C’est presque devenu une constante : plus un film vous sera vendu comme « subversif » ou « dérangeant », plus il sera moulé au contraire dans la doxa la plus complaisante. Avec Sans Filtre, le Suédois Ruben Östlund voulait sans doute prendre en otage les festivaliers cannois. C’est gagné : ils lui ont lâché la suprême statuette. Un hold-up en règle, puisque son film, non content d’être d’une facture hideuse, se contente d’aligner quelques clichés confortables sur une hyperclasse mondiale en villégiature sur un yacht. [...]
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