Clément Vuillier pratique une bande dessinée obsessionnelle et muette. On se souvient de son grand album L’Année de la comète, paru en 2019 : deux histoires se déroulaient en parallèle, le montage alterné d’une comète fonçant dans l’espace et d’une planète (la Terre ?) connaissant des convulsions géologiques en des temps qui pourraient être ceux de notre préhistoire laissant penser que planète et comète réagissaient l’une à l’autre. Pas un bruit, pas un son, pas une parole, le tumulte silencieux n’existait que dans le cerveau du lecteur. Avec Terre rare, Vuillier nous offre le spectacle d’une destruction industrielle d’ampleur planétaire. C’est toute une planète qu’une sphère mystérieuse, jaillie d’on ne sait quel complexe, va faire exploser pour en recueillir, terre rare, le cœur, éclatant et pâle cristal. [...]
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