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Triggernometry : l’anglospère sous tous les angles

« L’humilité est l’antichambre de toutes les perfections ». Ce mot de Marcel Aymé résume le principe de Triggernometry, le podcast qui casse la baraque en Angleterre. Francis Foster et Konstantin Kisin, en toute humilité, reçoivent les personnalités les plus susceptibles d’éclairer leur auditoire sur les sujets du moment, l’OMS, le populisme, les drogues, l’intelligence artificielle, l’impérialisme chinois, le post-modernisme, le progrès, la notion de privilège et toutes sortes de thèmes de société à mesure qu’ils surgissent dans l’actualité. Une heure d’interview pendant laquelle le temps de parole de l’invité n’est pas compté. Pas d’interruptions intempestives pour paraphraser ce qui vient d’être dit, ça n’est pas le genre de la maison. Les personnalités peuvent à loisir nuancer leur propos, dérouler leur pensée, revenir sur leur parcours.

Triggernometry est un jeu de mots – un peu alambiqué, convenons-en – entre trigonométrie (l’étude des angles : comprendre de tous les angles de vue, de toutes les opinions) et trigger-warning (expression issue des universités anglo-saxonnes, où un trigger-warning est une alerte qui prévient les étudiants sensibles lorsque des chefs-d’œuvre risquent de heurter leur « identité sexuelle ou raciale », ou les deux). C’est entendu, Francis Foster et Konstantin Kisin se tiennent à distance de l’utopie progressiste. Leur idée du podcast : « Des conversations honnêtes avec des gens fascinants ».

Lire aussi : GB News : au Royaume-Uni, l’écran plat prend du relief

Le décor du studio d’enregistrement, dans l’Est de Londres, est bien connu de leurs 300 000 aficionados (dont 260 000 abonnés à la chaîne Youtube, le nombre a plus que doublé en un an). Sur une affiche, les profils volontaristes des deux hôtes, tournés vers des lendemains qui chantent, surplombent une composition dans le plus pur style du réalisme socialiste. Un autre photo-montage figure Staline, main levée vers le slogan contemporain : « Cancel culture is a myth ». [...]

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Saïd Oujibou, un pasteur qui a la rage

Quelle est la situation des musulmans qui se convertissent au christianisme en France ?

« Coraniquement », un musulman n’a pas le droit d’abjurer sa foi, et encore moins de se convertir à une autre religion. Cela relève de la loi islamique sur l’apostasie, la « rida ». Chaque musulman se voit inculquer cette notion théologique, qui est appliquée selon le degré d’islamité des familles, mais de manière générale la conversion d’un fils ou d’une fille au christianisme est un scandale. Le converti subit alors une persécution qui peut être mentale, psychologique voire physique, même en France. La plupart du temps, ces persécutions concernent les femmes, qui représentent 70 % des conversions : ce sont elles qui subissent le plus de violences physiques. On peut aller jusqu’à les ramener en Afrique du Nord, confisquer leurs papiers et les marier de force. Rien de neuf, puisque la loi islamique se considère au-dessus des lois de la République. Et la loi « contre le séparatisme » n’y changera rien : les musulmans mettent en place une stratégie d’adaptation, de grignotage et un double discours.

J’aide par exemple la fille d’un imam qui s’est convertie et qui est tétanisée à l’idée de l’annoncer à son père. Elle a malgré tout fait part de sa conversion à sa mère, aux yeux de qui elle n’est désormais plus qu’une traînée, une moins que rien. Elle a reçu le message suivant : « Tes vêtements sont dans un sac en plastique et ils sont humides ». Traduction : « On se débarrasse de toi et on s’en lave les mains ».

Lire aussi : Quitter l’islam, risquer la mort

Jusqu’où peuvent aller ces violences physiques, notamment envers les filles ?

Elles sont défigurées, en ressortent avec des fractures, des bleus apparents. Avec toute la culture nord-africaine et la pression communautaire, elles subissent un déchaînement de violence. Sans parler des mariages forcés au pays qui aboutissent évidemment à des viols. Ce sont les filles qui subissent le plus, parce qu’elles sont moins bien traitées de manière générale dans l’islam – ce qui explique d’ailleurs qu’elles se convertissent plus. Un homme musulman aura toujours plus de liberté qu’une femme, même si ça ne le protège pas complètement des persécutions. J’ai en tête le cas d’un jeune homme que l’on a drogué, et qui s’est réveillé au Maroc avec des marabouts et des sorciers essayant de le « sortir » du christianisme. [...]

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Alexis Forget : « Il ne fait pas bon être un justiciable de droite, catholique et conservateur »

Vous avez annoncé sur Twitter que la Libraire Les Deux Cités avait subi une nouvelle attaque. Que s’est-il passé exactement ? 

