reportage sont incontestables, et ça n’a pas plu à certains. Suite à sa diffusion, Ophélie Meunier a été menacée de mort, et son numéro de téléphone a circulé sur les réseaux sociaux. Dans une tribune pour Le Figaro, Céline Pina a dressé un parallèle avec l'affaire Mila : « Ce qui arrive à Ophélie Meunier n’est pas différent de ce qui arrive à Mila, il s’agit ici d’imposer des règles liées à la charria en utilisant la violence politique et en profitant de la faiblesse du pouvoir. » Gérald Darmanin a affirmé avoir pris des dispositions pour ce genre de situation : « J’ai donné instruction qu’à chaque fois qu’un journaliste fait l’objet de menaces caractérisées, il bénéficie d’une protection policière. Nous trouverons les auteurs de ces menaces. » [...]
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Plus peut-être que le capitaine d’industrie, l’écuyer – l’« homme de cheval » – apparaît comme la figure de proue de la deuxième moitié du XIXe siècle. Qu’on en juge : Paris compte alors plus de 80 000 chevaux, utilisés pour le transport, la promenade ou les courses ! Pursang de race et élégantes haquenées sont autant de signes évidents de réussite sociale. C’est sur cette réalité que Louis-Jean Delton va bâtir sa fortune.
Ce curieux personnage, né en 1807 d’un père horloger, a été sous-officier au 12e régiment de dragons, avant de se perdre dans les méandres d’une carrière aux repères incertains. « Commis banquier », plus sûrement agioteur et affairiste, il flaire la spéculation juteuse, lorsqu’en 1860, il ouvre son premier studio photographique, au Pré-Catelan, près du lac du Bois de Boulogne. Il y a à peine plus de vingt ans qu’Arago a présenté devant l’Académie des Sciences le procédé de Louis Daguerre utilisant la sensibilité à la lumière des sels d’argent. Depuis, l’Anglais William Talbot a mis au point le tirage sur papier. Et la photographie a pris son essor, concurrençant déjà la peinture mondaine. Très vite, Disdéri et Adrien Tournachon – le frère de Félix, le célèbre Nadar – ont réalisé des clichés hippiques. Or Louis-Jean Delton – alias « John » –, en sa qualité d’ancien cavalier, est un passionné d’équitation. Avec Auguste Lupin, il a organisé les premières courses en France, et on le dit membre du Jockey Club. [...]
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Quel regard portez-vous sur l’explosion des suicides dans la police ? Le ministre de l’Intérieur a récemment déclaré que les causes étaient personnelles : « L’essentiel des suicides avait un lien direct avec la vie personnelle et non pas professionnelle de ces personnes ». Est-ce bien le cas ?
Depuis le début de l’année, il y a déjà eu dix suicides dans la police, soit près de deux par semaine. Ce chiffre est absolument énorme, et il me fait beaucoup de peine. Évidemment, il y a dans certains cas des motivations personnelles que l’on ne peut pas commenter. Mais il existe aussi des motifs professionnels qu’il ne faut pas taire. Les policiers sont en prise avec tous les malheurs du monde, et ces faits divers poussent parfois certains policiers à ces situations ultimes et malheureuses.
Lire aussi : Roubaix, une lumière
Comment expliquer ces suicides, du mois pour leur ressort professionnel ?
Les raisons sont très diverses. Il y a d’abord la question de l’affectation : nous avons des gens qui viennent de toute la France, souvent de Provence, et qui sont affectés dans des zones sensibles comme Aulnay-sous-Bois. Ils y découvrent un monde qui leur est complètement inconnu et tombent de haut, ce qui alimente leur malaise. Ils doivent ensuite se loger dans des conditions déplorables puisque l’administration ne fait pas grand-chose pour le bien-être des policiers en dehors du service. Les nouvelles générations sont plus égocentriques et communiquent moins. Ajoutons une forte pression hiérarchique dans plusieurs services, et aussi une pression politique. [...]
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Il y a trente ans les fêtes médiévales de Provins ou du Puy-en-Velay apparaissaient comme des évènements locaux folkloriques. Aujourd’hui, à l’arrivée des beaux jours, les fêtes médiévales sont omniprésentes. Troubadours, cracheurs de feu, artisans et danseurs animent les villes de caractère. Le spectateur retrouve le goût de l’aventure avec les tournois de chevaliers et les spectacles de voltigeurs. Cet engouement des Français pour leurs racines se confirme dans le succès des émissions historiques à la radio ou à la télévision. Cette quête des racines n’est pas spécifiquement française. En 2005 dans son ouvrage Qui sommes-nous, Samuel Huntington constatait qu’à l’ère de l’économie mondialisée, la crise des identités nationales est devenue un phénomène mondial. Depuis, le parc d’attractions historique Le Puy du Fou exporte ses concepts en Espagne, en Chine et en Russie.
