Décadanse : danse macabre pour les boomers 
Après « La Fin d’un monde » dans lequel il exposait la transformation de l’homo religiosus en homo economicus à cause du progrès. Patrick Buisson poursuit, avec le talent qu’on lui connaît, sa chasse à la modernité folle dans « Décadanse », théorisant à présent la notion d’homo eroticus.
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« Tourne-toi / Non / Contre moi / Non, pas comme ça / Et danse / La décadanse ». L’intellectuel tire le titre de son nouvel essai de la chanson de Serge Gainsbourg, La Décandanse. En 1971, notre ami Gainsbarre prenait effectivement déjà la mesure de cette grande rupture anthropologique que traversait son époque. Cette rupture n’est autre que la grande libération sexuelle opérée par les jouisseurs de mai 68. Une libération qui se veut être une nouvelle promesse de bonheur. Rien que ça. Finalement, cette génération est celle qui élève le jouisseur en héros, qui établit la société de consommation et de divertissement, le règne des marchandises et du sexe. Méfiant et dénonciateur, l’écrivain s’écrie « Libération… piège à con ! » en publiant Décadanse. [...]
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