Ce mardi 21 septembre, aux alentours de 11h45, une trentaine d’antifas – qui manifestaient initialement devant la cour d’appel de Nancy contre le projet nucléaire de Bure – se sont présentés devant la librairie aux cris de « nazis », « mort aux fascistes », « il faut tout brûler », etc. Le temps de quitter l’arrière du comptoir et d’arriver dans la rue, ces militants donnaient des coups dans la vitrine tandis que d’autres collaient des autocollants. Alors que j’essayais de les faire s’éloigner avec l’aide d’un client et de restaurateurs voisins venus se placer en protection devant la vitrine, l’un d’entre eux s’en est pris à moi, me poussant à deux reprises contre la vitrine.

Perdant mon calme, l’un des restaurateurs présents m’a sagement conseillé de retourner à l’intérieur, ce que j’ai fait. J’ai alors constaté que deux étalages de livres avaient été mis au sol, qu’une vingtaine de livres étaient désormais impropres à la vente et, surtout, que mon téléphone, qui se trouvait sur le comptoir, avait été dérobé : l’une des personnes avait profité de ma présence à l’extérieur pour entrer subrepticement et commettre ses larcins. Les forces de l’ordre sont ensuite arrivées sur les lieux, faisant disperser le groupuscule d’extrême-gauche parti, en sus, avec une grande ardoise commerciale d’un mètre cinquante de haut.

Lire aussi : Faut-il interdire les antifas ?

Les forces de l’ordre sont-elles intervenues ? Qui sont les individus qui vous ont attaqué ?

Les forces de l’ordre qui, j’imagine, encadraient initialement la manifestation des opposants au projet de Bure se sont présentées. Elles sont intervenues en moins de cinq minutes, ce pour quoi je les remercie, mais le temps passe toujours lentement dans ces cas-là ; à ma connaissance, elles n’ont procédé à aucune arrestation, faute de flagrant délit et de possibilité d’identifier les responsables, tout le monde étant masqué. Les responsables étaient visiblement des militants prétendus « antifas », vocable derrière lequel se croisent toutes les luttes altermondialistes, islamo-gauchistes, woke, etc. [...]

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Quitter l’islam, risquer la mort

Naïma a la quarantaine et vit dans un quartier islamisé de banlieue parisienne : « Je suis issue d’une famille musulmane, mais je n’ai jamais voulu adhérer à l’islam. J’étais le mouton noir de la famille ». La barbarie islamique, elle la connaît. Sa mère arrivée en France après la guerre d’Algérie est mariée de force à un cousin, à l’âge de 16 ans. « Son père lui a fait croire à des vacances au bled, il lui a déchiré son passeport. Elle a été droguée et violée durant toute sa nuit de noces. J’ai moi-même échappé à un mariage forcé à 17 ans. Deux de mes amies sont parties en vacances et ont subi ce sort ». Battue par son père quand elle est enfant, Naïma se rapproche instinctivement du Christ : « Je faisais des croix en papier pour me protéger. J’ignore comment m’est venue cette idée. Ma mère avait rejeté l’islam, du moins intérieurement. Je regardais la messe avec elle le dimanche matin et j’ai vu les films Jésus de Nazareth et Bernadette. Ce fut le début de mon chemin vers le catholicisme. Un jour, j’ai vu Jésus en rêve. Et j’ai choisi de me tourner définitivement vers lui ».

Naïma décrit l’insupportable pression sociale de son quartier : « L’islamisation est totale dans ces quartiers pourris. Pendant le ramadan, c’est atroce. On ne peut pas manger dehors, on ne peut pas boire un verre dehors. Si vous le faites, vous devez affronter la pression, les mauvais regards et les insultes. Ils obligent même les personnes gravement malades à observer le jeûne, en leur disant qu’elles vont guérir ». Même obligation côté vestimentaire, surtout pour les femmes. Le voile est quasiment une obligation, s’y soustraire et s’habiller à l’européenne relève du militantisme. Naïma décrit une police religieuse à l’œuvre dans tous les aspects de la vie quotidienne : « Dans la ville, nous sommes fliqués en permanence. Les islamistes surveillent ce que l’on achète lorsque nous faisons nos courses. Ils enquêtent pour savoir si l’on est une fille “dévergondée”, si des hommes viennent chez nous. En tant que mère célibataire, je suis considérée comme une putain, une traînée. Dans ces quartiers, la femme qui n’a pas un “tuteur” musulman [frère, père, cousin, mari ou fils] est une prostituée. Et celle qui a un tuteur non-musulman est une traîtresse qui s’est vendue à un “kâfir” – un mécréant. Un homme soi-disant très religieux m’a proposé de l’argent pour coucher avec lui. Il a même proposé d’emmener mon fils de trois ans à la mosquée. J’ai évidemment refusé sachant que beaucoup d’enfants sont violés là-bas, mais personne n’en parle ».

