[Cinéma] Les tournesols sauvages : au bout du réel 
Une Bovary contemporaine, vide et sans qualités, touche son tiercé d’hommes dans le désordre, Charles en dernier. Beau et perturbant.
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Claude Chabrol disait de Fritz Lang que le hors-champ n’existait pas chez lui, qu’il n’y avait rien en dehors du cadre, que le monde y était contenu tout entier. On pour- rait presque définir ainsi le cinéma de Jaime Rosales. Dans Les Tournesols sauvages, on suit Julia, jeune mère cherchant chaussure à son pied, et le premier chapitre – qui renvoie à leur nullité Anatomie d’une chute et L’Amour et les forêts – la voit choisir un musclor désaxé. Le second la rejette dans les bras du père de ses enfants, militaire à Melilla. Le troisième ramènera la voix insinuante de la raison. [...]
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