Après un Michel Ange d’une rigueur esthétique éblouissante mais manquant sans doute un peu de fibres, Konchalovski livre enfin son film-somme, l’aboutissement d’une carrière d’outsider du grand cinéma russe. Frère de Nikita Mikhalkov et élève de Tarkovski, Andreï Konchalovski est toujours resté à l’ombre de ses maîtres : il n’a pourtant jamais cessé de tourner depuis les années 60, avec une régularité presque métronomique, aussi prolifique que touche-à-tout. On lui connaît même un curieux passage à l’ouest (Runaway Train et Tango & Cash, pur buddy movie avec Stallone et Kurt Russell !) [...]
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