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Antifascisme en jupon

La convergence des luttes entre antifas et féministes tient au fait que ces deux courants militants pensent lutter contre un même ennemi, qui aurait deux visages: d’une part l’État, et de l’autre l’homme, le père, le « mâle blanc hétérosexuel ».

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© Gyrostat (Wikimedia, CC-BY-SA 4.0)
Les antifas pensent que l’État est forcément fasciste et oppresseur, tandis que les féministes avancent l’idée que les hommes sont spontanément oppresseurs et fascistes. Cette convergence a été scellée théoriquement dans un livre classique, La psychologie de masse du fascisme, de Wilhelm Reich. Ce disciple dissident de Freud, idole des soixante-huitards et d’Onfray, expliquait en 1933, qu’un État autoritaire aurait essentiellement besoin d’une structure familiale patriarcale, qui réprimerait la sexualité. Lutter contre le patriarcat, ce serait lutter donc contre les fondations mêmes du « fascisme ». « L’État autoritaire trouve un intérêt majeur dans la famille autoritaire: elle est la fabrique où s’élaborent sa structure et son idéologie », écrit-il. Contester cette alliance implicite, c’est s’exposer à de graves dangers.
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