Wejdene, Aya Nakamura, Yseult, Camélia Jordana. Tant de noms qui font malheureusement rêver la jeunesse de France. Tant de disques écoulés. Déméritent-elles ? Certainement pas ! Telle est la loi du marché : seul compte ce qui se vend.
Ces différentes chanteuses produisent des morceaux dans l’ère du temps, où le rythme est souvent plus entrainant que ne le sont les paroles elles-mêmes. Quand bien même la chanson française de Léo Ferré à Michel Sardou est mondialement reconnue pour sa poétique riche de sens et d’éloquence, la nouvelle génération, qui bien souvent méconnait ses illustres aînés, s’est détournée de la vraie beauté pour se concentrer sur les battements émis par ce qui a délaissé le nom même de musique pour s’appeler « son ».
Wejdene et Camélia Jordana dont nul n’ignore les origines maghrébines ont également oublié l’immense richesse artistique de leurs terres orientales, où la poésie servait jadis à la dévotion, en entonnant des paroles d’une banalité affligeante. Vocalement aussi, ces deux idoles sont aux antipodes d’une Oum Kalthoum dont la voix si éblouissante lui a valu le titre de « L’Astre d’Orient ». [...]
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