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Agression de Thaïs d’Escufon : « Il m’a demandé une fellation »

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Publié le

8 décembre 2021

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L’ancienne porte-parole de Génération Identitaire a été séquestrée hier chez elle par un homme apparemment d’origine tunisienne. Pour L’Incorrect, elle revient sur cette agression dont elle a été victime. Article tiré de l’Incotidien.
Thais

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Alors que vous rentriez de votre séance de sport, un homme que vous ne connaissez pas s’est introduit à votre domicile et s’y est enfermé avec vous. Pouvez-vous raconter brièvement ce qu’il vous est arrivé ?

Alors que je revenais chez moi, je me suis arrêtée devant l’entrée pour passer un coup de fil. Concentrée sur mon appel, et alors que je m’apprêtais à refermer la porte, je vois l’espace d’un instant une ombre, qui se dirige très rapidement vers moi. L’individu me pousse et s’introduit dans mon appartement. Sidérée, j’ai un court moment de flottement dont profite l’homme en question pour m’arracher mon téléphone que j’avais dans les mains. Il referme alors la porte.

Me regardant, il m’interpelle : « N’aie pas peur, je ne vais pas te faire de mal, je veux simplement me cacher parce que je suis poursuivi ». Apeurée, je lui réponds simplement de me rendre mon téléphone. Il renchérit en disant qu’il ne veut pas me le voler, qu’il ne restera que dix minutes, le temps que ses assaillants s’en aillent. Il m’explique aussi qu’il ne me rendra pas mon téléphone parce qu’il ne veut pas que je prévienne la police, malgré mon insistance. C’est à ce moment qu’il verrouille la porte avec la clé restée sur la serrure.

Il continue à tenter de me rassurer avec des termes que je me permets de franciser pour l’occasion, mais qui ressemblaient à « wallah je ne vais pas te toucher », « la vie de ma mère je suis gentil » et autres déclarations de cet acabit. Je me retrouve ainsi enfermée avec cet inconnu, sans téléphone et sans clés. De fait, il reste pour l’instant à distance, je suis donc étonnée : peut-être essayait-il réellement de fuir quelqu’un.

Une fois le choc passé, j’ai eu du mal à en parler, j’ai même hésité à le faire par soucis de discrétion

Il continue son monologue : « wallah en France je sais que vous pensez que tous les Arabes sont méchants, mais je suis gentil », et se confond en plates excuses. Dix minutes passent, il est toujours là. Tandis qu’il me raconte sa vie, je fixe ma montre en lui demandant quand il compte me rendre mon téléphone. Mais, puisqu’il n’a pas l’air décidé à partir, j’essaye de ne pas le provoquer. Je rentre dans son jeu, et commence à lui poser des questions. Il narre ainsi ses péripéties : il s’appelle Hamza, il est d’origine tunisienne, il n’est en France que depuis un an environ, qu’il était auparavant en Allemagne, où il a rencontré sa femme. Le dénommé Hamza essaye ensuite de me faire parler de ma vie privée, de savoir si je vis seule, si j’ai un copain, ce genre de choses, questions qui me mettent très mal à l’aise.

L’homme continue à parler, essaye de me draguer. Je ne cède évidemment pas, et lui rappelle de temps à autres qu’il devrait s’en aller. Mais, la réponse est la même à chaque fois : « encore cinq minutes, promis je me casse après ».

La conversation dure comme ça pendant un bon moment, jusqu’à ce qu’il me dise qu’il n’allait pas me déranger plus longtemps. Soulagée de le voir enfin quitter les lieux, je m’approche de la porte pour pouvoir la refermer dès qu’il serait sur le palier. Mais, au moment où il allait franchir l’encadrure, il se retourne encore une fois vers moi : « Un dernier truc, est-ce que je peux avoir un bisou ? »

Je m’énerve alors, et lui explique que j’ai fait tout ce qu’il m’avait demandé jusque-là, qu’il était désormais temps qu’il s’en aille. Il insiste alors, malgré mes protestations. Il me prend par le bras : je me débats, il tente de m’embrasser. Je me mets alors à crier. Alors qu’il me tenait toujours par les poignets, il m’assoit de force. Alors qu’il me maintient toujours, je me retrouve assise, au niveau de sa braguette de pantalon. « Calme-toi, calme-toi, juste avant de partir, un dernier truc : est-ce que tu me suces, s’il te plaît ? ».

Il me supplie d’arrêter de pleurer, et, sous la pression de mes cris, il me lâche. J’en profite pour me ruer hors de sa portée et lui hurle de s’en aller. C’est alors que l’individu prend la fuite, en laissant les affaires qu’il m’avait confisqué au préalable. Malgré le choc, j’ai appelé directement la police.

Pensez-vous que cela s’est produit à cause de votre exposition médiatique, d’autant plus que vous êtes classée très à droite dans la balance politique ?

Pas du tout. Il ne m’a pas du tout reconnue, il ne connaissait pas mon nom. Je pense que c’est vraiment une intrusion instinctive, que rien de cela n’était prémédité. 

Lire aussi : Thaïs d’Escufon : « Notre association va révéler toutes les censures sur l’immigration et l’islamisation »

Pensez-vous que ce monsieur avait, dès le début de son intrusion, des velléités d’agression sexuelle ? 

Sincèrement, je n’en sais rien. Peut-être que ce n’était pas son projet de base, mais que cela est venu au fil du temps qu’il a passé chez moi. Le fait est qu’il était onze heures du matin, et que, passée la surprise première, je n’ai vraiment pas eu la sensation qu’il était poursuivi par qui que ce soit. Cela ressemblait juste à un prétexte pour s’introduire chez moi. Mon quartier ne craint pas forcément en journée, donc je suppose qu’il m’a croisée dans le bus et qu’il m’a suivie jusque chez moi.

Une telle agression renforce-t-elle vos opinions et votre combat contre l’immigration incontrôlée ?

Cela me conforte en effet fermement dans mes opinions. Puisque je suis très politisée, je suis beaucoup l’actualité, et je vois que des attaques bien plus graves surviennent tous les jours. J’ai eu beaucoup de chance que cela ne dégénère pas, même si je savais que ce genre de faits pouvaient m’arriver. Une fois le choc passé, j’ai eu du mal à en parler, j’ai même hésité à le faire par soucis de discrétion. Mais je relativise en me disant que je peux profiter de cette attaque pour donner encore une preuve de ce que peuvent subir les Européennes à cause de l’immigration. 


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