La police des mœurs s’accompagne d’un embrigadement de la jeunesse par d’ex-taulards fraîchement promus « moudjahidines » comme Amedy Coulibaly. Naïma assiste à l’embrigadement de son frère dans l’État islamique : « Mon propre frère a failli partir au djihad. Les islamistes recrutent les jeunes désespérés ou sans surveillance. Il a voulu partir se faire exploser la cervelle d’abord au Niger, puis en Syrie. Pour l’en empêcher, j’ai dû faire appel à une partie de ma famille, qui s’est finalement retournée contre moi ».

Lire aussi : Gregor Puppinck : « Aujourd’hui en France, des personnes qui quittent l’islam pour le christianisme sont persécutées »

Julien, lui, a vécu la radicalisation de l’intérieur. Ce quarantenaire a rejoint l’islam à la sortie de l’adolescence. Il explique sa conversion par trois facteurs combinés. D’abord, le fait de grandir en dehors du catholicisme : « Je suis né dans les années 80, et à l’époque c’était la mode pour les parents de ne pas baptiser leurs enfants. Je n’ai donc pas été baptisé et n’ai reçu aucune éducation religieuse ». Ensuite, la haine ou plutôt le mépris de soi inculqué de façon insidieuse par l’Éducation nationale : « À l’école, on ne donnait aucune fierté aux enfants d’être français. Quand on était le Français de la classe, on avait presque honte ». Enfin, l’apparition de certaines questions spirituelles dans un environnement islamisé : « J’ai perdu un proche, de là sont nées mes premières interrogations religieuses. Et les seules personnes qui furent présentes pour y répondre étaient des amis musulmans ». [...]

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Abstention, piège à…

Au fond, les élections régionales n’ont pas eu lieu, 67 à 68 % des électeurs inscrits ayant traité la chose avec mépris, indifférence et/ou découragement. On commente à bon droit le niveau record de l’abstention, qui a réduit la challengeuse n° 1 du pouvoir au triste sort de femme battue et déçue (mais la vie continue et il y aura d’autres élections, qui intéresseront forcément davantage la moyenne des Français moyens), et transmué de grisâtres notables en place capitalisant sur leur clientèle captive en suprêmes recours (de la droite plus que de la France).

Il me semble que l’abstention facilite justement ces impostures, le système politico-médiatique étant ainsi fait que si la prochaine élection enregistrait un taux de participation de 10 %, les commentateurs retiendraient encore gravement que la droite serait en train de ressusciter avec 30 % des suffrages, le RN enregistrerait un échec cinglant à 20 %, la gauche résisterait avec un score équivalent, et ainsi de suite. En dernière analyse (biaisée) ne compte que le reliquat des suffrages exprimés, les abstentionnistes étant plus ou moins méprisés par les professionnels de la politique, au même titre que les blancs et les nuls (vous me direz que la réciproque est vraie mais jusqu’à présent, des élus dérisoires comptent plus que des masses abstinentes, c’est immoral et même anti-démocratique mais c’est comme ça).

Lire aussi : Abstention : une démocratie sans le peuple

Moi j’ai toujours voté depuis que j’en ai eu le droit – la première fois ça devait être pour les législatives de l’an 1978 après JC – et presque toujours pour des candidats battus plus ou moins glorieusement. C’était avant par défoulement un peu dérisoire, plus tard par réelle espérance politique. Au fait, c’est l’anti-démocrate Maurras qui avait dit un jour, à peu près, qu’il se reprocherait que sa voix eût manqué à un « bon » candidat – et d’ailleurs l’Action française a participé à une ou deux élections après 1918, avec un succès très relatif, disons ça comme ça. Bon c’est vrai que je me suis au moins une fois abstenu, et à une élection assez cruciale, mais d’une façon conjuguant heureusement surréalisme et calcul politique. [...]

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Reconstruisons le château de Saint-Cloud !

Qui est le responsable de l’incendie qui détruisit le château de Saint-Cloud, le 13 octobre 2020 ?

La destruction de l’édifice trouve son origine dans la guerre franco-prussienne de 1870. À cette occasion, les Prussiens avaient pénétré dans ce qui était devenu la résidence d’été des cinq souverains que la France a encore connus au XIXème siècle. Cherchant à déloger les envahisseurs, les armées napoléoniennes qui étaient à quelques kilomètres à Suresnes, sur le mont Valérien, ont tiré au canon. Un obus est malencontreusement tombé sur le château et l’a incendié.

Quelle place tient le château de Saint-Cloud dans notre roman national ?

Plus aucune, malheureusement, car sa disparition remontant à un siècle et demi, les Français du XXIème siècle ignorent aujourd’hui complètement qu’un édifice majestueux construit par le frère de Louis XIV surplombait Paris.

Lire aussi : Défense et illustration des langues régionales

Quelle est votre page préférée de la longue histoire du château ?

