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Corentin Stemler : “Symphonia c’est créer des belles choses en se réappropriant notre civilisation”

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Publié le

25 juin 2019

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symphonia

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Symphonia est une épopée musicale, interprétée pour la première fois en Vendée au mois de mars. Ils se représentent au Palais des Congrès d’Issy-les-Moulineaux le 4, 5 et 6 juillet. Corentin Stemler, auteur de Symphonia, nous présente le projet qu’il mène depuis un an.

 

 

Pourquoi avoir réalisé Symphonia ?

C’est un grand spectacle sur l’histoire de la musique qu’on a monté avec quatre-vingt-dix jeunes. Moi ça fait une dizaine d’années que j’ai de l’expérience ; en écrivant des pièces de théâtre, en tant que musicien, au Puy Du Fou, etc. Je voulais écrire un grand spectacle qui soit porteur de sens. Donc l’idée était de faire un grand hymne à la musique, à notre patrimoine civilisationnel.

@symphonia

 

Pourriez-vous nous en dire plus sur ce que vous racontez dans votre épopée musicale ?

C’est un spectacle qui commence avec la musique baroque. On traverse les siècles, on va à la rencontre des grands compositeurs de l’histoire. On traverse un peu tout et on va jusqu’à la musique de film et la comédie musicale de notre siècle. Ce n’est pas un concert, c’est vraiment un spectacle, avec un fil rouge, une histoire. Il mêle plusieurs genres musicaux, et surtout du théâtre, de la danse, notre orchestre, notre chœur, avec des costumes, des décors…  pour quatre siècles d’Histoire et quatre-vingt-dix jeunes d’artistes.

 

Quelles valeurs voulez-vous transmettre par Symphonia ?

C’est justement transmettre des valeurs de transmission et d’héritage. On balaye quatre siècles d’histoire. L’idée est de montrer qu’on peut créer des belles choses, à partir du moment où on accepte de dire d’où on vient, à partir du moment où on se réapproprie notre culture, notre civilisation. Et c’est vrai pour la musique comme c’est vrai pour la littérature, l’histoire, la philosophie… Par la musique, on essaie de montrer qu’on a un patrimoine extrêmement riche, et qu’on a tout intérêt à se réapproprier cette culture.

 

Vous êtes puyfolais depuis dix ans, comment expérience a-t-elle inspirée vos œuvres ?

C’est une expérience très marquante, car artistiquement parlant je dirais que la musique là-bas est omniprésente. Donc comme je fais un spectacle sur la musique, je suis assez porté. Et au Puy Du Fou, j’ai découvert ce que c’était de faire quelque chose de beau, un grand spectacle, pas pour le spectacle en tant que tel en finalité, mais pour défendre quelque chose. En Vendée c’est défendre notre histoire, l’histoire de la Vendée, l’histoire de la France. J’ai été très marqué artistiquement et intellectuellement par le Puy Du Fou. Et Philippe de Villiers soutient notre spectacle. Il fait une ou deux voix off du spectacle. Donc oui ça a été très marquant pour moi et ça m’a donné envie à mon tour de réaliser par le spectacle, par la scène, quelque chose qui porte vraiment du sens.

@symphonia

 

La Vendée est une terre favorable à ce genre de spectacles. Pensez-vous que Symphonia soit bien accueillie dans le reste de la France ?

On a joué à la Roche-sur-Yon, aux Sables d’Olonne, à Nantes, où on a réuni 3 000 spectateurs. C’est pour ça qu’on se voit à Paris maintenant, parce que ça a cartonné en Vendée. L’idée est de continuer à jouer le spectacle parce qu’on sait qu’il touche les gens. Donc on va toucher un nouveau public à Paris. Je ne pense pas que ce soit une terre moins favorable. Au contraire, je pense qu’il y a une grosse attente à Paris d’avoir des spectacles, mais surtout des spectacles porteurs de sens. Je pense qu’on va faire plus de monde à Paris. En Vendée, il y a le Puy Du Fou effectivement mais cela fait six mois que nos amis parisiens et d’ailleurs suivent notre aventure. Pour l’instant les réservations pour Paris cartonnent parce que cela faisait un moment qu’on disait qu’on irait sans doute jouer à Paris.

 

D’un point de vue logistique, comment avez-vous sélectionné vos artistes ? Comment faisiez-vous pour les faire tous répéter ?

On a commencé à parler du projet au début de l’année avec la petite équipe que j’avais montée. On a recruté tous ceux qui voulaient s’engager, puis on les a redirigés, soit vers le chœur, soit vers l’orchestre, soit vers les comédiens. Mais il y en avait beaucoup qui n’étaient jamais montés sur scène, alors on les a formés tout au long de l’année, des comédiens surtout.

Par la musique, on essaie de montrer qu’on a un patrimoine extrêmement riche, et qu’on a tout intérêt à se réapproprier cette culture.

Beaucoup ont appris et avaient vraiment envie de donner le maximum pour faire un beau spectacle. On répétait tous les mercredis et souvent des week-ends. C’est une grosse organisation. Mais on se divisait par secteurs, puis ensuite on avait régulièrement des filages tous ensemble pour mettre en commun.

 

En plus d’avoir écrit Symphonia, vous l’avez mise en scène et vous incarnez en plus un personnage. Vos artistes se sentaient-ils délaissés par ces multiples casquettes ?

J’avais un rôle dans le deuxième acte du spectacle mais je ne l’aurai plus pour Paris. C’était juste trop lourd de mettre en scène plus de jouer. On ne peut pas dire que mes artistes se sentaient délaissés. C’était surtout moi pendant les représentations ; je devais regarder la production, la mise en scène, la direction technique… avec le jeu en plus, j’accumulais une dose de stress qui n’était pas utile.

 

Pour prendre vos billets, c’est par ici

 

Propos recueillis par Agnès Camille

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