nt longtemps, on s’est dit qu’on ne regarderait jamais, que ce n’était pas possible. L’énorme Cyril Hanouna, gavé de pognon et de vulgarité, c’était trop pour nous, c’était l’horizon indépassable de la télé-poubelle, du talk-show crétinissime qui ferait passer une émission d’Oprah Winfrey pour un colloque d’Hannah Arendt. Alors on observait de loin, on surprenait au vol quelques extraits, mais on se protégeait les yeux et on priait très fort pour que ces quelques secondes de couleurs vomitives ne suffisent pas à nous endommager définitivement la pulpe du cervelet. On le sait, la télévision, c’est une hypostase de la société – une représentation dégénérée, si vous préférez. Mais là, tout de même, on était en droit de questionner les origines de cet assourdissant et persulfuré cirque Pinder… De quelle France au juste « TPMP » est le reflet? La France des pavillons Catherine Mamet se retrouve-t-elle vraiment dans ce Colisée de bêtise, où le navrant spectacle de l’acharnement démocratique côtoie la coercition totalitaire des réseaux sociaux, constamment invoqués pour crédibiliser à peu de frais les trémulations vagales de ces larves illustres? [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !