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À VOIR OU À FUIR, C’EST LA SEMAINE CINÉMA DE L’INCORRECT

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Publié le

21 novembre 2018

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CRITIQUE CINE

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Les combattantes yézidies vues de France ou un Paris post-attentats…Que faut-il voir ou fuir au cinéma cette semaine ?

 

LES FILLES DU SOLEIL

De Éva Husson avec Golshifeh Farahani, Emmanuelle Bercot, Zübeyde Bulut

Au Kurdistan, Bahar, commandante du bataillon « Les Filles du Soleil », se prépare à libérer sa ville des mains des extrémistes, avec l’espoir de retrouver son fils. Une journaliste française, Mathilde, vient couvrir l’offensive et témoigner de l’histoire de ces guerrières d’exception.

 

 

« Heureux les méprisés! », pense-t-on en sortant de cette souillure, car il y a bien pire que d’être ignoré. Il faut supporter écriture inclusive, refus de nommer l’ennemi, au point même, d’inverser les codes vestimentaires (les méchants ont la barbe taillée et les gentils l’ont hirsute), des monologues putassiers et un pathos vomitif. Éva Husson recycle le courage des femmes yézidis pour mieux flatter les instincts castrateurs de nos féministes en manque d’amour. Le prix de la honte et celui du déshonneur sont les deux seules récompenses qu’aurait méritées cette daube présentée à Cannes.

 

 

AMANDA 

De Mikhaël Hers avec Vincent Lacoste, Isaure Multrier, Stacy Martin

David, 24 ans, vit exclusivement au présent. Il jongle entre différents petits boulots et recule autant que possible l’heure des engagements, mais le cours tranquille de son existence vole en éclats quand sa sœur aînée meurt brutalement dans un attentat. Il se retrouve alors en charge de sa nièce de sept ans, Amanda.

 

 

D’un sujet casse-gueule qui pousse naturellement à la lourdeur, Mikhaël Hers tire une fable toute en délicatesse et retenue, portée par une caméra aussi pertinente quand il s’agit de capter l’horreur d’une scène post-attentat que lorsqu’il s’agit de filmer le chagrin muet des personnages. S’il se refuse à l’analyse politique, le réalisateur français ne fuit pas l’émotion, il l’affronte, dérape parfois, mais grâce à sa sincérité et la justesse des comédiens, il parvient à sublimer la banalité du quotidien, comme dans cette scène bouleversante où Vincent Lacoste s’effondre en larmes sur le quai bondé d’une gare.

 

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