Depuis plusieurs mois, la dirigeante du Rassemblement National et son protégé Jordan Bardella tête de liste aux élections européennes enchaînent les déclarations pouvant semer le trouble au sein de leur électorat de droite.
Dès le 3 juin de l’année dernière, la présidente du principal parti de droite avait affirmé sur RTL, sans ciller qu’« elle ne considérait pas comme conservatrice ».
Un choix surprenant, alors que le conservatisme a le vent en poupe comme jamais depuis 200 ans en France, et que ses éventuels alliés européens, Orban en tête, n’hésitent pas à se réclamer de ce courant de pensée.
Son poulain Jordan Bardella en a rajouté le 6 avril, en affirmant dans Ouest France que « Nous aussi, on est des progressistes?! »
Cherche t-il à séduire les électeurs perdus de Raphaël Glucksmann ?
De la dédiabolisation au politiquement correct, la frontière se franchit vite, Marine Le Pen devrait y faire attention.
De même, le 17 mars, Marine Le Pen interrogée sur le plateau de France 3 au sujet du Grand Remplacement avait choisi d’éluder au lieu d’alerter : « Je ne connais pas cette théorie du Grand Remplacement ».