The Fabelmans, c’est-à-dire, littéralement : « La Famille Fable », voici un projet que Spielberg caressait depuis 20 ans : raconter sa vie dans une autobiographie romancée qui serait également une déclaration d’amour au cinéma. Après Ready Player One, hommage à l’enfant qu’il fut, West Side Story, hommage déclaré à son père, The Fabelmans est d’abord le portrait d’une mère rêvée (Michelle Williams, parfaite) à la fois muse, initiatrice, et corruptrice du monde parfait de l’enfance – puisque c’est en découvrant sa relation avec le meilleur ami de la famille que le jeune Sammy, avatar de Spielberg, perd ses illusions. On suit les péripéties que connaissent par cœur ses admirateurs : le fameux premier court-métrage où Spielberg pulvérise une maquette de train, les migrations intempestives à travers les États-Unis pour suivre un père ingénieur appelé par une carrière dans l’informatique alors en plein essor, et sa judéité complexée – mais magnifiée grâce à un grand-oncle rocambolesque (et un peu cliché). [...]
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