Fantasmé ou non, le Moyen Âge est considéré comme une période héroïque. Ripailleur et grand buveur, l’homme médiéval n’est pas torturé par le doute et la haine de soi. « Voilà ce qu’était qu’être un chef au Moyen Âge, affirme le populaire Papacito : Être un titan d’os, de muscles et de graisse, vivant la vie par tous ses reliefs sacrés. Le vin irriguait le corps par un flot de sang christique. [...]
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On a coutume de situer le début de la génération Z en 1997 ; or c’est dans la seconde moitié des années 90 que les ordinateurs colonisent massivement nos domiciles. Dès lors, il faut attendre peu de temps pour qu’internet s’y implante à son tour. Si les millennials se souviennent avec amusement du minitel toujours éteint trônant sur le bureau paternel, leurs successeurs ont été quant à eux bercés au son criard du modem 56k. C’était alors la préhistoire du net ; ils ne s’en souviennent pas. Très rapidement, l’ADSL viendra démultiplier le flux de données et inaugurer l’âge du web illimité. C’est donc dans un monde déjà marqué par la révolution numérique que grandira la génération Z.
Lire aussi : Génération Zexe
Les Z ne sont pas les premiers à subir les injonctions hypnotiques de l’écran : leurs grands frères jouaient déjà à la console ; leurs parents comataient déjà devant la télé. Ils sont en revanche les premiers à envisager l’écran comme un outil, comme une interface consubstantiellement réticulaire. En 2008, un an après l’iPhone, Facebook conquiert la France. L’avènement des réseaux sociaux décuple les interactions : les vieux forums de discussion, clos et restreints, sont frappés de désuétude. Phalange d’exosquelette numérique, le smartphone permet d’emporter internet partout avec soi. Les plus vieux d’entre les Z sortent à peine de l’école élémentaire ; les plus jeunes ne sont pas encore nés. La double révolution numérique s’immisce brutalement dans le processus de socialisation de cette génération. [...]
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Dépeintes par les écolos qui vivent dans les métropoles comme une des nouvelles merveilles du monde, et par les fans du nucléaire comme une des pires hérésies que l’humanité ait connues. Difficile de donner tort aux anti-éoliennes : en plus de détériorer nos paysages, les éoliennes représentent un réel péril écologique.
Les éoliennes : le paradoxe écologique
Les admirateurs des éoliennes pourront dire ce qu’ils voudront, les chiffres ne sont pas en leur faveur. En France, en 2019, la production d’électricité est assurée à 79.8 % par le nucléaire, tandis que 20.2 % est assuré par le renouvelable. Dans la part des renouvelables les éoliennes représentent 31.3 % ce qui représente 6.3 % de la production totale. Quant au nucléaire, il représente 88.5 % de la production d’énergie dite non-renouvelable, et 70.6 % de la production totale d’énergie française.
En 2019, 18 centrales et 56 réacteurs nucléaires produisait 379.5 TWh (Térawattheure) soit 11 fois plus que les 1 890 éoliennes qu’il y avait à l’époque et qui produisaient 34.1 TWh. Pour compenser l’énergie produite par le nucléaire il faudrait théoriquement 20 790 éoliennes de plus (aujourd’hui 8 000 éoliennes sont installées en France) sachant que tout ceci reste hypothétique car il faut bien prendre en compte qu’une fois l’éolienne installée, il ne reste plus qu’à prier pour qu’il y ait du vent. Comme elles fonctionnent avec le vent, les éoliennes sont une source d’énergie intermittente.
Lire aussi : Enquête : éolien, la face sombre des pales
Le rendement énergétique et la laideur ne sont pas les seuls points faibles de l’éolien sur le plan écologique, il y a aussi leur installation. Pour l’implantation d’une éolienne terrestre, tout d’abord, il faut construire la base. Mais avant cela, il faut construire une route allant jusqu’au lieu désigné, puis couler 36 piliers en béton, longs de 10 mètres dans la terre, ensuite vous construisez une gigantesque armature métallique autour de vos piliers, enfin vous coulez 1 000 tonnes de bétons dans votre armature et vous avez la base de l’éolienne. Tout ceci endommage irrémédiablement la terre, on parle d’artificialisation des sols. Les écolos aiment la flore mais elle ne les aime pas.
Pour ce qui est de l’éolienne elle-même : il faut des grues, une tour de construction, et plus de 27 convois exceptionnels. Tout ça pour une éolienne à l’arrêt lorsqu’il n’y a pas de vent ou s’il y en a trop (on les arrête par sécurité si le vent dépasse 90 km/h), dont la durée de vie n’excède pas 30 ans dans le meilleur des cas, et dont les pales ne sont pas recyclables. [...]
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