Il n’y en a pas de particulière étant entendu que ce monument couvre plus de deux siècles de l’histoire de la France, et même de l’Europe, tant sont nombreux les souverains étrangers à s’y être rendus.…

Lost in trans

Pour une publication concurrente mais néanmoins amie, j’ai suivi tout l’été sur les réseaux sociaux le quotidien de jeunes transsexuels. Problèmes psychologiques innombrables. Engraissés à la testostérone (la « T » dans le jargon tarlouze) ou aux traitements hormonaux féminisants. Les pauvres bougres ne savent plus où ils en sont. Deviennent des monstruosités à la sexualité extravagante. Pour ceux qui ont des enfants, les pauvres gosses sont complètement paumés. Une horreur ! Je mets les couilles de Guillebon sur le billot que dans quelque temps cette épidémie de transsexualisme galopant accouchera d’un immense problème de santé publique. Quand il faudra accueillir en psychiatrie tous ces jeunes qui auront gâché leur vie en se faisant couper les roustons, pousser des seins ou des barbes de ZZ Top alors qu’ils n’étaient, en vérité, que des ados en crise. Le gouvernement et le corps médical qui suivent les divagations de quelques lobbys braillards sont des criminels. Oui ! Ces voyages aller-aller vers l’autre sexe sont des futurs voyages vers le suicide. Je le crains ! Au mieux, dans quelque temps, nous verrons les premières plaintes de ces jeunes fragiles qui accuseront l’État d’avoir cédé à leurs caprices.

Trou de balle à louer

Car au-delà de l’aspect strictement physique, la question psychologique et sociale montre la face cradot de cette mode. En étudiant cet infra-monde, on découvre, par exemple, la banalisation de la prostitution des jeunes transsexuels. Beaucoup gagnent désormais leur vie avec leur trou de balle et se payent leurs opérations de « féminisation du visage » ou de « vaginoplastie » de cette façon ! Rebaptisés « travailleurs du sexe », ils s’exposent sur OnlyFans pour 10 ou 15 € la série de vidéos ou de photos de cul ou se prostituent fièrement et servent de vide-burnes à de vieilles pédales dégoûtantes. Et, dans la « communauté », tout cela est devenu parfaitement normal. La moindre critiquouillette contre cette nouvelle forme d’auto-esclavage est le signe du plus odieux fascisme. De « putophobie » dans le jargon progressiste. L’insupportable critique d’une activité devenue parfaitement honorable. « Michetonneuse transexuelle » pour votre Louis un peu concon, ça peut-être un beau projet de vie après tout ? Soyez moderne, pensez-y au lieu d’essayer de l’inscrire en école de commerce.

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L’emballage comme l’art qui triomphe

Cet artiste, dont le vrai nom est Christo Vladimiroff Javacheff est né en Bulgarie en 1935. Il a fait ses études aux Beaux-Arts de Sofia avant de venir s’installer à Vienne, puis à Paris et finalement à New York où il a vécu et a travaillé plus d’un demi-siècle, jusqu’à sa mort en 2020. C’est dans les années 1950 à Paris, en intégrant le groupe des Nouveaux Réalistes, que Christo a élaboré sa propre démarche artistique qui consistait à emballer des objets. D’abord des boîtes de conserve, puis des revues et des meubles ; parmi les créations de cette période, on trouve une moto et même une femme, emballée comme une sorte de mannequin. Avec le temps, ses projets prennent une tournure plus large, voire grandiose.

Les premières initiatives d'envergure de Christo sont soutenues par les centres de l’art contemporain. C’est ainsi que le Kunsthalle de Bern permet en 1968 à l’artiste déjà installé sur le sol américain de recouvrir son bâtiment par presque 2 500 mètres carrés de polyéthylène. Suit, dans la même année, l’emballage de l’église et la fontaine dans le centre-ville de Spoletto, en Italie. Aussitôt, l’artiste se tourne vers la nature et crée de gigantesques installations, en cachant sous le tissu une partie du littoral à Sydney ; en étalant un rideau de 13 000 mètres carrés dans la vallée de l’État du Colorado ; en encerclant par du nylon rose vif les îles de la Baie de Biscayen à Miami. Dans l’année 1985, Christo emballe le Pont-Neuf à Paris et dix ans plus tard, le Reichstag à Berlin.

Lire aussi : #SaccageParis : à Paris on ne répare pas les routes, on répare les gens

Aux questions l’interrogeant sur l’utilité de sa démarche, Christo répondait qu’il le fait uniquement pour satisfaire sa propre imagination et pour le plaisir de ses admirateurs. Il considérait ses installations comme une expérimentation pure avec l’espace et le volume, permettant la transformation d’un objet lourd et statique en quelque chose d’éphémère, prêt à disparaître. [...]

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L’Incorrect numéro 73

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