Chaque époque a son vertige : ainsi le XVIe siècle fut celui du déchirement religieux, le XIXe celui de la question sociale, le XXe celui du totalitarisme. À n’en pas douter, c’est la crise écologique qui sera le grand défi du nôtre, non qu’il n’en existe d’autres – après tout, le « progrès » est-il autre chose que l’empilement des crises, qu’elles soient spirituelles, démographiques, anthropologiques ou technologiques ? –, simplement que cette question conditionne par nature la possibilité de toutes les autres. [...]
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