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Extinction du sens

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Publié le

29 septembre 2022

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« Homme enceint », « bite de femme », « poilu-e-s de 14 » : puisque tout est possible, puisqu’il n’y a plus aucune limite à nos caprices, les mots et les choses n’ont plus le sens pour lequel ils sont faits.
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J'ai toujours eu du mal avec les conneries du style « Ceci n’est pas une pipe » de l’autre zizi pâteux de Magritte ou « La terre est bleue comme une orange » d’Éluard. Rien d’intéressant dans tout cela. Provocouillette. Mais ces galéjades de jaquettes cocos ont inauguré l’ère moderne de « l’extinction du sens ». Le fait que les mots, les choses, ne doivent pas avoir le sens pour lequel ils sont faits.

Artistique, l’extinction du sens est devenue politique. Avant d’être récupérée par le turbopognon. Prenez le Tour de France. Ce n’est plus un tour (il l’a été dans les années 1910 avec le fameux « chemin de ronde ») et il se déroule de moins en moins en France. Cette année, il est parti du Danemark. Demain, il partira de Nouvelle-Guinée et arrivera sur la Lune si ASO, la société organisatrice, y trouve un intérêt. Le Tour de France est devenu une franchise n’ayant plus rien à voir avec son objet initial. Le Paris-Dakar qui se déroule en Arabie ou en Amérique du sud est une franchise. L’équipe de France de foot avec ses trois « de souche » est une franchise. Brouillage du signifiant et du signifié. Les mots ne veulent plus rien dire. Ils ont été déconstruits. Vidés de leurs tripes et de leurs couilles. Comme le maquereau à Sandrine Rousseau !

Alliance du gauchisme, de la tiers-mondisation et du turbopognon qui déconstruit les mathématiques et la biologie pour arriver à un relativisme absolu

Le gauchisme a décidé que « tout était possible », qu’il ne devait y avoir aucune limite, le pognonisme california-cool a récupéré le concept et en a fait un portrait de Che Guevara qui vend du Coca. Mais les gauchistes ont toujours ce génie des nouveaux développements de l’extinction du sens. Les transgenres, par exemple, utilisent toujours leur corps pour « effacer le sens ». Vous voyez une femme, ah bah non, c’est un homme. Ou le contraire : vos yeux voient un homme mais il est « enceint » ! Votre esprit pense donc automatiquement que c’est une femme ! Ah mais que nenni ! C’est désormais un mâle. Écrit sur la carte d’identité, connard ! Vous devez administrativement et moralement le croire. Dire le contraire est un délit. On voit même fleurir depuis quelque temps le concept de « bite de femme ». Romée vous fera un dessin pour expliquer la chose… Là encore, on voit deux termes reliés qui ne peuvent aller ensemble. Mais l’air du temps a décidé que le sens des mots n’existait plus. Extinction. [...]

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