Les cantines scolaires sont devenues des champs des batailles identitaires. À Lyon, des plats uniques sans viande font débat, alors que leur justification écologique ne convainc pas les parents d’élève face à la montée de l’influence islamique. Certains dénoncent la complaisance d’élus locaux envers un certain électorat, à l’encontre de la laïcité et de la culture culinaire française. La multiplication de ces contorsions clientélistes est l’un des symptômes d’une maladie moderne : le multiculturalisme.
La diversité culturelle est une chance. Pour reprendre les mots d’António Guterres, secrétaire général des Nations Unis, elle est « source d’émerveillement, et fait la richesse de l’étoffe de la civilisation ». Elle est un puits d’innovation, associant les perspectives et les connaissances dans un enrichissement mutuel. Elle a influencé tous les peuples en tout temps, et leur a toujours permis de se développer et d’approfondir leurs savoirs. Mais pour profiter réellement à un pays, cette diversité culturelle doit être encadrée, car sa forme libre et débridée peut menacer la culture locale, et se transformer en une somme de communautarismes. [...]
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !